Enlèvement des lycéennes au Nigéria : Des femmes burkinabè exigent leur libération à travers une marche.

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Les associations et coordinations des femmes du Burkina Faso, en collaboration avec le ministère de la promotion de la femme et du genre, ont organisé une marche de soutien aux parents des 223 lycéennes enlevées par la secte Boko Haram courant avril dernier au Nigeria. Ces femmes, à travers cette marche, ce jeudi 22 mai 2014 à Ouagadougou, se mobilisent pour la « libération rapide des filles et exhortent l’humanité au respect des Droits humains ».

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C’est suite à l’enlèvement, par Boko Haram, des centaines de filles depuis le mois dernier au Nigeria que les associations et coordinations des femmes du Burkina Faso, avec la présence de la ministre de la promotion de la femme et du genre, Nestorine SANGARE ont marché ce jeudi 22 mai 2014, à Ouagadougou. Une marche, qui selon ses promotrices est non seulement un mouvement de soutien aux parents des victimes, mais une exhortation de « libération rapide » des détenues et surtout un appel au respect des Droits humains.

la représentante des associations et coordinations des femmes, Benjamine DOUAMBA.
la représentante des associations et coordinations des femmes, Benjamine DOUAMBA.

De la Place de la Nation au Rond-point des Nations-Unies de Ouagadougou, les femmes en foulards de couleur marronne pour la plupart et tout en marchant ensemble, ont inscrit des messages sur des affiches exprimant notamment leur contrariété face au sort des violentées : « Non aux violences faites aux femmes et aux filles !, Haro sur les prédateurs des droits des filles au Nigeria et partout dans le monde !, Rendez-nous nos filles ! Toutes innocentes, elles ne méritent pas ce sort ! ».

Et Après environ une heure de marche, les protestataires sont parvenues au Rond-point des Nations-Unies où elles furent une déclaration ouverte avant d’être accueillies par l’ambassadeur du Nigeria au Burkina Faso, David G. BALA.

Déclaration remise au premier responsable du Nigeria au « pays des hommes intègres »

Les marcheuses ont remis un « pronunciamiento » à l’ambassadeur du Nigeria, David G. BALA, indiquant leur indignation face à l’enlèvement des lycéennes par la secte Boko Haram, mais également leur engagement à accompagner l’ambassadeur et tous quant au respect des Droits humains en Afrique et partout dans le monde.

l’ambassadeur du Nigeria, David G. BALA recevant la déclaration faite par les femmes.
l’ambassadeur du Nigeria, David G. BALA recevant la déclaration faite par les femmes.

Quant à la représentante des associations et coordinations des femmes, Benjamine DOUAMBA, elle « exige au nom de toutes les femmes du Burkina Faso, la libération sans conditions des détenues et la réouverture des écoles afin de leur permettre de poursuivre les études en sécurité ».

« Si nous voulons que demain, aucune fille ne soit encore enlevée, tous les hommes et femmes doivent se mobiliser pour dénoncer les actes destructeurs de Boko Haram et le mettre hors d’état de nuire », a-t-elle poursuivi.

Noufou KINDO

Burkina 24

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Noufou KINDO

@noufou_kindo s'intéresse aux questions liées au développement inclusif et durable. Il parle Population et Développement.

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