Côte d’Ivoire : Un retour de loin

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Longtemps confrontée à d’énormes difficultés tant sur le plan sécuritaire que politique, la Côte d’Ivoire sort lentement mais très surement de ce gouffre qui minait son développement. C’est un constat fort encourageant que Burkina 24 a pu faire lors d’un passage dans la capitale économique du pays.

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Le chantier du nouvel échangeur d’Abidjan (Ph : DR)

Une reconstruction  qui ne passe pas inaperçue

Coup de sifflet par ci, pour indiquer la route à emprunter désormais, bruit de gros engins par-là, sans oublier les klaxons des particuliers mais aussi et surtout des taxis. C’est ce qui rythme le quotidien des Abidjanais, particulièrement ceux de Cocody, de la Riviera III, de Bingerville ou encore de Marcory. Un nouvel échangeur est en construction. Il désengorgera le district d’Abidjan qui connait des embouteillages hors du commun, d’une durée interminable.

Est-ce le nombre de véhicules, l’étroitesse des routes, le non-respect des feux et panneaux de signalisation, peut-on s’interroger à la vue de la longueur des files et du temps que l’on pourrait mettre dans un embouteillage dans la cité abidjanaise. Des embouteillages qui peuvent durer jusqu’à une heure, avec une file qui s’étend sur 1 km !

 Un pays particulier

Contrairement au Burkina Faso, un de ses pays frontaliers, en Côte d’Ivoire il y a très rarement de motos.  Pourquoi ? Réponse :« il n y a pas de route appropriée ». Les autoroutes ne suffisent déjà pas puisque disputées entre les voitures personnelles et les véhicules de transport en commun dont les bus, les « ngbaka » et les « wôrô wôrô » comme on les appelle là-bas.

Et conséquence, ce sont les motocyclistes qui sont plus victimes d’accidents mortels faute  de piste cyclable.

Une jeunesse débrouillarde

Il est rare de voir à Abidjan « un jeune qui ne fait rien ». L’expression « l’homme aux trente-six métiers » y trouve bien sa place car un jeune peut passer du jour au lendemain d’apprenti de « ngbaka » à commerçant d’habits au marché d’Adjamé. Tous les moyens sont bons pour chercher son pain, son « dabali » !

Un vrai melting-pot !

Environ vingt-trois millions d’habitants (23 000 000)! C’est ce que compte la Côte d’Ivoire. Parmi ces 23 millions de personnes, vous compterez au moins 26% d’immigrés dont 6 millions de burkinabé. Outre ceux-ci, notons la présence des Maliens, des Ghanéens, des Guinéens, des Sénégalais, des Libériens. Une présence européenne et même asiatique est elle aussi remarquable.

 Aminata BELEMVIRE (Stagiaire)

De retour d’Abidjan

Pour Burkina 24

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2 commentaires

  1. La CI a aujourd’hui emprunt? le chemin de la prosp?rit?. Je voudrais cependant attirer votre attention sur l’effectif de 6 millions que vous attribuez aux burkinab? qui r?sident en CI. Les sources de ces statistiques sont beaucoup controvers?es. Prudence, les 6 millions me semblent exag?r?s!

  2. On peut dire que la C?te d’Ivoire a aujourd’hui pour pr?sident, l’homme qu’elle attendait depuis fort longtemps.

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