La mobilisation anti-Compaoré au-dela des frontières du Burkina

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L’opposition à la modification de l’article 37 au Burkina Faso enregistre de nombreux soutiens au-delà des frontières. A un moment décisif de ce bras de fer, les voix s’élèvent d’un peu partout dans la sous-région et grâce à l’internet, pour contester le projet de retoucher la constitution.

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Plus que jamais, le bras de fer autour de la modification de l’article 37 mobilise des forces au-delà du Burkina Faso. On savait déjà très mobilisée la diaspora burkinabè. On avait aussi déjà vu des mouvements citoyens d’ailleurs s’afficher aux côtés de certains mouvements burkinabè contre le projet du président Blaise Compaoré et son camp.

Maintenant,  il faut compter avec la détermination de citoyens d’ailleurs, actifs surtout sur internet et les médias traditionnels.

Plusieurs activistes du web se sont lancés dans une campagne généralisée en défaveur de ce que beaucoup qualifie de « tripatouillage constitutionnel » et auquel les populations entendent s’opposer jusqu’au bout.

Les Sénégalais semblent avoir fait leur cette lutte, forts de l’expérience que ce pays a vécu en 2012 et qui a contribuer à l’alternance dans le pays Wade, alors que ce dernier avait aussi nourrit jusqu’au bout un projet similaire à celui que nourrit le président Compaoré. Sur les ondes de RFI, Fadel Barro, du mouvement Yen a marre a justifié en ces termes la mobilisation qui passe aussi par une pétition en ligne: « si on laisse le régime burkinabè perpétrer ce parjure, on ouvre la brèche qui autorisera beaucoup d’autres régimes à s’y engouffrer »

Ce n’est pas maintenant que le mouvement Yen a marre s’implique dans cette lutte. Bien avant, aux premières heures du Balai citoyen, les leaders du mouvement ont été présents à plusieurs occasions à Ouagadougou pour soutenir leurs frères.

D’autres mouvements actifs sur le net ont rejoints récemment la lutte. C’est le cas du blogueur sénégalais Cheick Fall et sa Ligue d’activistes et blogueurs africains.

Sur le réseau social Facebook, alors que le sujet inonde les fils d’actualité, pour la plupart en défaveur de la révision, ont peut lire des posts d’activistes d’ailleurs. Un concept est même né « #TousBurkinabè » et fais des adeptes notamment au Sénégal. Pour certains, c’est la seconde révolution burkinabè, après celle d’Août 1983.

 

#AgoD #TousBurkinabé La révolution vue de l’extérieur.

Une photo publiée par Mouhamed Moriba (@moribacisco) le Oct. 10, 2014 at 7:03 PDT

Et pour tous ces activistes, il s’agit bien sûr d’une solidarité avec le peuple burkinabè, mais aussi un engagement pour une nouvelle Afrique. Parce qu’au-delà du Burkina, c’est toute l’Afrique qui est concernée par cette question de révision constitutionnelle.

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Justin Yarga

Journaliste web qui teste des outils de Webjournalisme et datajournalisme, Media strategy consultant.

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4 commentaires

  1. Restes chez toi peureux. Moi je suis femme mais je vais aller d?fendre mon pays

  2. dites aux Senegalais qu’il s’occupent de leurs affaires , nous on sait faire le choix qui nous arrange

  3. HALTE ? la VIOLENCE ! laisser tomber ?a ?chouer .la violence ne fera pas partir Blaise .Vous ne ferai que mettre la vie des burkinab?s en danger .Laisser les honn?tes citoyens vaquer librement ? leurs occupations .

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