Ebola selon les réseaux sociaux !

La fièvre hémorragique Ebola fait des ravages en Afrique de l’Ouest.  Plus de 1 000 morts. Elle est véritablement dangereuse. L’un des moyens de l’éviter, c’est de ne pas toucher ou entrer en contact avec un malade. Les  Ivoiriens, comme avec la Grippe Aviaire par le passé, ont trouvé un moyen de s’en gausser, surtout sur les réseaux sociaux.

Par exemple, se saluer en se serrant la main étant un moyen de contagion, certains ont trouvé la parade pour conserver la vieille bonne chaleur humaine africaine  : se cogner les fesses !  Ce sont les femmes burkinabè qui vont trouver de quoi en rire.

Une autre photo, qui tourne Ebola en bourrique, est un jeune homme la tête entièrement couverte avec un sachet plastique, pendant que ses mains et ses pieds sont emprisonnés de la même manière. Tout « ça là » pour saluer son ami qu’il soupçonne d’être atteint d’Ebola !

Mais la vidéo qui  fait le plus rire c’est cette petite fiction tournée avec comme fond de musique, l’un des titres de l’artiste nigérian, Davido.

En effet, sur la vidéo, deux jeunes gens sont sur le point de se saluer lorsqu’ils stoppent brusquement devant une caricature d’Ebola entre eux.

Ils font marche-arrière en esquissant « skelewu », le  pas de danse célèbre du non moins renommé Davido,  (la vidéo officielle a reçu plus de 5 millions de visites).

Lire la vidéo ici  : cliquez

De la sensibilisation, peut-être, mais qui n’arrêtera pas la cruauté de la maladie. La vidéo est d’ailleurs réaliste : « Tous contre Ebola, même si on n’y peut rien encore« . Mais au moins, le rire adoucit-il la maladie !

Sur les réseaux sociaux, la bataille de la sensibilisation a débuté dès les premières heures de sa « récidive » en Guinée. Des groupes de discussion ont été crées. Cas au Burkina de « Halte au virus Ebola au Burkina Faso », qui compte à ce  jour 550 membres. Ce même groupe avait initié une campagne pour réclamer l’application du sérum expérimental américain en Afrique.

Ebola est donc prévenu. Ce n’est pas sur les réseaux sociaux qu’il passera…