Port sec de Bobo : les recettes douanières ont presque doublé en 2 ans

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Inauguré en 2010, le port sec de Bobo-Dioulasso a prouvé toute son importance à travers le fonctionnement optimum du premier volet, la plateforme multimodale Boborinter située sur la ligne ferroviaire Abidjan-Ouagadougou.

En effet, les recettes douanières provenant du corridor desservant les pays voisins, sont passées de passées de 57,9 millions à 98,3 millions d’euros entre 2010 et 2012. Quant à la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCIBF) qui gère Boborinter, elle a engrangé  985 000 euros contre 506 000 en l’ouverture.

Le trafic total a lui, bondi de 244 500 à 407 200 tonnes sur la même période. Le fret transitant par cette plateforme situé sur plusieurs axes routiers menant en Côte d’Ivoire, au Mali, au Niger et au Ghana, est destiné essentiellement au Mali (deux tiers), et au tiers à Bobo, les autres ayant une part marginale.

L’infrastructure a été financée avec quelque 10,7 millions d’euros (7 milliards de F CFA) par la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), des banques burkinabè et la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso.

En attendant la réalisation du second volet du port sec de Bobo-Dioulasso installé sur 19 ha en zone industrielle, à savoir le port franc (zone non soumise aux droits de douane) pour la bagatelle de 15 millions d’euros à l’origine, Bobirinter fait son petit bonhomme de chemin et semble satisfaire les divers usagers.

Boureima LANKOANDE pour Burkina 24

Source : jeunafrique.com

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2 commentaires

  1. y a l’argent dans pays l?,mais h?las le ma?tre Compaor? et ses disciples nous ont toujours prouver le contraire.

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