La défense de la Constitution est gage d’une démocratie forte, selon Mushingi

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En prélude à la célébration du 238e anniversaire de l’indépendance des Etats-Unis d’Amérique (USA) prévue le vendredi 4 juillet prochain à Ouagadougou, l’ambassadeur des USA au Burkina, Dr Tulinabo MUSHINGI, a échangé le mardi 1er juillet avec la presse. Il a été question de communiquer autour de sa tournée américaine à travers les 13 régions du Burkina et de discuter sur un certain nombre de sujets ayant trait à l’actualité du pays.

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« Il était important de montrer que le gouvernement américain est présent dans toutes les 13 régions du Burkina, parfois à grande échelle (comme dans la Boucle du Mouhoun), et parfois par présence ciblée », a dit l’ambassadeur des USA au Burkina, Dr Tulinabo MUSHINGI, rapportent nos confrères.

Après avoir tâté la réalité sur le terrain, l’ambassadeur américain a confié aux journalistes qu’il y a souvent une grande différence entre ce qui est dit dans les livres et la réalité du terrain.

En fait, après avoir parcouru ces milliers de kilomètres à la découverte du « Burkina réel », monsieur MUSHINGI s’est dit impressionné par l’accueil chaleureux des Burkinabè, leurs capacités humaines, leur sens du développement, et leur patriotisme.

Il a aussi fait savoir la détermination du « Pays de l’oncle SAM », indépendant en 1776, à travailler avec le Burkina pour produire des résultats intéressants.

Tulinaba Mushingi, le 20 juin 2014 à l'ISIG International (© Burkina24)
Tulinaba Mushingi, le 20 juin 2014 à l’ISIG International (© Burkina24)

Parlant de la situation sociopolitique au « Pays des Hommes intègres », le diplomate a déclaré qu’il pense qu’elle est dynamique, même si la température est quelque peu montée ces derniers temps.

Tulinabo MUSHINGI a rappelé que la démocratie est un processus et non un état final. Des élections libres, justes et transparentes, sont les marques d’un tel processus. «La démocratie est un processus, pas un état final et des élections libres, justes et transparentes sont la marque de ce processus», a-t-il dit, selon L’Observateur Paalga.

Du respect de la Constitution, l’ambassadeur a juste emboîté le pas de son mandat. «Pour être réussie, la construction d’une démocratie forte exige des institutions fortes», pense-t-il, car pour lui,  «une démocratie se trouve renforcée quand les gens montrent du respect pour leur nation et leur gouvernement, lorsque le processus constitutionnel est bien exécuté et défendu par ce gouvernement». 

A travers ses rencontres avec des partis politiques de la Majorité comme de l’Opposition, l’ambassadeur américain a avoué leur avoir livré le même message, celui de la paix, de la cohésion, de l’amour.

Le représentant de Barack OBAMA au Burkina Faso a également indiqué aux hommes de médias qu’il n’y a pas de militaires américains au Nord du Burkina.

Noufou KINDO
Burkina 24
 
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Noufou KINDO

@noufou_kindo s'intéresse aux questions liées au développement inclusif et durable. Il parle Population et Développement.

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5 commentaires

  1. la constitution est un tout. Dans ces dispositions, elle ne fait toujours pas la part belle a tout le monde; cependant nous devons tous la respecter. Ceci ?tant, la constitution du Burkina Faso pose le probl?me de la pr?sidence du Faso, et non du locataire sp?cialement et exclusivement.C’est ainsi que les diff?rentes r?visions qui ont eu lieu n’ont pas r?solu l’?pineuse question de l?alternance que clame une partie de l’opposition. C’est dire que si cette question n’est pas port?e a la sanction du peuple, elle reviendra t?t ou tard. Aussi, le Burkina Faso ne peut pas a chaque fin de r?gne d’un pr?sident courir le risque de voir une partie de la population demander la r?vision de l’article qui l?emp?che de se repr?senter. A titre d’exemple l’article 37 ? ?t? plus de deux fois r?vis?e mais n’a pas trouv? une solution a la question qui divise le peuple en deux camps. C’est pourquoi, il appartient a un gouvernement responsable de ne pas se laiss? ?mouvoir par les diff?rents camps qui s’opposent. Un gouvernement responsable doit se saisir des attentes de la population et au regard des dispositions que lui offrent la constitution s’en tenir a ses dispositifs. C’est au peuple que revient le choix du type de soci?t? dans laquelle il veut vivre et, de la personne a qui il veut confier sa destin?e pour une p?riode donn?e. C’est cela que doit d?fendre un gouvernement responsable. Refuser qu’une partie du peuple dicte sa loi sur une autre; fut-telle minoritaire ou majoritaire. Une nation n’a pas besoin seulement d’institutions fortes mais, aussi de responsables forts qui font fonctionner ses institutions et qui ne se d?binent pas quand a leur travail a un moment donn? de leur passage dans la vie de leur nation.

  2. Grand merci ? Son Excellence pour avoir parcouru toutes les 13 r?gions du Burkina Faso pour s?impr?gner des r?alit?s que vivent les habitants du pays. Le peuple du Burkina Faso est un peuple courageux et travailleur, ?a presque tout le monde le sait. Le probl?me au Faso, c?est nos dirigeants, nos politiciens qui ne se g?nent pas de profiter de l?ignorance, de la mis?re du peuple pour l?exploiter ? fond pour leurs propres int?r?ts. Malheur ? tous ceux qui exploitent le peuple ! L?autre gros probl?me que le peuple vit actuellement, c?est la folie des militants et cadres du CDP qui s?ent?tent ? faire un coup de force ? notre constitution afin que le Pr?sident Compaor? soit toujours candidat aux ?lections de 2015 alors qu?il a ?puis? tous ses mandats et qu?il a m?me fait plus ( 2 x 7ans plus 2 x 5ans). Nous avons toujours v?cu en parfaite harmonie ici au Faso et voil? qu?avec cette tentative de coup de force par un r?f?rendum honteux, nous sommes divis?s et on se guette en chien et chat. Ce qui ne nous rassure pas des lendemains meilleurs. Tout peut basculer d?un moment ? l?autre si cette folie des autres continue alors qu?ils ont plus de 10 hautes personnalit?s qui sont pr?sidentiables pour les ?lections de 2015. Vivement que Son Excellence et son pays nous viennent en aide.

  3. Il est temps que son excellence envoie un message franche au pr?sident OBAMA afin de lui dire la v?rit? sur le r?gime du pr?sident Compaor? qui tue quand il veut, ou il veut, qui il veut. Il est imp?ratif que l?ambassadeur des Etats Unis avertisse a l?opinion internationale la magouille et le tripatouillage qui se pr?pare pour enterrer un article de loi qui prot?ge un peuple meurtrie par un assassin qui essaye de s??terniser au pouvoir. Ce qui est s?r son excellence Mr. l?ambassadeur des USA au Burkina n?est pas sourd ni aveugle, il est l??il et l?oreille d?OBAMA au pays des hommes int?gres.

  4. En tout cas, c’est un vrai homme au Burkina Faso que le pays doit en profiter pour reussir.

  5. Quelhomme, quell diplomate!!!! Courage et bon vent a lui, aux USA et au Burkina Faso.

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