Fonds d’appui aux initiatives des femmes : le calvaire à la Maison de la Femme de Ouagadougou

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Les frustrations n’ont pas cessé à la Maison de la Femme de Ouagadougou malgré la quiétude appelée par le ministre de la promotion de la femme et le ministre de l’industrie, du commerce et de l’artisanat le 24 mai dernier lors d’une conférence de presse. Ce lundi 26 mai, la Maison de la Femme de Ouagadougou est remplie encore de femmes venues retirer des fiches de candidatures ou se faire élaborer un plan d’affaire. La situation tourne parfois au vinaigre.

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Il était 14 heures à la maison de la femme de Ouagadougou ce 26 mai, et les femmes luttaient contre la chaleur, les répressions des agents de sécurité , les bousculades et les cris de la directrice générale de la promotion de la femme pour se faire une place dans les rangs sans cesse annulés ou déplacés. Les plaintes montent malgré leur acharnement à tenter leur chance.

«Hier nous avons dormi ici, jusqu’à cette heure-ci (presque 15 heures), nous n’avons rien eu. Ils nous disent de nous aligner, puis ils annulent notre rang et vont ailleurs» se plaint une femme en sueur. Elle assure même s’être inscrite comme beaucoup d’autres sur des listes qui ont été annulées aussi par les responsables. D’autres femmes dénoncent une injustice dans l’ordre de passage et le traitement des dossiers.

Les doutes persistent à propos des crédits

«Ils vont aider leur proche. Depuis que nous sommes là, des gens viennent après nous et gagnent. Ce sont des affaires seulement» soupçonne une autre. Adeline Sebogo elle, semble s’être résignée aux dures conditions. «Ce n’est pas facile mais que le meilleur gagne» lance-t-elle sur un ton de dépit. Elle affirme faire des va et vient entre son domicile et la maison de la femme depuis la semaine dernière. Néanmoins, elle émet des doutes.

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Adeline Sebogo  » Que le meilleur gagne »

«Ils sont capables de nous amener à nous inscrire et nous dire qu’ils ne donneront l’argent qu’après la campagne (présidentielles de 2015)» se justifie—t-elle. Une autre préconise des solutions pour l’amélioration de leurs conditions dans cette première phase de dépôt des dossiers de candidatures.

«Que la sécurité mette les femmes en ligne pour qu’on puisse s’inscrire(…) le minimum c’est d’appeler nos noms inscrits sur les listes. Chaque quartier devait avoir un lieu»

Aboubacar Okana Lougué, opérateur de plan d’affaire a quant à lui, a soulevé une part de responsabilité des femmes. Il leur a conseillé de prendre les vraies informations au bon endroit pour s’inscrire sans incidents et éviter les arnaqueurs. Madame Kiélem Justine directrice générale du ministère de la promotion de la femme et la directrice régionale présentes sur les lieux ont refusé de s’exprimer à propos des plaintes des femmes.

Mouniratou LOUGUE
Pour Burkina24

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Un commentaire

  1. vous allez abandonner vos activit?s, vous bousculer vous n'aurez jamais de credit sans aval ou autre garantie.jusqu'? quand cette naivet? et le peu d'esprit critique des masses.SEULE LA LUTTE LIBERE

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