« Homicide » du juge Nébié : La Justice mise devant ses responsabilités

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Cette semaine a été marquée, indéniablement, par le meeting de l’opposition politique au Stade du 4-Août, ce 31 mai 2014. Le « non au référendum » a été exprimé de façon retentissante. Mais cinq mots ont également ébranlé le stade du 4-Août : « Justice pour le juge Nébié ».

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Après le syndicat des magistrats qui réclame la lumière sur l’affaire, voici l’opposition qui s’en accapare, soutenue par les milliers de Burkinabè qui étaient dans la plus grande cuvette du Burkina, ce samedi-là.

Tous les yeux sont désormais tournés vers l’appareil judiciaire. Une fois de plus, dans l’histoire parfois tumultueuse du Burkina, le troisième pouvoir est appelé à jouer son rôle.

Les projecteurs sont d’autant plus braqués sur elle qu’il lui est demandé de faire la lumière sur « l’homicide volontaire » (selon les termes du procureur Wenceslas Ilboudo) sur un de ses membres. Et pas n’importe lequel. Le juge Salifou Nébié était membre de l’instance judiciaire suprême du Burkina, le Conseil constitutionnel.

Cette appartenance à cette institution, dans le contexte actuel, ne peut que canaliser toute l’attention et  nourrir bien des passions. Pour éviter les rumeurs préjudiciables et interprétations hâtives, le mieux serait d’élucider cette affaire au plus tôt.

Il appartient donc au bras policier de l’appareil judiciaire d’accélérer dans l’efficacité les investigations sur ce dossier afin de présenter au plus tôt devant les collègues du défunt, les auteurs de cet « homicide volontaire ».

→ (Re) Lire :  DÉCÈS DU JUGE NÉBIÉ : « C’EST UN HOMICIDE VOLONTAIRE », SELON LE PROCUREUR

Cela suppose que l’appel à témoins lancé par le Procureur ce samedi 31 mai soit entendu et que tous ceux qui pourraient aider à donner un coup de fouet à l’enquête se confient à la section recherche de la gendarmerie de Ouagadougou.

En attendant, cette affaire vient montrer le manque de moyens de certains services du Burkina. Il est en effet malheureux que le pays doive faire appel à un médecin-légiste étranger et à importer le matériel adéquat pour faire une autopsie. Cela prouve que les priorités sont nombreuses au Burkina Faso.

Elle révèle également l’insécurité dans laquelle vivent les magistrats au Burkina. Pour des hommes investis d’une telle responsabilité, une attention particulière leur devrait être réservée, notamment leur sécurité.

Pour revenir au dossier du défunt juge constitutionnel,  il est évident que le Burkinabè suivra de près le traitement qu’en fera la Justice. Il n’est pas trop exagéré de dire qu’une fois de plus, elle joue gros sa crédibilité, déjà mal en point.

La Rédaction

 

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Rédaction B24

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5 commentaires

  1. Nous, on veut voir clair dedans et que les coupables soient punis. Ce procureur qui parle d’homicide volontaire et qui dit qu’il ne sait pas s’il s’agit d’un assassinat qu’ils vont attendre un expert fran?ais pour le dire, soi-disant que le mat?riel n?cessaire n’existe pas au pays. Vous allez voir, ici l?, on va tous se juger, tout le monde paiera son crime.

  2. monsieur le journaliste, il n’y a pas de hi?rarchie entre les trois(03) pouvoirs.La justice n’est donc pas le troisi?me parmi eux m?me si manifestement elle est n’est pas consid?r?e pour ce que vous savez.en outre, la s?curit? des magistrats n’a jamais ?t? une pr?occupation pour les d?cideurs qui veulent toujours avoir une justice aux ordres et peureuse!c’est ?a la r?alit? au Faso.

  3. Tres bien dit .oui on suit de pret cette affiaire .

  4. ca c,es le proces d notr justice qi es lancee,a tord ou a raison bcp d cas d ce typ sont ds vos tirroir?ici vous reconaisez osi une main humaine-preuv q ca n,ariv pa q,au autr,on vou regard-

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