« Le régime de Compaoré est adepte d’élections aux résultats connus d’avance » (Arba Diallo)

publicite

L’opposition politique burkinabè ne veut pas d’un référendum sur l’article 37 de la Constitution. Pourquoi ? « Nous savons qu’ils sont des adeptes dans l’organisation d’élections dont les résultats sont connus à l’avance. Nous savons de quoi ils sont capables », explique Hama Arba Diallo, membre du Chef file de l’opposition. Dans ce cas, si le projet est soumis à l’Assemblée nationale, de quel moyen dispose l’opposition pour le contrer ? Et si finalement, le projet passe et que  le corps électoral est convoqué, que feront les opposants ? Que faut-il faire pour éviter que la paix au Burkina soit menacée ? Le député-maire de Dori, Arba Diallo, répond dans cette interview accordée à Burkina 24 dans la soirée du 20 mai 2014.

La suite après cette publicité

Burkina 24  (B24): A Koudougou, le Président du Faso s’est entretenu avec les maires.  Vous a-t-il donné l’impression qu’il voulait rester au pouvoir ?

Arba Diallo (AD) : Nous l’avons entendu. Nous l’avons vu. J’y étais en tant que maire et je dois avouer que la manière dont il est venu, le discours qu’il a eu à prononcer à Koudougou et surtout après Koudoudou, clairement il a affiché son intention d’aller droit vers ce référendum.

Je dois avouer que je ne vois pas tellement ce qu’il va y trouver, mais comme il est déterminé à aller voir s’il peut, dans le cadre de ce référendum, trouver la solution au problème qu’il se pose lui-même et qu’il pose au reste de la nation, nous attendons de voir.

B24 : Au cas où le projet de référendum devrait être soumis à l’Assemblée nationale, l’opposition envisage-t-elle de faire une alliance avec l’ADF/RDA ?

A.D : Ce n’est même pas une alliance. L’ADF/RDA clame haut et fort qu’elle est contre l’amendement à l’article 37. Cela a été clairement exprimé par différents responsables de l’ADF/RDA. A l’issue de leur Conseil national et de leur congrès, cela a été clairement dit.

Cliquez pour écouter 

 Par conséquent, s’il (le projet de référendum, NDLR) vient à l’Assemblée nationale, nous pensons avoir au minimum, une coalition de l’ADF/RDA et de ceux qui sont présentement membres du CFOP, à savoir le groupe UPC et le groupe ADJ. Est-ce que cela sera de nature à contrecarrer les ambitions du Président Compaoré ? C’est à voir.

(..) On en est déjà à 46 (députés, NDLR) pour ceux qui se sont déjà clairement exprimés, sans compter les autres. Les autres vont parler pour eux-mêmes, moi je n’ai pas mandat pour parler en leur nom.

B24 : Allez-vous demander un vote à bulletin secret ?

AD : C’est le règlement intérieur qui le prévoit. Pour la révision de la constitution, le vote devra se faire à bulletin secret.

B24 : Ce ne serait donc pas un handicap ?

A.D : Non.C’est ce qui est prévu par le règlement intérieur. Par conséquent, chacun aura toute la liberté de s’exprimer sans pression aucune sur le choix que chaque député va faire (..).

B24 : Pour revenir à la campagne que vous avez lancée, pourquoi  avoir choisi de faire un meeting et non une marche comme par le passé ?

A.D : On n’est pas tenu d’avoir un seul mode de manifestation. Nous pensons, à l’état actuel des choses, qu’avoir un meeting au niveau du Stade du 4-Août, c’est la meilleure enceinte pour que les uns et les autres puissent venir.

On verra par  la suite s’il y a lieu de revenir encore avec les traditions de marches-meeting, je suis sûr que l’opposition saura faire une bonne lecture de ce que les gens veulent faire aussi bien à Ouaga, qu’à Bobo et dans les provinces.

Arba Diallo, député-maire de Dori, membre de l'opposition politique burkinabè (Ph : B24)
Arba Diallo, député-maire de Dori, membre de l’opposition politique burkinabè (Ph : B24)

Partout où ils sont, l’opposition ne se fera pas prier pour y aller et pour faire entendre sa voix. Nous considérons que tout un chacun devrait savoir clairement de quoi il en retourne. De ne pas profiter des réunions que les ministres organisent pour expliquer ce qui se passe au niveau des mesures sociales, c’est un prétexte trop facile.

Nous irons partout pour que les gens sachent  que si on vient leur demander de voter pour ou contre, quels sont les tenants et les aboutissants  et quelles sont les conséquences pour leur village, pour leur commune, pour leur région, pour notre pays et pour toute l’Afrique de l’Ouest.

B24 : Vous avez déjà vu les missions diplomatiques. Avez-vous l’impression qu’elles ont eu une oreille attentive ou semblent comprendre votre position ?

A.D : Nous n’allons pas juger à leur place. Ils sont venus nous écouter et ils vont certainement aller rendre compte.

Ce sont des ambassadeurs et leur rôle, c’est de venir écouter et savoir exactement quel est le sentiment que nous avons au niveau de ce pays et rendre compte à leurs autorités, quelles qu’elles soient afin qu’elles se rendent compte que l’opposition, dans sa totalité, pense qu’organiser ce référendum est un acte grave, périlleux, inutile et qui risque de mobiliser nos efforts pour des actions qui vont nous diviser. (…)

« (Blaise Compaoré)  a la responsabilité de nous éviter le chaos, de nous éviter les problèmes, surtout s’il  les voit venir »

Nous ne sommes pas condamnés à vivre indéfiniment avec ce régime en place. Est-ce que ce pays-là peut  aller à l’aveuglette, suivre à la lampe-torche en plein midi ? Il faut que le président Compaoré nous dise quelle est la porte de sortie, parce qu’il faut qu’il y ait bien une porte sortie, dans ce système.

B24 : Et si, malgré tout, le référendum a lieu…

A.D : Si le référendum a lieu, nous irons au référendum. Nous irons demander aux filles et fils de ce pays de savoir qu’au référendum, ils ont la possibilité de choisir.

Ce choix devra leur permettre si oui non, encore une fois, ils pensent que cet article doit être modifié, non pas parce que la raison nationale l’exige, mais simplement parce que le CDP est incapable de nous offrir mieux que ce que nous connaissons maintenant.

Le référendum se résume à ça : le CDP nous demande de constater qu’il est incapable de nous proposer quelqu’un d’autre que Compaoré et que, par conséquent, il nous dit, « à cause de Dieu, laissez-nous encore maintenir Blaise Compaoré ».

B24 : Les contempteurs de l’opposition, dont le CDP, posent une seule question : « pourquoi l’opposition a peur d’aller au référendum ? »

A.D : Nous avons déjà participé à des scrutins organisés par le régime Blaise Compaoré. Nous savons qu’ils sont des adeptes dans l’organisation d’élections dont les résultats sont connus à l’avance.

Nous savons de quoi ils sont capables. Voilà pourquoi nous disons qu’il ne sert à rien d’avoir des élections, comme celles qu’on a eu en 2010, pour que quatre mois après, les trois quarts de ces populations qu’ils prétendent représenter, descendent dans la rue pour leur dire « non ». C’est ce qui s’est passé en 2011.

Est-ce qu’on veut encore rééditer la même chose ? Nous disons que c’est un exercice inutile.  S’il s’agit d’organiser des élections comme ils ont l’habitude de le faire pour nous donner les mêmes résultats, cela veut dire que les problèmes demeureront entiers à l’issue de ce référendum.

« Si l’armée a un point de vue, ce point de vue devrait être d’appliquer et d’accompagner le respect strict de la constitution »

En 2010 (à la présidentielle, NDLR), ils ont eu facilement  les 80% de la population. Et pourtant, tout le monde a vu comment à tour de rôle, les élèves, les étudiants, les syndicats, tout le monde s’est retrouvé dans la rue pour dire non à ce régime.

J’étais candidat. J’étais venu en deuxième position après le président Compaoré. Je n’ai eu que 8,5%, lui a eu 80%. Mais nous avons eu un peu le sentiment que ceux qui sont sortis dans la rue ont été la meilleure expression du ras-le bol de ce pays.

B24 : Il se murmure que si les hommes politiques n’arrivent pas à s’entendre sur la question de l’article 37, l’armée pourrait jouer les arbitres. Pensez-vous cette hypothèse plausible ?

A.D : Ce n’est pas le rôle de l’armée. L’armée n’a pas vocation à intervenir, sauf si le système est bloqué. Nous pensons que la Constitution que nous avons avec nous offre toutes les solutions voulues.

Si l’armée a un point de vue, ce point de vue devrait être d’appliquer et d’accompagner le respect strict de la constitution. Tout comme d’ailleurs Blaise Compaoré qui  a été élu et qui a prêté serment de respecter et de faire respecter la constitution.

B24 : Arba Diallo craint-il pour la paix au Burkina ?

A.D : Si le président ne fait rien … C’est son rôle. Son rôle constitutionnel, c’est de  sauvegarder la paix, la sécurité et la stabilité sociale dans ce pays. Il doit le faire. Il peut le faire.

Pendant tant d’années, il a été à la tête de ce pays, il a la responsabilité de nous éviter le chaos, de nous éviter les problèmes, surtout s’il  les voit venir et surtout si beaucoup d’observateurs, externes ou internes lui ont dit « attention ! Si vous empruntez cette voix, on va au chaos ».

Personne n’a intérêt, que ce soit nous ou tous nos voisins, chacun d’eux a intérêt à ce que la paix et la stabilité règnent dans ce pays. Nous pensons que nous offrons aujourd’hui une alternative constitutionnelle valable et durable.

 Nous disons qu’il n’y a aucune inquiétude. Nous avons les gens qu’il faut, nous avons le temps qu’il faut et nous avons des patriotes capables d’aider à diriger ce pays vers des lendemains meilleurs pour les générations actuelles et les générations futures.

Propos recueillis par Abdou ZOURE

Pour Burkina 24

❤️ Invitation

Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Burkina 24 Suivre la chaine


Restez connectés pour toutes les dernières informations !

publicite


publicite

Abdou ZOURE

Abdou Zouré, journaliste à Burkina24 de 2011 à 2021. Rédacteur en chef de Burkina24 de 2014 à 2021.

Articles similaires

39 commentaires

  1. c’est AVEC TRISTESSE QUE J’AI APPRIS LA MORT SUBITE DU PAPA ARBA DIALLO GARE AUX VIEILLES HABITUDES LUGUBRES ET ASSASSINES DES BOURREAUX DE NORBERT ZONGO DU JUGE NEBIE ET AUTRES SI SI JAMAIS IL SE TROUVE QU’ILS L’ONT FAIT CAR AUJOURD’HUI AU FASO TOUT EST ADMISSIBLE, CETTE FOIS CI BC VERRA.

  2. il est grand temps que le blaiso parte se reposer.il a jou? toutes ses cartes, ce que tu n’a pas fait en 27 ans ce n »est pas en te donnant 5 ou 10 ans que tu va terminer.regardons un peu chez nos voisins: cote d’ivoire, guin?e; niger,togo,etc,nous jeunes du faso, nous disons que trop c’est trop et il est temp que tu partes

  3. nous sommes arriv? a un stade ou le presi sache qu'il est a sa fin et qu'il est encore temps de sortir par la grande porte.le faso na pas besoin de connaitre ces choses

  4. Nous savons que tous ceux qui encourage Blaise, c’est pour leur ventre mais ils le vomiront apr?s. Je ne peux comprendre que quelqu’un qui cherche un lendemain meilleur puisse raisonn? ainsi. Dommage!

  5. Felicitation tou simplement a monsieur Arba DIALLO! felicitation pour vos propos dign d conscientisation pour l peuple. Surtou n considerez pas tro ls dires de ces fou du CDP,soyez serein,le peupl (la majorite) a conscience et le salu du Burkina Faso viendra par c mm peuple.N ls suivons pas dans leur allure d fou furieu,economison o maximum no energi. La Patrie ou la Mort,nous Vaincrons!

  6. MON CHER KONAN JE SUIS D?ACCORD AVEC MON ONCLE CAR SI VOTER CHANGEAIT QUELQUE CHOSE DANS LE BURKINA DE BLAISE, IL Y A LONGTEMPS QU?IL L?AURAIT INTERDIT. AVANT L?ONCLE, RAM OUEDRAOGO AVAIT DECLARE QUE LE POUVOIR EN AFRIQUE N?ORGANISE PAS LES ELECTIONS POUR LES PERDRE. PAR AILLEURS, LE REGIME ACTUEL EST UNE DICTATURE PARFAITE QUI A LES APPARENCES D?UNE DEMOCRATIE, UNE PRSION SANS MURS DONT LES PRISONNEIRS NE SONGERAIENT PAS A S?EVADER. UN SYSTEME D?ESCLAVAGE O?, GRACE, A LA CONSOMMATION ET AU DIVERTISSEMENT LES ESCLAVES AURAIENT L?AMOUR DE LEUR SERVITUDE. LE PEUPLE BURKINABE RESSEMBLE A CE TROUPEAU DE MOUTONS QUI ETANT DEVANT L?ABATTOIR, IL SE TROUVE QUELQUES UNS QUI BELENT ET POSENT DES QUESTIONS A SAVOIR O? ON LES AMENE.

  7. Si le r?f?rendum a lieu, nous irons au r?f?rendum. Nous irons demander aux filles et fils de ce pays de savoir qu?au r?f?rendum, ils ont la possibilit? de choisir.disait arba diallo,si je comprend bien ils voulaient voire les opposants emp?cher ces m?me fils et filles de ce pays de choisir alors!! mais qu il enl?ve la condition si car le referendum aura lieu!!!! sans n?gociation!!!

  8. Quand Diallo parle de respect de constitution qu il tache de ne pas oublier que le r?f?rendum est une forme de respect de cette constitution alors qu il nous dise la v?rit? celle de savoir ne pas pouvoir tenir t?te au pr?sident Blaise!!! vive le pr?sident!!!

  9. Arba Diallo si vous ?tes incapable de mobiliser le peuple burkinab? plus que le CDP ne vient pas ici dire que les ?lections ont des r?sultats connu d’avance avec le CDP. Depuis que le Burkina orgnise les ?lections quel parti politique est ariv? ? reunir plus de personnes que le CDP ? un meeting? Soyez realiste les resultats des elections sont fonction de la capacit? de mobilisation et aucun parti de l’opposition n’a les moyens de ses mobilisations.

  10. homme de peut de foi, pourquoi as tu dout? ,monsieur Diallo 2015 Blaise sera candidat et cela par decision du peuple vive le referendum!!!

  11. je ne suis pas d’avis avec Mr ARBA car tous les ?lections que le burkina a connu ont ?t? des ?lections transparentes donc qu’ils disent qu’ils ont peur de leur d?faite au lieu de s’attaquer au r?gime de compaor

  12. Les resultats sont connus d avance parce que le peuple a confiance a Blaise Compaore .Il a toujours pressnt? un programme qui repond aux attentes des populations.

  13. Blaise n’?coute m?me plus ceux qu’il qualifiait de SAGES et qu’il consultait quand il avait chaud comme Arba DIALLO, le Pr?sident Jean Baptiste, Mark GARANGO,….
    C’EST AU CAMEROUN QU’ON LAISSE UN IDIO DURE AU POUVOIR PENDANT DES DECENNIES. AU BURKINA FASO NOUS ON CONNAIS PAS SA ENCORE ET ON NE CONNAITRA PAS SA! SI BLAISE PENSE QU’IL EST LE SEUL BURKINABE QUI PEUT DIRIGE NOTRE FASO ALORS IL SE TROMPE. IL NA QU’A OSE MODIFIE LA CONSTITUTION ET IL VERRA LES RESULTATS DE LA REACTION DU PEUPLE INTEGRE DU BURKINA.

    NA LARA AN SARA!

  14. C?est lamentable de constater qu?aujourd?hui, au CDP il n y a eu que Blaise COMPAORE, qu?il y a que Blaise COMPAORE et qu?il n?y aura que Blaise COMPAORE. Comment des cadres seniors, intellectuels, penseurs vont se rabaisser, se prosterner, se prostituer devant un homme qui n?a pas la facult? intellectuelle requise pour d?battre des questions de d?veloppement.
    C?est de l?hypocrisie totale chez ces gens-l?.
    Tout un parti de la trempe du CDP, incapable de trouver un candidat pour assurer la continuit? du parti et de ses chantiers (si chantiers il en a bien s?r) veut embraser tout un peuple. Ce n?est pas une attitude ? adopter.
    Le Cycle Blaise COMPAORE est fini, 1987-2015, plus que l?exp?rience de vie des Burkinab? !!!!!
    Si le CDP = Blaise COMPAORE, Fran?ois COMPAORE, alors le CDP est fini, car pas d?avenir et pas d?ambition.

  15. Monsieur ARBA DIALLO, d?fendez le non au referendum, si vous croyez que les r?sultats sont d?j? fait et je suis d?accord avec vous, alors pas de referendum de farce. Au moment o? nous en sommes, solliciter au peuple un referendum de farce est pass? outre les prescriptions de l?article de 37, et ?a sera un grand handicape au pr?sident Blaise Compaor? et d??tre tax? de manipulateur surtout se faire lyncher par le peuple comme ce fut le 13 d?cembre 1998 ou les corps du journaliste Norbert Zongo et ses compagnons ont ?t?s calcin?s dans leur 4×4 sur la route de Leo-Sapouy. Pourquoi le silence de nos juristes sur ce qui est un holdup sur une loi ? Honte aux magistrats qui ne sont pas mal ? l?aise en voyant la violation de notre article 37. Tous les magistrats de notre pays devraient se lever contre Blaise et sa famille, surtout du FEDAP et du CDP. Nos magistrats ne peuvent pas passer outre les prescriptions de l?article 37, ils sont les cr?ateurs et les racines de nos lois. Le pr?sident Blaise Compaor? agissant ainsi avec l?article 37 ?tabli sa volont? de manipulation par pression pour violer la limitation du mandat pr?sidentiel rendu obligatoire par la constitution de 1991. Ou sont nos prestigieux professeurs agr?g?s de droit politique et de la science politique ? Pourquoi ?tes-vous silencieux en laissant le pr?sident Blaise Compaor? et son clan bafouer nos lois ? N??tes-vous pas mal ? l?aise en voyant manipuler des textes de lois dont vous avez fait adopter pour prot?ger notre peuple et garantir la d?mocratie ? En vous mettant ? l??cart de la situation nationale dont un article de loi va mettre le feu a notre pays, vous deviez rentre vos dipl?mes aux institutions internationales qui vous ont agr?g?s. Votre silence m?rite les tribunaux de la CPI pour trahison au peuple assoiff? d?alternance et de la d?mocratie. Ou sont les loada, les Ibriga, les Hien, Somda et les autres ? S?il vous plait sortez et soutenez ce qui vous tiens ? c?ur ????les institutions, les textes de lois???? en un mot la justice. Vous autres magistrats vous saviez que l?article 37 est r?visable, mais le peuple sait que le pr?sident Blaise Compaor? a donn? sa parole de respecter la limitation du mandat pr?sidentiel a 2 ans. A l?int?rieure de notre pays, et a voir les r?actions, le d?saveu du peuple pour le referendum de farce est a 99%, et si notre cam?l?on et son clan persiste, ils seront tax? de manipulateurs. Pour une paix durable au Burkina, le pr?sident Blaise Compaor? doit se saisir d?une sagesse noble et respecter la lettre et l?esprit de l?article 37.

  16. Pourquoi coute que coute le referendum. On connait tous le jeux de ce president .s’il pouvait accepter les urnes pourquoi forcer la main du pauvre peuple pour un referendum qui va coute des milliards alors que plus de la moitie de cette meme population ne peuvent meme pas manger a leur faim.simple 5000cfa pour prendre la conscience du jeune. On attend pas d’?tre rejette avant de respecter la constitution. Si tel etait le cad Mandela allait mourir au pouvoir puisqu’il faisant l’unanimite tant a l’interieur qu’a l’exterieur mais il a Donne le bon example en choisissant de partir avant meme la fin de ce qui le revenait de droit . Et mr « laiga » continue de dire que son peuple l’aime.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page