Santé de la reproduction : l’Alliance Droit et santé lance un appel à l’engagement en faveur des adolescentes

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Des organisations de la société civile ont lancé ce jeudi à Ouagadougou un appel à l’engagement en faveur des droits des adolescentes en matière de santé de reproduction au Burkina Faso. Une initiative en réponse au phénomène croissant des grossesses non désirées aux conséquences dramatiques.

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La première dame, venue témoigner de son engagement en faveur des adolescentes.
La première dame, venue témoigner de son engagement en faveur des adolescentes.

Au Burkina Faso, les grossesses non désirées prennent de l’ampleur, avec leurs conséquences dramatiques, avortements clandestins, abandons de nouveau-nés et, souvent, jusqu’au suicide. Selon des études citées par une représentante du Ministère de la santé, 28% d’adolescentes de moins de 26 ans ont déclaré en 2005 avoir eu recours à l’avortement une fois au moins.

Des organisations de la société civile, travaillant dans les domaine de la santé des jeunes, des droits des femmes ou plus globalement de la promotion de l’accès aux services de bases pour les populations, ont voulu sonner la mobilisation en faveur des droits des adolescentes en matière de santé de la reproduction. « Notre action de ce soir est un plaidoyer à l’engagement, lancé à toute la société afin que la santé de la reproduction soit perçue comme un enjeu de développement » a expliqué Juliette Compaoré de l’ONG ASMADE.

Les femmes sont sorties nombreuses à l'appel de l'Alliance Droit et santé. © Burkina 24
Les femmes sont sorties nombreuses à l’appel de l’Alliance Droit et santé. © Burkina 24

L’alliance a voulu, pour ce faire, s’appuyer sur l’engagement de la première dame du Faso, présente à la soirée de mobilisation pour le plaidoyer. Pour Chantal Compaoré, « la santé de la reproduction est un sujet de société qui nécessite des actions urgentes et innovante à l’endroit des adolescentes ». « Nous avons l’obligation de les aider à franchir l’étape délicate de l’adolescence », a déclaré la première dame. Pour sa part, l’ambassadeur de France au Burkina, Gilles Thibault, a estimé que la santé de la reproduction des adolescentes est une question centrale pour l’avenir du Burkina, et que la solution passe par l’éducation.

L’initiative de cet appel à l’engagement est portée par l’ONG ASMADE, Équilibre et populations, SOS jeunesse santé, et l’Association des femmes juristes. Ces organisations sont membres de l’Alliance Droit et santé, réseau crée en 2013 et qui regroupe plusieurs organisations de cinq pays.

Justin Yarga

Pour Burkina 24

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Justin Yarga

Journaliste web qui teste des outils de Webjournalisme et datajournalisme, Media strategy consultant.

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