L’UNIVERSITICC 2014 pour booster le secteur culturel au Burkina

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Le Ministère de la Culture et du Tourisme a réuni une soixantaine d’acteurs culturels burkinabè à Koudougou du 1e au 5 septembre derniers, à l’occasion des premières Universités des Industries Culturelles et Créatives (UNIVERSITICC). Entre échanges et ateliers de formation, de grandes questions ont été soulevées dans le but d’améliorer les rendements de différentes branches du secteur culturel.

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Ils sont nombreux, les acteurs culturels, à convenir que la culture constitue la plus grande richesse de l’Afrique et surtout du Burkina. Cependant force est de constater que cette richesse est sous exploitée et on en tire très peu de bénéfice. Pour alors apporter des solutions et tenter de rattraper ce manque à gagner, la Direction de la Promotion des Industries Culturelles et Créatives (DPICC) du Ministère de la Culture et du Tourisme a pris sur elle de renforcer les outils des acteurs du secteur afin qu’ils fournissent de meilleurs résultats.

Le projet UNIVERSITICC a donc été mis en place et se réalisera en 3 étapes réparties sur 3 ans, afin de toucher toutes les branches du secteur. Le ministre de la Culture et du Tourisme Baba Hama, pour qui ces universités sont une réponse à un besoin longtemps exprimé par les hommes de médias, a souhaité que l’impact des différentes formations puisse se ressentir sur le travail quotidien de chaque journaliste, dans le sens d’une émergence des industries culturelles.

LE Ministre de la Culture et du Tourisme répondant aux questions des journalistes lors de la cérémonie de lancement. ©Burkina24
LE Ministre de la Culture et du Tourisme répondant aux questions des journalistes lors de la cérémonie de lancement. ©Burkina24

Les premières universités sont la première étape du projet, avec des objectifs assez précis. Il s’agissait d’abord de raffermir les connaissances de l’ensemble des participants sur les politiques publiques des Industries Culturelles et créatives. Puis trois groupes ont été formés pour : affuter la plume des hommes de média en techniques d’écriture, de critique d’art et d’analyse des faits culturels ; renforcer les capacités en technique d’élaboration de plan d’affaires chez les entrepreneurs culturels, et développer les outils d’exécution de stratégie de développement des industries culturelles pour les cadres de l’administration culturelles.

En dehors des salles de formation, les participants ont pu bénéficier des échanges les uns avec les autres. Des actions en coulisses très importantes tels que les chauds et interminables débats dans lesquels excellent les ‘’accélérateurs de business’’, comme aiment à se faire appeler les promoteurs culturels. Ils ont même invités tous les ‘’étudiants’’ autour d’une table bien garnie, pour, selon eux, lever les barrières et dissiper les appréhensions qu’on a sur eux.

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Les acteurs culturels en pleine discussion entre deux ateliers de formation. ©Burkina24

La fin de la formation, le vendredi 5 septembre, a été marquée par la remise des diplômes aux participants, en présence du Directeur Régional de la Culture et du Tourisme du Centre-Ouest et de Jean Claude DIOMA, Secrétaire Général du Ministère de la Culture et du Tourisme. La cerise sur le gâteau a été la visite touristique au palais royal de Yissouka, qui est toujours en construction mais est déjà un régal pour les yeux et un lieu chargé d’histoire.

Critique n’est pas critique

En passant, ouvrons une parenthèse pour faire la lumière sur une expression : la critique. Elle est souvent mal comprise, tant chez les lecteurs que chez les hommes de média, et occasionne parfois de sérieux malentendus. Il faut savoir faire la différence entre la critique, qui désigne le fait de blâmer ou mal parler d’une personne, et la critique qui consiste en l’art de juger les productions artistiques.

C’est cette dernière définition qui a particulièrement intéressé les vingt journalistes culturels pendant la semaine qu’ont duré les UNIVERSITICC. Avec les formateurs Alcény Barry et Cyr Pagnim Ouédraogo, ils ont appris à mieux traiter les œuvres artistiques, de la musique à la littérature en passant par le cinéma. Les échanges ont été très fournis et les participants se sont réjouis des connaissances acquises.En passant, ouvrons une parenthèse pour faire la lumière sur une expression : la critique. Elle est souvent mal comprise, tant chez les lecteurs que chez les hommes de média, et occasionne parfois de sérieux malentendus. Il faut savoir faire la différence entre la critique, qui désigne le fait de blâmer ou mal parler d’une personne, et la critique qui consiste en l’art de juger les productions artistiques.

Selon Alcény Barry,  « En réalité, ce qui était important dans cette formation, c’est le partage d’expérience. J’étais surpris par la qualité des interventions, des productions et surtout par l’ouverture et la réceptivité des participants. On sentait vraiment qu’il y avait une attente à cette formation et une véritable motivation ; je suis sûr que c’est une bonne graine qui a été semée et qui va sans doute se ressentir positivement au niveau des différentes rédactions. »

 Stella Nana
De retour de Koudougou
Burkina 24
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