Ministère de l’économie et des finances : Sit-in dans la rue

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Le SYNAFI (Syndicat national des agents des finances), soutenu par la coordination des syndicats du ministère de l’Economie et des Finances,  a  bien observé le sit-in prévu ce  31 juillet 2014, mais dans la rue.

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Le sit-in observé aujourd’hui 31 juillet s’est pratiquement tenu dans la rue passant devant le Ministère de l’Economie et des Finances (MEF).

Comme il fallait s’y attendre,  le Ministère a pris des précautions pour appliquer la décision prise d’interdire toute manifestation au sein du département, « jusqu’à nouvel ordre » (en savoir plus).

La cour et le bâtiment du ministère ont donc été très tôt pris d’assaut par la CRS avant même l’arrivée des agents. Les policiers postés à l’entrée filtraient les entrées et refoulaient les individus identifiés comme manifestants.

Certains manifestants ont cependant pu s’infiltrer au sein du ministère pour essayer de tenir le sit-in. Mais ils ont vite réintégré leurs bureaux, dissuadés par le gaz lacrymogène.

A la fin du sit-in, les manifestants n'ont pas pu regagner leur lieu de travail (© Burkina 24)
A la fin du sit-in, les manifestants n’ont pas pu regagner leur lieu de travail (© Burkina 24)

Le secrétaire général du SYNAFI, Mohamed Savadogo,  estime que cette interdiction est « anticonstitutionnelle ». «Quand on dit un sit-in,  cela se passe dans le lieu  où on travaille», est-il convaincu.

Et au vice-président de la coordination, Séini Koanda de dire que «  le problème n’incombe pas qu’aux agents du Ministère de l’Economie et des Finances. Si le MEF arrive à atteindre ses objectifs, d’autres ministères lui emboiteront le pas.  S’ils ne lèvent pas leur mot d’ordre,  nous continuerons. »

A 11h, heure prévue pour l’arrêt du sit-in, les responsables de la coordination ont demandé aux agents de reprendre le service.

Mais les manifestants n’ont pu entrer dans leur lieu de travail, interdits par les forces de l’ordre. Ils ont fini par se disperser sans autre anicroche, les responsables de la coordination se disant se réserver le droit de donner une suite à leur lutte.

Reveline SOME
Burkina 24
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Rédaction B24

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5 commentaires

  1. walla? malgr? vos fond commun ( discriminatoir et illegitim ) k vs percevez,continuez seulemt comm l budget d l etat c pour vous seul on verra.bn courage

  2. Tr?s bonne s?curit? de la part de la CRS,si ces personnes ne veulent pas n?gocier avec le gouvernement et pensent que cette m?thode de lutte qu’ils ont adopt?s est la bonne;
    alors j’encourage la CRS a les mat?s correctement.
    C’est quelle sales comportement ?a!on dirait m?me pas des intellectuels?
    C’est de l’incivisme de leur part.

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