Cinéma : « Cœur de Lion » de Boubacar Diallo à New York

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Les films Sarraounia du Mauritanien Med Hondo et Cœur de lion de Boubacar Diallo du Burkina Faso ont été projetés respectivement les 13 et 14 mai 2014 à New York et aux Nations Unies, à l’occasion de la Commémoration des victimes de l’esclavage et de la traite transatlantique des esclaves de l’ONU et de la 21ème édition du festival de films africains de New York.

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Tourné au Burkina Faso en 1985 et lauréat de l’Étalon d’or de Yennenga du Fespaco 1987, le film Sarraounia s’inspire du roman du Nigérien Abdoulaye Mamani. À travers la mise en scène de la résistance d’une reine africaine face aux invasions étrangères au 18ème siècle, ce film épique rend un vibrant hommage à la femme africaine pour sa place et son rôle imminent dans l’Afrique d’alors et d’aujourd’hui.

Le film Cœur de lion dépeint une Afrique du 19ème siècle en proie aux intrigues et aux luttes fratricides liées à la traite des esclaves, en donnant un nouvel éclairage sur cette question.

Des participants au panel (Ph : DR)
Des participants au panel (Ph : DR)

L’Ambassadeur Der Kogda, Représentant permanent du Burkina Faso auprès des Nations Unies, a salué l’initiative de l’OIF et des Nations Unies de programmer ce film burkinabè qui aborde la question de l’esclavage sous une perspective africaine. Il a également exhorté les uns et les autres à un devoir de mémoire afin de mieux contribuer à la connaissance de l’histoire de l’Afrique.

Pour l’Ambassadeur  Filippe Savadogo, Représentant permanent de l’OIF auprès des Nations Unies, Cœur de lion, lauréat du Prix de l’Union Européenne au Fespaco 2009, répond à l’aspiration des Africains qui ont toujours soif des images de l’Afrique. C’est ce qui explique la création de festivals comme le Fespaco, le festival panafricain de films de Los Angeles et le festival de films africains de New York.

À la suite de la projection, un panel a réuni le Pr Mamadou Diouf de Columbia University, l’acteur principal du film, Mahamadi Nana, et la chroniqueuse ghanéenne Zeba Blay autour de la problématique de l’esclavage.

Ces dernières activités, en partenariat avec les Nations Unies et les opérateurs culturels de New York, ont donné toute la légitimité de la célébration du « Mois de la Francophonie » en Amérique du Nord.

Correspondance particulière

NDLR : Le titre est de la Rédaction B24

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