Affaire Norbert Zongo : Le MBDHP dit engranger une victoire d’étape

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Le Mouvement burkinabè des Droits de l’Homme et des peuples (MBDHP) a animé une conférence de presse, le 2 avril 2014 à Ouagadougou. Il y avait au centre des échanges, la décision de la Cour africaine des Droits de l’Homme et des peuples (CADHP) rendue le 28 mars 2014 sur l’affaire Norbert Zongo et trois de ses compagnons contre l’Etat burkinabè.

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Chrisogone Zougmoré, président du MBDHP
Chrisogone Zougmoré, président du MBDHP (Ph. D’archives)

Une victoire d’étape ! C’est l’appréciation que le MBDHP a, à travers son premier responsable Chrysogone Zougmoré, fait de la décision, qu’elle estime « historique » du reste, rendue sur l’affaire Norbert Zongo et ses compagnons.

Le dossier avance

Pour lui, c’est la preuve que « le dossier Norbert Zongo et ses compagnons avance et surtout qu’il ne sera pas enterré ». Cependant, les animateurs de la conférence,  Chrysogone Zougmore, Me Sankara et Me Farama, avec comme modérateur Justin Coulibaly, ont estimé que la vigilance doit être de mise.

A comprendre leurs propos, même si le régime actuel qui bloque l’avancée du dossier (l’actuel ministre de la Justice du Burkina Faso étant très « imprégné » du dossier), si d’aventure ce régime laisse la place aux dirigeants du Mouvement pour le progrès ( MPP), «  les choses n’avanceraient pas pour autant ».

Faut-il faire attention aux gens du MPP ?

Ils ont trouvé que comme ce sont des anciens du régime, ils sont comptables de la situation (Simon Compaoré ayant, entre autres, crée les zones rouges et Salif Diallo cité dans l’affaire Dabo Boukary).

Aussi, une fois  au sommet de l’Etat, ils pourraient « mettre le pied sur le dossier », pour se protéger eux-mêmes dans une certaine mesure, à en croire les animateurs du point de presse.

Ils ont également fait savoir que la décision de la Cour africaine est sans appel et qu’il reviendra aux familles victimes d’estimer la valeur de leur indemnisation. Aussi, Le Burkina Faso ayant signé et ratifié tous les textes de cette Cour se trouve dans  l’obligation de réparer.

«  »Relire : Traitement de l’affaire Norbert Zongo : La Cour africaine des droits de l’Homme relève des carences

Il faut signaler que c’est le 11 décembre 2013 que ces activistes ont saisi les instances de la Justice supranationale, la nationale n’ayant pas donné satisfaction. Ils la taxent, du reste, « d’être aux ordres ».

Dofini BANLO (COLLABORATEUR)

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2 commentaires

  1. Dans cette affaire je pense que la population est suffisamment consciente pour savoir qui a tort et qui a raison. Chacun de nous a sa petite id?e sur les faits cependant je demande au gars de ne pas supprimer les quelques choses de cong?s que les ?l?ves ont de plus a cause de cette affaire.

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