Denrées périmées : 300 cartons de jus dans les filets de la police municipale

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Les produits périmés continuent d’empester le marché burkinabé, malgré la loi n° 022 AN du 24 mai 2005 portant code de l’hygiène publique qui en interdit l’importation, la production, la commercialisation, ou la distribution sous peine d’une amende  variant de 50 000 à 200 000 F CFA, et un emprisonnement allant d’un à trois mois. Le 9 octobre dernier, la police municipale de Ouagadougou, a présenté à la presse, un lot de jus frelatés, saisis à la gare de l’Est.

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Des échantillons de la saisie : sur la bouteille sans étiquette, on voit clairement que le jus est décanté, foncé à la base, avec un liquide clair au dessus, signe de la péremption; en plus des étiquettes falsifiées déposées à coté
Des échantillons de la saisie : sur la bouteille sans étiquette, on voit clairement que le jus est décanté, foncé à la base, avec un liquide clair au dessus, signe de la péremption; en plus des étiquettes falsifiées déposées à coté

Au total ce sont 7 200 bouteilles de jus de mangues et d’ananas qui ont été retrouvées sur instruction du directeur de la santé, dans un conteneur à la gare de l’Est, à la suite d’une dénonciation anonyme. Ces produits périmés depuis mars 2014, ont été retrouvés en présence d’étiquettes falsifiées de mars 2015 et mars 2016, destinées à remplacer celles qui sont expirées. Une pratique dangereuse, à conséquences néfastes sur la santé.

«Les produits avariés sont toxiques et engendrent des risques d’intoxication alimentaire et d’insuffisance rénale qui a besoin de dialyse à la phase terminale », a affirmé le docteur Albert Dar Francis Somé directeur de santé de la commune de Ouagadougou. Malheureusement, la population ne relie pas toujours ces conséquences sournoises à la consommation de ces produits.

Les 5 équipes dont dispose la direction de la santé effectuent au quotidien des sorties de contrôle. La brigade cycliste aussi se saisit de certaines informations, qu’elle amène au commissariat pour vérification.

De même, certains « éléments » ont pour mission le contrôle des produits en vente dans les marchés. Mais l’insuffisance des ressources humaines disponibles nécessite la collaboration des populations.

De la gauche vers la droite, Dr Somé Dar Francis Albert, directeur de la santé de la commune, l'inspecteur Ouedraogo Jean Mari, directeur adjoint de la police municpale, et Boukaré Tapsoba, chargé des plaintes à la ligue des consommateurs
De la gauche vers la droite, Dr Somé Dar Francis Albert, directeur de la santé de la commune, l’inspecteur Ouédraogo Jean Mari, directeur adjoint de la police municipale, et Boukaré Tapsoba, chargé des plaintes à la ligue des consommateurs

« Il faudrait toujours prendre le soin de vérifier les dates inscrites sur les bouteilles avant de procéder à la consommation », a conseillé l’inspecteur Jean Mari Ouédraogo, directeur adjoint de la police municipale. Il s’agit de la date de production et celle de péremption. De même, les fautes et la différence des caractères d’écriture sur la même étiquette, la couleur plus foncée de l’étiquette, l’aspect plus volumineux ou décanté du produit sont des signes de contrefaçon.

Les éventuels consommateurs sont donc priés en cas de doute sur un produit, d’aviser la ligue des consommateurs, les services d’hygiène, la direction de la santé publique ou les secrétariats de sécurité publique, afin qu’ils produisent à des vérifications.

Mouniratou LOUGUE
Burkina 24
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11 commentaires

  1. Eh bien ! Attendons de voir quelle sanction sera afflig?e ? son auteur pour savoir r?ellement qui encourage ces pratiques… J’ai oubli? une chose, tout est modifiable dans notre cher pays… Que le bon Dieu nous garde seulement.

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