Déchets plastiques : Le réseau Re-Sources entame des travaux de réflexion

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Le réseau Re-Sources, plateforme pour une gestion durable des déchets solides dans les pays en développement, organise du 07 au 11 avril 2014 à Ouagagadougou, un atelier international sur «la gestion des déchets solides dans les pays en développement».  L’ouverture officielle des travaux a eu lieu ce 8 Avril.

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Les officiels à l'ouverture de l'atelier (Ph : B24)
Les officiels à l’ouverture de l’atelier (Ph : B24)

Offrir l’opportunité aux groupes de thématiques de travail (GTT) transversaux de la plate-forme de se rencontrer dans un cadre global de réflexion pour améliorer leurs productions, en prenant en compte toute la filière de la gestion des déchets, tel est l’objectif général de cet atelier organisé par le réseau Re-Sources.

Cet atelier réunit des participants venant de la France, de Haïti, de l’Ile Maurice, du Cameroun, du Togo, du Benin, et du Burkina. Ils ont bénéficié de communications sur l’éducation au développement durable, la gestion interne des associations et ONG dans la gestion des déchets,  les rôles des secteurs informels dans la gestion des déchets et le mécanisme de financement de la gestion des déchets, etc.

Les déchets plastiques, une économie en stagnation

 «L’idée de cet atelier, c’est d’abord un échange d’expérience(…), la production de documents scientifiques et de recommandations qui vont circuler dans le cadre des circuits des décideurs qui gèrent les collectivités locales qui gèrent les ministères, la vie quotidienne des citoyens », a expliqué Marco Alban, le représentant de LVIA (une association italienne de solidarité et de coopération internationale) au Burkina.

Il a révélé les problèmes sanitaire et environnemental que la mauvaise gestion des déchets engendre, en plus de l’agriculture, l’élevage et la pêche qu’elle entrave.

«Cela est lié aux nouveaux modes de consommation et à la complexité des déchets auxquels nous sommes aujourd’hui confrontés», a expliqué Sidi Mahamoudou Cissé, directeur du développement durable de la commune de Ouagadougou.

Selon ses dires, le taux de production de déchets de la ville de Ouagadougou, s’élève à 0,57 kilogramme par jour et par habitant, soit 300 000 tonnes d’ordures ménagères générées annuellement.

 Mais, leur bonne gestion peut en faire des matières premières, sources d’économies supplémentaires comme l’a expliqué Marco Alban. C’est dans ce cadre que le gouvernement a réagi au phénomène destructeur de l’environnement.

Une loi contre les déchets plastiques au Burkina

 «Un projet de loi a déjà été approuvé par le gouvernement, et sera bientôt déposé sur la table de l’assemblée nationale pour qu’il soit adoptée », a déclaré Sidi Mahamoudou Cissé. Ce projet de loi vise l’interdiction de l’importation, de la production, de  la commercialisation et de l’abandon des déchets plastiques dans l’environnement. Avec plus de volonté  politique, et d’engagement et de disponibilité des techniciens des collectivités locales, a-t-il assuré, le « fléau » des déchets plastiques va être combattu.

Mouniratou LOUGUE (Stagiaire)

Pour Burkina24

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Abdou ZOURE

Abdou Zouré, journaliste à Burkina24 de 2011 à 2021. Rédacteur en chef de Burkina24 de 2014 à 2021.

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2 commentaires

  1. Vivement que l’Assembl?e Nationale adopte ce projet, et qu’en fin on puisse sanctionner l’utilisation des sachets plastiques. C’est la volont? politique qui manque, sinon tout ? ?t? dit sur les dangers r?els des d?chets plastiques. Si nous faisons rien maintenant l’avenir de notre cadre de vie est menac? a jamais;

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