Cinéma : Cheick O. Sissoko, Secrétaire Général de la FEPACI en visite au Faso

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Cheick Oumar Sissoko
Cheick Oumar Sissoko

Le cinéaste et homme politique malien, Cheick Oumar Sissoko, est en visite officielle à Ouagadougou depuis le 11 juillet. Elu au poste de Secrétaire général de la Fédération Panafricaine des Cinéastes (FEPACI), au cours de son 9e congrès en mai dernier en Afrique du Sud, il vient s’entretenir avec le Premier Ministre et le Président du Faso sur les objectifs, les activités et les besoins de la fédération.

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Avec Blaise Compaoré, Cheick O. Sissoko s’entretiendra sur les engagements pris par celui-ci lors de la clôture du dernier FESPACO. En effet, le Président du Faso, dans son discours, a promis de soutenir le cinéma africain sur plusieurs plans. Il en a déjà fait la preuve avec le plaidoyer tenu en faveur du cinéma au dernier somment de l’ONU. En plus l’organisation d’une rencontre entre chefs d’Etats et cinéastes africains est prévue et devrait être initiée par le chef d’Etat burkinabè.

Au cours de son mandat, Oumar Sissoko voudrait voir naître le Fond Panafricain de l’Audiovisuel qu’Abdou Diouf s’est déjà engagé à parrainer, avec un Fond national dans chaque pays africain pour booster la production cinématographique. Il aimerait aussi que les associations malienne et burkinabè de cinéastes se donnent la main pour montrer la marche à suivre aux associations des autres pays. Pour cela il s’entretiendra avec le Premier Ministre Luc Adolphe TIAO. Aussi, dans son plan d’action il met un point d’honneur à la création d’une base de données du cinéma africain, ses réalités, ses produits et ses capacités.

Plusieurs entraves à la bonne marche du cinéma africain préoccupent le SG de la FEPACI, qui espère trouver, avec ses confrères, les moyens de financer leur organisation et la rendre indépendante des budgets étatiques. Il faut souligner que depuis sa création en 1985, le siège de la fédération est à Ouagadougou, capitale du cinéma africain, et son budget est imputé à celui de l’Etat burkinabè. Dans le souci d’alléger cette charge, l’organisation pense délocaliser temporairement son bureau à Nairobi pour quatre ans. Le Kenya lui a, en effet, promis une subvention annuelle d’un million de dollars pour son fonctionnement et ses projets.

Pour Cheick Oumar Sissoko, ce mandat au secrétariat général est une occasion de partager son expérience dans le cinéma avec surtout la jeune génération de cinéastes. Il prévoit, pour les prochains FESPACO, un Prix FEPACI et des bourses d’études pour les jeunes : « Qu’ils aillent voir ailleurs, à Hollywood et en Asie, au Maroc, ce qui se fait, et qu’ils apprennent à créer… Il faut que nous arrivions à occuper le marché du cinéma. » Il souhaite aussi développer la coproduction sociale et la coopération internationale, qu’il dit l’avoir beaucoup aidé dans la production de bon nombre de ses films.

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