Rapport Africa’s Pulse : la croissance économique de l’Afrique subsaharienne en hausse

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La croissance économique de l’Afrique devrait atteindre 5,2 % en 2014, selon le nouveau rapport Africa’s Pulse de la Banque mondiale. Les progrès économiques récemment enregistrés par le continent africain ainsi que les défis à relever ont été les principaux point d’une vidéo conférence en direct de Washington, ce 07 avril 2014.

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Les journalistes burkinabè, lors de la visioconférence ce lundi 07 avril 2014 au bureau de la BM à Ouaga.
Les journalistes burkinabè, lors de la visioconférence ce lundi 07 avril 2014 au bureau de la BM à Ouaga.

Animée par Francisco FERREIRA, économiste en chef de la région Afrique de la Banque mondiale et Madame Punam CHUHAN-POLE, économiste principale à la région Afrique, la vidéoconférence de la Banque mondiale a vu la participation de journalistes du Tchad, du Congo Brazzaville, du Sénégal, et du Burkina Faso. Elle a été l’occasion de brosser les différents facteurs de croissance, ainsi que les risques pour le maintien de cette croissance en Afrique subsaharienne.

Globalement, la croissance que connait la région est due à une forte hausse des investissements et de la consommation des ménages, en plus la stabilité politique, du rétablissement de la sécurité et de l’augmentation du nombre des touristes dans les pays subsahariens, constate le rapport Africa Pulse de la Banque mondiale. Mais cette croissance cours des risques énormes, selon ce rapport.

Des risques pour le maintien de la croissance économique
À en croire les auteurs du rapport, la volatilité des prix des matières premières ou encore de celui des produits alimentaires, ainsi que les incertitudes politiques sont autant de risques pour le maintien d’une croissance forte.

«La baisse des cours du cuivre et du minerai de fer pourrait affecter les pays producteurs de métaux», selon le rapport. La croissance pourrait donc chuter si la demande des matières premières venait à diminuer face à une augmentation de l’offre.
La sècheresse et les dépréciations monétaires pourraient également affecter la croissance de l’Afrique, en plus des troubles politiques. En effet, les économistes de la Banque mondiale ont relevé le cas du Ghana et de la Zambie où ces conditions ont entrainé d’importantes hausses des prix.

Encore des efforts à faire pour que la croissance profite aux plus pauvres
Les auteurs du rapport sont restés optimistes quant à l’avenir de l’Afrique subsaharienne. Ils ont expliqué en effet que la région compte des pays riches en ressources qui montent en croissance, mais également des pays non riches en ressources. Et, de leur constat, ces derniers ont un pic de croissance qui dure plus longtemps, une croissance plus soutenue.

«Nous pensons que les perspectives dans les régions seront plus robustes», a déclaré madame Punam CHUHAN-POLE. Elle a également espéré que l’Afrique connaisse une perspective très favorable et que les taux d’intérêt dans le monde soient majorés à l’avenir.

 «Il faut qu’on partage les fruits de la croissance avec les plus populations les plus pauvres afin de réduire la pauvreté », a suggéré Francisco FERREIRA. Comme l’a soutenu sa co-animatrice de la vidéoconférence, «la croissance africaine n’a pas réduit la pauvreté dans notre région». Une conclusion qui sonne comme un défi à relever pour les pays de la région.

Mouniratou LOUGUE (Stagiaire)
Pour Burkina24

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