Burkina : Naturama plaide pour la protection des oiseaux migrateurs

publicite

Naturama, en collaboration avec BirdLife International, a organisé le  13 décembre 2013 un atelier d’information et de plaidoyer sur les oiseaux migrateurs comme facteurs de coopération et de solidarité internationale pour un développement durable. Cet atelier avait pour but de renforcer la connaissance des participants sur les oiseaux migrateurs et les législations relatives à leur conservation.

La suite après cette publicité
La cigogne noire, un oiseau migrateur (Ph : terresacree.org)
La cigogne noire, un oiseau migrateur (Ph : terresacree.org)

Avec plus de 250 espèces d’oiseaux dont, environ 150 migrateurs, le Burkina Faso constitue une zone de transit et de séjour pour des milliers d’oiseaux migrateurs. Leurs déplacements d’un continent à l’autre témoignent à l’humanité que la nature n’a pas de frontière et constitue l’un des fondements de la coopération internationale.

Les longues distances parcourues par ces espèces symbolisent l’endurance et la perspicacité.

L’inventaire des zones humides nationales révèle que les sites d’accueil des oiseaux migrateurs sont soumis à de fortes pressions anthropiques avec comme conséquences une dégradation des habitats, l’augmentation de la vulnérabilité des espèces. Face à cette situation, le Burkina Faso s’est engagé dans la recherche de solution.

Des textes internationaux ratifiés

Au plan politique, le Burkina Faso a ratifié la convention de Ramsar sur les zones humides s’engageant à conserver durablement les zones humides par des actions locales, régionales, nationales et par la coopération internationale en tant que contribution à la réalisation du développement durable dans le monde entier.

Les participants à l'atelier de sensibilisation (Ph : B24)
Les participants à l’atelier de sensibilisation (Ph : B24)

En application de cette convention, 15 sites ont été inscrits comme sites d’importance internationale. L’Assemblée nationale burkinabè a adopté une loi autorisant le Burkina Faso à ratifier l’accord sur la conservation des oiseaux d’eau migrateurs d’Afrique et d’Eurasie.

Au plan législatif et institutionnel, le Burkina Faso a entrepris un programme de rénovation du cadre institutionnel, législatif et règlementaire dans le domaine de l’eau se traduisant par l’adoption de la loi d’orientation relative à la gestion de l’eau, la relecture récente des codes forestiers et de l’environnement.

Au plan opérationnel, différents projets et programmes développés avec l’appui des partenaires techniques et financiers sont en cours d’exécution.

Le ministre de l’environnement et du développement durable, Salif OUEDRAOGO a souhaité que les conclusions de cet atelier puissent davantage renforcer les efforts communs d’information et de sensibilisation des acteurs à tous les niveaux sur les problématiques majeures telles que les législations sur la conservation des ressources naturelles.

Marilyne COULIBALY (Collaboratrice)

Pour Burkina 24

❤️ Invitation

Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Burkina 24 Suivre la chaine


Restez connectés pour toutes les dernières informations !

publicite


publicite

Rédaction B24

L'actualité du Burkina 24h/24.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
×