Le président Blaise Compaoré, le référendum sur l’article 37 et le peuple burkinabè

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Il y a dans la relation entre un peuple et son chef, des rendez-vous qui ne se manquent pas. Ils sont les expériences cruciales qui attestent de leur intimité ou de leur désunion, de leur symbiose ou de leur séparation. Telle est par nature, la fonction d’un référendum.

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Consultation du peuple en vue de savoir ce qu’il désire de lui-même, pour lui-même et par lui-même, le référendum est le référentiel absolu de la souveraineté dans les démocraties modernes. Il est la respiration essentielle du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, expression de leur volonté d’être ce qu’ils sont, dans l’espace et le temps d’une période décisive de leur aventure historique. Il faut donc au moins que trois conditions soient remplies pour que cette rencontre entre le peuple et ses institutions, mais aussi entre le peuple et le chef de ses institutions, le chef de l’Etat, soit possible : 1) Il faut une volonté populaire de déterminer l’avenir de la nation ; 2) Il faut le courage et l’humilité d’une élite politique résolue à se soumettre à la volonté souveraine du peuple ; 3) Il faut que la question de confiance posée au peuple ait débordé les compétences des partis, des négociateurs et médiateurs de tous bords, pour devenir l’affaire régalienne de l’ensemble des citoyens rassemblés en peuple. Dans la présente tribune, il s’agit précisément de se demander si ces trois conditions sont remplies pour qu’une consultation du peuple souverain du Burkina Faso soit nécessaire en vue de la révision ou non de l’article 37 de la constitution burkinabè, dans la perspective d’une compétition présidentielle 2015 qui verrait le président Blaise Compaoré se soumettre à nouveau à l’approbation électorale éventuelle de son peuple. On l’a bien compris, j’exerce, par-delà les amateurs de polémiques stériles et de leçons de démocratie à géométrie variable, mon  droit et mon devoir citoyens de penser avec acuité la spécificité de l’équation politique burkinabè actuelle. Et je suis le seul comptable/responsable de mes conclusions.

La chaude polémique engendrée par la réaction de l’opposition burkinabè et de ses affidés aux déclarations d’intention du président Compaoré en début décembre 2013 a produit une batterie d’arguments contre la révision éventuelle des clauses de limitation de mandats présidentiels incluse dans la constitution actuelle. On a, en mars 2014, l’avantage du recul nécessaire à l’identification desdits arguments et de leurs limites. Ces arguments sont émotionnels, juridico-politiques, économiques, géostratégiques et tactiques. Que valent-ils à l’épreuve de la critique ? On ne perd rien à les réévaluer, froidement.

Les arguments émotionnels sont les plus nombreux, certes. On a crié au scandale, au viol, à l’escroquerie, au mépris, à la honte. Toutes les imprécations tournaient autour d’une thèse : « 26 ans au pouvoir, c’est trop ! Blaise Compaoré doit partir. » Le paradoxe de cette affaire est que les meneurs de la fronde anti-Compaoré ont été eux-mêmes pendant lesdits 26 ans, pratiquement tous au pouvoir avec lui. C’est sous son magistère qu’ils se sont faits un nom, un salaire, une expérience politique, un agenda d’adresses nationales et internationales, une respectabilité dans le pays comme en dehors. A bien comprendre l’argument émotionnel donc, c’est en même temps que les Zéphyrin Diabré, Arba Diallo, Etienne Traoré, Ouédraogo,  Saran Sérémé, Roch kaboré, Salif Diallo, Simon Compaoré, que le président Blaise Compaoré devrait se retirer de la scène politique. Sont-ils prêts à renoncer à la politique, ces enfants longtemps gâtés de la république sous Blaise Compaoré qui ne rêvent que de s’asseoir à sa place, et non plus à la leur, au Palais de Kosyam ? Sont-ils prêts à accepter un véritable renouvellement générationnel de la politique burkinabè ? J’en doute.

Les arguments juridiques ont été brandis, dans la même foulée. La forme républicaine de l’Etat, a-t-on dit, exclut l’annulation de la clause de limitation de mandats présidentiels. La constitution, a-t-on ajouté, est très claire en son article 37 : deux mandats et rien de plus ! Mais qui n’a pas vu que les articles 160 à 168 de la même constitution n’excluent point l’article 37 de ses clauses révisables ? Qui dira que l’absence de limitation de mandats est un vice anti-républicain si la transparence des consultations électorales n’est pas en cause et si une incapacité notoire à gouverner n’est point opposable à un candidat national au scrutin présidentiel ? Le droit, c’est clair, ne s’oppose en rien à la révision de l’article 37 de la constitution burkinabè. Et ce n’est pas parce qu’on devrait affronter un candidat de la taille du président Compaoré à l’élection présidentielle de 2015 que la démocratie burkinabè périrait.  Comment nier que la vacuité des objections juridiques à la soumission de l’article 37 au référendum ouvre largement aujourd’hui au président Compaoré le boulevard qui mène à la consultation du peuple souverain du Burkina Faso ?

Les arguments économiques des opposants au référendum populaire ne sont pas passés inaperçus. La pauvreté bat encore son plein dans le pays et les ressources devraient être affectées aux plus vulnérables au lieu d’être dilapidées dans des questions résolues depuis longtemps par la loi. Imparable logique, dirait-on. Mais à y regarder de près, on en doutera vite. La crise politique déclenchée par l’opposition face à  l’intention présidentielle de soumettre l’article 37 à une révision éventuelle cache un différend sérieux sur les modalités futures du vivre-ensemble burkinabè. C’est bien de la paix, condition précieuse à tous les progrès, qui en jeu derrière le refus du dialogue affiché par l’opposition de janvier à mars 2014. Il y a d’une part, en effet,  le Burkina de la vengeance, incarné globalement par l’opposition radicale et d’autre part, le Burkina du vivre-ensemble et du progrès continu dans l’espérance, incarné par l’œuvre herculéenne du président Blaise Compaoré. En s’opposant à la consultation référendaire, le Burkina de la vengeance indique son choix d’une logique conflictuelle qui peut s’avérer économiquement plus couteuse encore à cette nation. Le référendum sur l’article 37, ne sera-t-il pas le prix juste de la paix au Burkina Faso ? On ne saurait douter du rôle crucial que le peuple doit jouer dans l’arbitrage des prétentions en compétition ici.

Les arguments géopolitiques qui sont apparus dans le débat ne sauraient être négligés. La charge de l’opposition radicale burkinabè contre l’incitation au dialogue interne formulée par le grand voisin ivoirien a montré que la présidentielle 2015 revêtait une signification transfrontalière. Les stratèges du Front Populaire Ivoirien, en embuscade autour du Faso, ne se sont pas cachés pour escompter des bénéfices de la chute espérée du président Blaise Compaoré au Burkina Faso. La charge des Saran Sérémé, Etienne Traoré et des hordes d’internautes lobotomisés de haine à leur service est venue ajouter la bouillabaisse de la vengeance à la mayonnaise des menaces de règlements de compte contre le régime Compaoré, tout comme aux promesses ouvertes de fragilisation du régime Ouattara. Faut-il considérer qu’un régime du Burkina Faso hostile au pouvoir ivoirien actuel est une bonne nouvelle pour la paix et la stabilité de la sous-région ouest-africaine ? Surtout pas. Il est encore plus nettement apparu que le président Blaise Compaoré n’avait pas fini son magistère d’harmonisation de la sphère géopolitique ouest-africaine. Compter davantage avec lui à Ouagadougou, c’est la sagesse des circonstances actuelles qui l’enseigne aux observateurs attachés à la consolidation des démocraties ouest-africaines. La dernière visite du Chef d’Etat-major des armées françaises au Chef de l’Etat burkinabè ne vient-elle pas confirmer cette donne géostratégique indiscutable ?

Concluons cette analyse : le référendum sur l’article 37 s’impose désormais comme l’issue évidente à l’impasse actuelle du dialogue politique burkinabè. La seule question qui vaille désormais est de veiller à la transparence scrupuleuse de cette consultation populaire que j’espère franchement imminente. Sur le principe, la déclaration d’intention du président Blaise Compaoré en début décembre 2013 est inattaquable. Seul le peuple burkinabè peut lui répondre en fait, dans le respect de la loi. Le référendum sur l’article 37 s’impose parce que ni le pouvoir, ni l’opposition burkinabè ne peuvent revendiquer la voix du peuple entier du Faso. Il faut qu’il parle par lui-même et que nul ne s’immisce à sa place. Le référendum sur l’article 37 s’impose parce que les arguments émotionnels, économiques, juridico-politiques et géostratégiques plaident, par leurs limites évidentes, pour un arbitrage clair et net de la véritable instance souveraine de la jeune démocratie burkinabè, maintenant que les négociations ont montré leur impuissance. Le référendum sur l’article 37 s’impose en outre parce que le temps presse et que la pire des choses qui puisse arriver au Burkina Faso en 2015, ce serait de tomber pieds et poings liés dans les bras des bébés gâtés de la république qui ont participé aux 26 ans de pouvoir du président Compaoré et qui redoutent désormais une seule chose : que le CDP du Président Compaoré et ses alliés sautent courageusement cette génération de has been menant le Burkina Faso à l’ère des vengeances, et choisissent, sous le magistère du Président Compaoré, la préparation d’une alternance générationnelle exemplaire à la tête du pays des hommes intègres. N’est-ce pas, au fond, ce qui fait trembler les adversaires anticonstitutionnels du référendum sur l’article 37 ? Car les trois conditions énoncées en début d’analyse sont parfaitement remplies pour ce grand passage historique à l’acte. Parions pour la sagesse du grand peuple du Burkina !

Une tribune internationale de Franklin Nyamsi
Professeur agrégé de philosophie, Paris, France

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47 commentaires

  1. LE pouvoir retournera la ou il a quitter…il logera la ou il vivait auparavant…encore le peuple te fera confiance car tu es Blaise Compaore l’homme de paix et d’ambition!!!

  2. BLAISE meme s’il advenait que tu d?clare que tu n’allais plus te repr?senter,je vous promet que le peuple allait lui demander de faire un mandat de plus.alors Monsieur le pr?sident la balle est dans ton camp

  3. Pourquoi les opposants burkinabe ne connaissent-ils que l’injure? Le prof vous explique que le r?f?rendum, c’est la vraie d?mocratie ? l’?uvre. Vous l’insultez! Avec ?a on va vous confier un pays? Merci, prof Franklin, d’?duquer cette bande d’ingrats! Ils vont devoir apprendre que le peuple Burkinabe n’aime pas les aventuriers du MPP et consorts. Un tas d’opportunistes sans pudeur!

  4. Merci de votre contribution pour l’avanc?e radieuse de la d?mocratie militaire au Faso lol. Etes vous s?rieux quand vous ?crivez vos articles philosophiques? Qui aurait suivi Blaise apr?s le 15 octobre 1987 dans cette aventure sanglante? Disons qu’il a fallu supporter plein de contradictions pour sortir le Faso de cet enfer cr?? par Blaise. Voil? comment nos hommes politiques se sont form?s dans cette chienlit. Le machiav?lisme a consist? ? pousser tous ses hommes relativement vierges dans la direction la plus immorale afin qu’ils trimbalent des casseroles comme leur chef politique. Beaucoup ont ?t? pi?g?s ainsi. Traitre pour traitre, qui est traitre?

  5. Burkina 24 doit arr?ter de publier ces inepties d’un fou sans asile

  6. Pourquoi ne pas tout simplement ignor? ce l?che botte?

  7. Bravo NYAMSI,gr?ce ? tes analyses et conseils PAUL BIYA est au pouvoir depuis 1982 soit 32 ans de r?gne et CAVANAYE pr?sident de l’assembl?e nationale depuis 1992 soit 22 ans.Chers ami tes conseils auraient mieux servi aux pr?sidents francais dont une fois leurs mandats termin?s il c?dent la place ? une autres personnes.C’est mieux que tu explique a HOLLAND qu’il peut par referendum se maintenir au pouvoir apr?s deux mandats ?coul?s.Il va te r?pondre que « l’homme noir n’est jamais rentr? dans l’histoire » ? cause des gens comme toi. M?diocre!

  8. En ce qui concerne le referendum pour l’article 37,nous sommes prets a
    militer pour ?a jusqu’au bout tout simplement parce que nous sommes d’accord pour respecter la constitution

  9. Certain parle du r?f?rendum comme si c’?tait la solution. Le r?f?rendum sera la source de la violence. Posons nous les questions suivantes:
    Avec le R?f?rendum qu’est ce que nous risquons?
    Sans le r?f?rendum qu’est ce que nous risquons?
    Le choix ira l? o? il y a moins de risques.
    PAS DE REFERENDUM

  10. @burkina24.com. C’est ? votre tour de refuser de publier les ?crits de ce foulosophe.

  11. Franklin Nyamsi tu fais simplement du griotage pour avoir ? manger. le probl?me concerne des Burkinab?, pas des non Burkinab? qui veulent profiter de notre situation pour manger. Arr?te de vouloir mettre notre pays dans le chaos. Ton titre d’agr?g? ne te conf?re pas le droit de s’ingerer notre pays. Il ya des agr?g?s au BF qui ont des analyses plus pouss?es que les tiennes; tu es philosophe au stade orale parce que le vrai philOsophe c’est celui qui ?claire, alors que toi tu obscurcis.

  12. Monsieur FRANKLIN, sachez juste que le Burkina Faso veut dire « Pays des hommes int?gres ». Perdu en France, deracin? en plus, vous vous plaisez dans l’exil mendiant. n’etes vous pas assez occup? dans ce que vous pretendez faire!!! tu peux t’occuper de tes oignons et laisser les braves burkinab? prennent leur destin en main!!! eux ils sont fiers et pref?rent rest?s chez eux et batir un avenir radieux pour leurs enfants. tu dois avoir des trucs ? dire sur ton pays!! n’est ce pas?

  13. Bravo, professeur Nyamsi! Vous ma?trisez merveilleusement le sujet! Pardonnez aux ignorants qui vous insultent. Le r?f?rendum leur donnera une le?on de d?mocratie en phase avec votre analyse.

  14. Ce camerounais n’est pas convaincu de ce qu’il ?crit. On r?pond au coup de pied de l’?ne par le silense.

  15. Et poutant tout ce que ce Franklin Nyamsi Professeur agr?g? de philosophie dit est non seulement logique mais comme une prophesie se realise comme edict?. Les injures emotionnelles n’y ferons rien.

  16. Stp stp Blaise Compaore n,est pas eternel.avant et apres lui il y aura quelqu,un. Mais celui qui monte par les armes perira aussi par les armes. Regardez le Guide Khadafi, comment ca c,est terminer? Soyez patient vous allez tout voir. Merci

  17. Blaise compaore n’est pas eternel, c,est aussi un mortel . Soit qu’a meme un roseau pensant. Tu es Burkinabe? Moi je le suis a 100000000000000000000/1000

  18. Nos juristes et constitutionnalistes en place au burkina ont dis que le referendum n’est pas neccessaire.donc de paris tu ne connait pas mieux le burkina et tu n’aime pas la paix mieux que nous.alors garde tes lecons pour toi.
    Tu nous soule a la fin.koom pa goudgui a pa tidguid ye.

  19. Pourquoi d’autres personnes parlent comme si la guerre arrangeait la situation actuelle .la meilleur solution c’est d’aller au r?f?rendum pour d?partager le peuple

  20. Vraiment je suis de?u avec Burkina24,il faut que vous vous ressaisissez vite car les lecteurs n,auront plus de cr?dible ? votre site d,informations car vous laissez des griots mendiants sans ?me et qui ont perdu leur int?grit? au profit de leur gorge pour satisfaire leur tube digestif qui veut voir notre pays br?ler et vous continuez ? publier leurs articles sur votre site comme vous ?tes aussi complice de voir le Burkina destabilis? car j,ai l,intention que c,est le souhait de ce diable sans racine donc pour cela je pr?f?re s,il vous envoie des ?crits pour l,amour de votre patrie ne les publies plus.

  21. QUI est est b?te pour laisser Blaise partir;?tre gouverner par qui?ce monstre de MPP ou de l’UPC?entre le diable que je connais et celui que je ne connais je pr?f?re le diable que je ne connais pas.VIVE le referendum!!!!!!

  22. Le plus gros b?tisier de la d?cennie. Pourquoi n es tu pas rest? au niveau de ton ma?tre d ?cole primaire ou de tes s?urs et fr?res camerounais qui livraient la chasse aux chimpanz?s. Toi qui sait tout peut tu nous d?crire le rapport Sankara Blaise. Mendie les miettes directement ? l int?ress? et arr?t? de polluer nos journaux. Esp?ce de philodigestif, tu es vraiment minable.

  23. Tiens ! Il a pu s??chapper de la psychiatrie pour nous revenir, celui-l? ? Apr?s tout ce n?est pas grave. Ses ?crits sont parfois amusants.

  24. quel valeur est la plus grande que la paix?je pense que que y’en a pas!dans ce cas tous doivent se donner afin que perdure paix dans notre ch?re burkina…

  25. LE r?f?rendum aura bel et bien lieu,quitte au gouvernement de pr?parer son organisation!le peuple a prouver il n’est plus lieu de discuter la dessus:pour un climat apeser laissons le peuple donner son dernier mot par le r?f?rendum!

  26. a ceux qui discutent la consultation du peuple , je vous dit que vous avez aucune notion de la d?mocratie ,car en d?mocratie selon son ?me aucune loi n est sup?rieure a la volont? du peuple ,alors toute question d int?r?t doit etre national soumis a la consultation de celui ci ,ceux qui ne comprennent pas ?a alors qu ils repartent dans les ann?es 20 pour en savoir plus sur les monarchie car c est ?a leur id?al ,vive le referendum

  27. Je pense que certain de nos camarades forumiste j’imagine toujours que le pays se trouve toujours en pleine r?volution. D’aucun m?me part dire que l’on tue des innocent pour un rein ?a et l? alors que cela est tout a fait faux. La population vie ici au BF en paix en tout qui?tude et chacun cherche son gagne pain. Donc arr?ter d’exag?rer sur la situation

  28. Voila un oiseau de mauvaise Si Fran?ois Hollande vous a donner son OK ;sachez q la Faso ne sera pas un vassal de Paris

  29. venez faire un tour au FASO Mr F, vous comprendrez que l’Etat est f?brile car pour un rien on se r?volte, on tue, aucun respect des institutions et tous cela n’est que la cons?quence du d?saveu de nos soit disant dirigeants qui n’ont fait que depuis lors soigner leur image au plan international…si, comme vous le dites, il est un d?mocrate alors qu’il sache qu’il est temps de restituer ce qu’il a usurp? depuis 30 ans ? peu pr?s si non, le PEUPLE DU BF SAURA REPONDRE…car toute chose a une fin, m?me la mort a une fin ? en croire les saintes ?critures.

  30. Eh Dieu tu m’as eu d?h!Je ne lirai jamais un article encore avant d’avoir regard? l’auteur.Oh!!Tu m ‘as trop eu.J’avais fait le serment de ne jamais lire une phrase de tes texte.Eh DIEU!!!

  31. Je pense que tu dois te reposer maintenant. Il n’y aura pas de r?f?rendum au Faso avant les pr?sidentielles de 2015.

  32. je regrette de t’avoir lu. Je ne savais pas que tu ?tais aussi m?diocre dans ton cours de philo pour ?tre si pi?tre dans cet article. Je pleur pour tes ?l?ves. Dite moi quel enseignement,tes ?l?ves tire.

  33. Oh la-la je ne savais m?me pas que c??tait un article de ce monsieur ? l’image d’un griot d?flat? de Blaise Compaore.si je l’avais su t?t je n’allais pas continuer ma lecture.quelle perte de temps pour moi.

  34. Combien de fois doit_on vous dire de vous m?ler de ce qui vous regarde?M.Franklin,pourquoi d?fendez vous le diable?Est ce que vous que vous serez complice et coupable devant Dieu du malheur de notre pays?pourquoi M.Franklin?pourquoi?pour l’argent?Quoi M.Franklin?Avez vous une conscience?A quoi vous servent tous vos dipl?mes?Pourquoi sacrifiez l’innocent peuple pour vos ambitions personnelles?Le depart du president Compaor? sonnerait il la fin d’un cycle chez vous?l’opulence?la gab?gie?l’impunit??Savez vous que ce peuple croupit dans la mis?re et que la semaine du 7/04/2014 au 13/04/2014,je connais personnellement 8 personnes qui se sont immol?es avec l’essence?Demandez moi pourquoi M.Franklin?je suis s?r que vous connaissez d?ja la reponse.Vous a t_on parl? de c?la?bien s?r que non.Ici,nous mourons dans l’anonymat,comme des brebis.Que Dieu soit juge entre vous et le peuple.J’en ai fini

  35. Vraiment Pardon, pardon pardon.
    Il faut laisser le probl?me du Burkina au Burkinabe. De grace

  36. Il m’a eu ce FRANKLIN Nyamsi! Je regrette d’avoir fini de lire avant de me rendre compte qu’il s’agit de ce camerounais de France au service de Blaise. Tes honoraires vont tomber bient?t. Tu peux bien les manger, mais saches que tu vas les vomir un jour car ce sont nos imp?ts.

  37. Houl?l? ..FRANKLIN Nyamsi… tu m'as eu d?h !. je ne savais m?me pas que l'?crit provenait de toi; et j'ai perdu mon temps ? te lire jusqu'au bout! et c'est ? la fin que vu que c'est encore toi FRANKLIN " l'ennemi" du peuple burkinab? qui cherche ? d?fendre l'ind?fendable. Mais on vous comprend, m?me les grands dictateurs on toujours eu des partisans: ya eu des pro/PINOCHET jusqu'? sa mort; des MOBUTiste; les pro/ GBAGBO …! Si BLAISE est votre DIEU , il ne l'ai pas pour tout le monde! On se battra jusqu'au bout, c'est mieux de vous appr?tez car ce serai un combat de gladiateurs!

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