Abdoul Karim Nikièma joueur SOA (Côte d’Ivoire): « Je veux être un pion important de la SOA »

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L’ancien joueur de l’ASFA Yennenga, Abdoul Karim Nikièma, formé au centre Feyernoord du Ghana, désormais joueur de la Société Omnisport de l’Armée (SOA) de la Côte d’Ivoire était de passage à Ouagadougou en vacances. Avant son retour, Abdoul Karim Nikièma dit « Soko », s’est confié sur ses ambitions pour la nouvelle saison avec le club ivoirien.

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Burkina 24  (B24) : Comment s’est déroulée ta première saison avec la Sociétaire Omnisport de l’Armée (SOA) ?

Abdoul Karim Nikièma (A.K.N) : Ma saison était acceptable. Je n’ai pas trop joué. J’ai joué 7 ou 8 matchs parce que lorsque je suis arrivé, j’avais quelques soucis de papiers. Ce qui a fait que j’ai débuté un peu tard le championnat.

Nous avons remporté la Coupe de la Ligue. En championnat, l’équipe a très bien démarré mais nous avons laissé beaucoup de points lors de la dernière journée. Il y a beaucoup de jeunes dans l’équipe et nous n’avons pas tenu le coup. Mais j’espère que la saison qui va commencer, nous allons mieux faire.

B24 : Après des vacances paisibles, tu t’apprêtes à rejoindre Abidjan et la SOA. Quelles sont tes ambitions cette année avec le club ?

A.K.N: Je n’ai pas passé des vacances paisibles. Mon entraîneur Maxime Gouaméné m’a donné un programme que j’ai suivi rigoureusement. C’est un coach rigoureux qui n’aime pas les tricheurs. J’ai fait quelques exercices pendant ces vacances. J’ai donc passé des vacances studieuses. Mes ambitions cette année, C’est de confirmer ma place au sein de cette équipe. Je veux être un pion important de la SOA. J’espère réaliser cela par le travail.

B24 : C’est bien Maxime Gouaméné qui t’amené à la SOA. Comment se sont passées les tractations pour que tu atterrisses dans ce club ?

A.K.N : J’ai connu Maxime Gouaméné à l’ASFA Yennenga. Il me parlait de l’ASEC d’Abidjan. Il voulait me faire aller là-bas parce qu’il venait de ce club. Malheureusement, il y a eu des complications entre lui et l’ASFA Y. Quand il est parti il comptait toujours sur moi. Mais après, j’ai fait un tour du côté de l’Italie.

On s’était un peu perdu de vue. Quand je suis revenu, il s’est renseigné sur ma situation. Je lui ai fait savoir que je n’avais pas de club. Alors il m’a demandé de le rejoindre parce qu’il venait de signer avec la SOA. Moi je n’ai pas réfléchi. J’ai sauté sur l’occasion parce qu’il avait confiance en moi. Il m’a tenu à l’ASFA Y et il me connait bien.

B24 : Comment se passent tes relations avec Maxime Gouaméné ?

A.K.N : Nos relations sont bonnes. En dehors du terrain, il se comporte en grand frère avec ses joueurs mais sur le terrain, il est très sérieux, rigoureux. Il est très respecté en Côte d’Ivoire et j’ai ce même respect pour lui.

B24: Quelle comparaison tu fais entre le championnat  ivoirien et celui burkinabè ?

A.K.N : En Côte d’Ivoire, le jeu est plus technique. Le championnat burkinabè est athlétique et musclé. Il faut donc être costaud alors qu’en Côte d’Ivoire, on aime bien les techniciens. Je me suis donc intégré facilement.

B24 : Comment s’est passé ton intégration avec l’équipe ?

A.K.N : J’ai des coéquipiers formidables. Dès mon arrivée, ils m’ont facilité l’intégration. Ils m’ont soutenu. On se donne des conseils et ils sont vraiment sympas. C’est une chance pour moi d’avoir des coéquipiers comme eux. Nous sommes une équipe jeune et cela fait que nous nous entendons bien.

B24 : Les conditions financières sont-ils intéressantes ?

A.K.N : On n’a pas des salaires mirobolants mais on ne se plaint pas. Le salaire qu’on nous propose est mieux qu’au Burkina.

B24 : La SOA c’est un tremplin pour toi. N’est-ce pas?

A.K.N : On s’est fixé cette année un objectif d’être champion de la Côte d’Ivoire. Je veux aider mon entraîneur à atteindre cet objectif pour lui prouver qu’il a eu raison de me faire confiance. Personnellement, je souhaite faire une bonne saison qui puisse me permettre de jouer dans un club supérieur à la SOA. J’ai un rêve d’enfant qui est de jouer avec les Etalons. Je sais que je dois travailler pour y arriver. Le travail commence maintenant.

Propos recueillis par Boukari OUEDRAOGO
Burkina 24
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