L’Agriculture au Burkina, l’alternative possible au chômage des jeunes scolarisés

publicite

La fonction publique, principal pourvoyeur d’emplois pour les jeunes scolarisés, peine à résorber le chômage. La solution pourrait venir du secteur agricole et pastoral, dans lequel des politiques publiques sont mises en oeuvre avec des opportunités d’emploi pour les jeunes. Une conférence publique tenue le samedi 03 mai à Ouagadougou a voulu présenter le secteurs agricole et pastoral comme une alternative aux chômage en posant le débat sur les perspectives, les défis et les contraintes dans les politiques sectorielles agricoles et pastorales en cours au Burkina.

La suite après cette publicité
-

L’agriculture est un secteur prépondérant au Burkina, occupant 83% contribution à environ 30% au PIB. Cependant, ce secteur  n’a pas encore montrée toutes ses potentialités en matière de création d’emplois pour les jeunes, à travers des politiques publiques mises en oeuvre et qui pourraient favoriser l’emploi et l’entrepreneuriat des jeunes entreprendre. Spécialistes du Ministère de l’Agriculture et de la Sécurité Alimentaire, du Ministère de la Jeunesse, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi, du Centre d’Analyse des Politiques Économiques et Sociales (CAPES), du Centre d’Etudes, de Documentation et de Recherche Economiques et Sociales (CEDRES) et des personnes ressources de la société civile ont discuté, avec les jeunes, de ces politiques publiques, au cours de la conférence publique initiée par  le SPONG, l’ONG Oxfam et la CPF, un consortium qui porte la campagne Cultivons au Burkina.

Face à un public jeune, étudiants pour la plupart, les représentants des deux ministères, ont développé les politiques publiques mises en oeuvre par leurs départements, faisant ressortir notamment les opportunités pour la création d’emplois en faveur des jeunes diplômés. Il s’agit à titre d’exemple, des sous-programmes du Programme national du secteur rural, dont la mise en oeuvre se décline entre autres en formation professionnelle agricole pour les jeunes et en octroi de crédits pour développer l’entrepreneuriat des jeunes. « Chaque année un grand nombre de jeunes sont formés pour exercer des activités agricoles modernes avec un budget de près de 800 millions pour l’amélioration de cette formation », a indiqué Yassia Kindo, représentant le Ministere de l’agriculture et de la sécurité alimentaire.

Pour sa part, Mme TOU Nana Adjara a présenté les différentes politiques publiques du Ministère de la Jeunesse, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi, pour accompagner les jeunes dans plusieurs domaines d’activités, y compris le domaine agricole. Des politiques dont la mise en oeuvre offre des opportunités de formation et de stages aux jeunes pour une meilleure employabilité, mais également des opportunités en matière d’auto-emploi, avec différents fonds qui financent les initiatives et projets des jeunes à des taux préférentiels.

Les défis de la Formation et Efficacité des politiques publiques

Selon Daniel Kabore du CAPES, le Burkina n’est pas mal lotis en ressources en eau ni en terres. Le chercheur a estimé que « si l’on si prend bien, on devrait pouvoir s’en sortir » et que le secteur agricole et pastoral pourrait être la solution au chômage des jeunes diplômés.

Cependant, les différents intervenants, aussi bien les conférenciers que les participants, ont reconnu que d’énormes défis restent à relever, en l’occurrence le défis de la formation. « A l’heure actuelle, il faut mettre l’accent sur la formation des jeunes et les amener vraiment à l’auto emploi » a suggéré Roger KABORE, formateur au centre polyvalent de formation de nakombgo. La connexion entre le monde de la formation et le monde professionnel, à travers des stages dans des exploitations modernes pour les jeunes formés demeure dans un pays qui compte peu d’entrepreneur agricoles.

-

A coté de ces défis liés à la formation, les différentes politiques publiques en cours en ce moment au Burkina peinent à montrer leur efficacité et à convaincre que la solution au chômage des jeunes scolarisés pourrait se trouver dans l’agriculture et l’élevage modernes. Néanmoins, Idrissa Zeba, représentant le Conseil d’Administration du SPONG, et au nom de la campagne Cultivons a interpellé les jeunes à faire une bonne analyse des opportunités d’emplois dans le secteur agricole et pastoral au Burkina.

Deuxième du genre, cette conférence qui a voulu contribuer à l’information des jeunes sur les politiques sectorielles agricoles et pastorales en cours, s’inscrit dans une série d’activités pour le compte de la campagne Cultivons, lancée par l’Oxfam et qui essaie de toucher différentes cibles au défis de la sécurité alimentaire.

❤️ Invitation

Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Burkina 24 Suivre la chaine


Restez connectés pour toutes les dernières informations !

publicite


publicite

Justin Yarga

Journaliste web qui teste des outils de Webjournalisme et datajournalisme, Media strategy consultant.

Articles similaires

5 commentaires

  1. JE te rappel que tout se d?roule bien dans ce pays.et une chose est claire,le gouvernement veut d?chausser ce fl?au qui mine tant la jeunesse,et vous voulez critiquer.merde!!!!!!!!

  2. a mon avis dans notre pays aux lieu d’aider les jeunes comme houfouet avais fait en cote d’ivoire aucontraire l’etat cherche a exploiter les jeunes a plusieurs niveauxpar exemples a bagre l’etat ne manque pas des moyen pour regrouper les jeunes diplome en groupette de cinq six par secteur et mettre a leur disposition des moyen financiere et materiele dans les diferente domaine et mettre des ingenieur a leur disposition enttre cinq a dix ans vous verez les burkinabe developer bagre de maniere inatendu aux de partager le peux que les bailleur ons debloquer .et atendre d’autre bailleur priv?pour venir exploiter le peuple burkinab? je me demmende ? quand la fin de l’exploitation de l’homme par l’homme dans ntre pays

  3. Je pense sinc?rement que l’agriculture est effectivement une alternative pour les jeunes ch?meurs scolaris?s. La difficult? c’est de les trouver un terrain et une subvention de leur projet.

  4. Si vous des exemples de r?ussite! nous les jeunes nous ne pouvons que suivre vos pas.

  5. c’est bizare quand meme. comment peut-on parler de l’elevage sans le ministre ou son representant des ressources animales? comme quoi tout est mal ficell? dans ce pays de merde.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
×