Arrêt des oeuvres universitaires: Le comité exécutif de l’ANEB donne sa version des faits

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Les premiers responsables de l'ANEB face aux journalistes. Ph.B24
Les premiers responsables de l’ANEB face aux journalistes. Ph.B24

L’association nationale des étudiants Burkinabè, section de Ouagadougou (ANEB/Ouaga), a animé ce mardi 6 août 2013, une conférence de presse autour de la situation qui prévaut présentement dans les universités de Ouagadougou et de Ouaga II. Le syndicat estudiantin a, pour l’occasion donné sa lecture des événements qui se sont déroulés dans les cités universitaires et la situation actuelle des étudiants. Une occasion pour lever les préjugés sur l’image des étudiants.

Pour introduire les échanges avec les journalistes, quoi de plus normal que de rappeler les événements survenus les 1er et 2 août derniers. Des étudiants des universités de Ouagadougou et Ouaga 2, particulièrement ceux vivants au sein des cités, ont été réprimés par les forces de l’ordre alors qu’ils revendiquaient le maintien des œuvres sociales universitaires pendant les mois d’août et de septembre. La manifestation a occasionné l’arrestation de 57 étudiants.

Selon le président de l’ANEB, Patrice Zoéhinga, tout est parti de rumeurs de suspension des œuvres sociales par le CENOU dans la soirée du 30 juillet. « La direction du CENOU a décidé, sans information ni concertation aucune, de fermer les cités et restaurants universitaires à la date du 31 juillet 2013, et ce pendant tous les mois d’août et de septembre, au motif qu’il s’agit des vacances universitaires », a-t-il soutenu. Il poursuit qu’à l’annonce de la fermeture des cités et des restaurants, le comité exécutif a demandé et obtenu une audience avec le directeur régional du CENOU, le 31 juillet dernier pour discuter de la question. « A la fin de l’audience, promesse avait été faite par le directeur régional de transmettre les doléances du comité exécutif à sa hiérarchie et de joindre le comité exécutif le soir même du 31 juillet », a expliqué le président de l’ANEB.

Cette promesse n’a pas été tenue, selon les responsables de l’ANEB. Qui plus est, grande a été leur surprise lorsque le DG du CENOU a déclaré au journal de 20 heures de la RTB, « qu’aucun étudiant ou responsable d’étudiants ne l’a approché pour poser le problème ». Pour Patrice Zoéhinga, face aux comportements du DG de la CENOU et à l’irresponsabilité du gouvernement, les étudiants n’avaient pas d’autres choix que de développer des initiatives pour amener le CENOU à entendre raison. Mais, il affirme que l’objectif de ses camarades n’était pas d’endommager les véhicules, «La preuve en est que durant 24 heures, les étudiants ont conservé et surveillé les véhicules sans les endommager ».

Sandrine Ashley GOUBA

Burkina 24            

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sandy

Journaliste chargé des affaires en société et développement

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9 commentaires

  1. Sandrine,quelle genre de publication avez vous fait? franchement vous ?tes nul dans la r?daction d’un article.

  2. Que les ministres pensent ? liberer aussi les maisons de l?Etat jusqu?? la rentr?e gouvernementale en septembre.

  3. CARTON ROUGE A ZEPHIRIN DIABRE ET AUX ETUDIANTS SUR CE COUP LA.
    Tout ce qui est dit n’est que mensonge,
    c’est eux qui ont instrumentalis? les ?tudiants puisqu’ils ont lamentablement ?chou? sur le terrain de la lutte sur le s?nat.
    Maintenant ils veulent berner l’opinion.
    MEFIANCE

  4. mr anonyme,je suis desole que jusqu’aujourd’hui des gens aient toujours des raisonnements entaches d’immaturite et d’ignorance.veuillez vous impregner des realites anant d’emettre de tels absurdites.

  5. La contrainte nous am?ne souvent ? opt? d? attitude ke nous ne cotionnon pa en premier ressort.Ce ki ne fait d nou d? laches.Ne vou accroch? pa ? la cons?quence d’un acte pos? mais plutot ? la cause.Mais le mieux c? de trouv? la solution d’un probl?me deja pos?.M. Anonyme soy? lucide et sage.Neamoins japprouve que le rapport de la conf?rence est imcomplet.

  6. mon, celui qui parle de contrat, ? mon avis ne sait pas ce qu’il raconte, il ne connait pas non plus l’universit? de Ouagadougou. par cons?quent je l’invite ? s’impr?gner des r?alit?s avant de se prononcer. ou peut etre que ce n’est pas un Vrai fils

  7. Vide de sens et quoi qu’il en soit il ne valait pas le coup de causer d?gats. Tout n’a pas ?t? dits.
    En plus les etudiants savent que tout le monde a droit a des vacances; et pourquoi pas le CENOU.
    Autre chose : est ce que les etudiants sont log?s gratuitement ? Si oui ils devraient exprimer leur reconnaissance , et sagement en liberant les lieux si on leur demande de le faire. S’ils ne logent pas gratuitement c’est qu’il ya contract , et je suis sur que c’est un contract annuel, mais pay? mensuellement.
    Peut-on forcer qu’un pour signer un contract avec lui?
    Apprenons ? construire, pas ? detruire.

  8. Ok mais si c’est tout l’article comme ca,desole Ashley mais il est incomplet. A moins que l’ANEB n’en ait paS parle,l’article ne repond pas a toutes mes questions.ou dorment et mangent les etudiants qui n’ont ou loger en ce moment?ya t’il un dialogue entrepris entre etudiants et autorites pour trouver un compromis?va t-on liberer la cinquantaine d’etudiants incarceres? A mon avis il serait preferable de les relaxer pour ne pas creer plus de tension qu’il n’en existe deja dans mon beau pays. A bon entendeur salut!

  9. bien dit.rien de plus rein de moins. lhistoire ne depasse pa ?a.

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