Sécurité : La mesure de couvre-feu globalement bien observée

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La coordination du commandement opérationnel est globalement satisfaite de l’observation de la mesure de couvre-feu. C’est l’appréciation faite par l’État major général adjoint de la Gendarmerie, en réunion de débriefing avec ses hommes, le matin de ce samedi 8 novembre 2014.

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Malgré quelques interpellations dans la capitale, la mesure de couvre-feu qui prévaut sur le  territoire burkinabè depuis le 31 octobre est bien observée. Et si les choses évoluent positivement, la mesure pourrait ne plus durer longtemps, ont laissé entendre les responsables de la gendarmerie. Il s’agit cependant d’une mesure politique et sa levée appartient aux autorités politiques qui apprécieront.

Chargée de suivre la mise en œuvre cette mesure, le commandement opérationnel basé à l’État Major général de la Gendarmerie a rappelé qu’il ne s’agit pas d’une mesure de sanction, mais de sécurisation qui donne des résultats satisfaisants.

Il s’agit essentiellement pour les patrouilles, de sensibiliser et de vérifier les identités des personnes qui ne respecteraient pas le couvre-feu, a expliqué le Lieutenant Toé Léwis. Dans le bilan des opérations qu’il a dressé, les patrouilles ont aussi porté secours à des personnes qui en avaient besoin, notamment des femmes enceintes.

Le lieutenant Lewis Toé, responsable des opérations (© Burkina24)
Le lieutenant Lewis Toé, responsable des opérations (© Burkina24)

Les responsables du commandement ont par contre démenti les rumeurs selon lesquelles des personnes auraient été violentées par des forces de sécurité en patrouille.

« Il n’y a pas encore eu un cas avéré de personne violentée à notre connaissance », s’est défendu le Colonel Serge Alain Ouédraogo, Chef d’État major général adjoint et coordonnateur du Commandement opérationnel, invitant toute personne qui serait victime de violence à venir porter plainte.

La plupart des personnes interpellées dans la capitale le sont dans les périphéries de la ville et sont des personnes en état d’ébriété, selon le Lieutenant Toé. Des filles de joie ont également été interpellées et gardées à la gendarmerie de Paspanga.

Décrétée le 31 octobre, par le Lieutenant-Colonel Zida, la mesure de couvre-feu s’est entre temps allégée, passant de 19h-6h, ensuite de 22h-5h à 00h-5h.

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Justin Yarga

Journaliste web qui teste des outils de Webjournalisme et datajournalisme, Media strategy consultant.

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9 commentaires

  1. ?a suffit mtn avc le couvre feu..faut pas aussi kil en profite la…A bobo oar exemple,ils circulent ds des blind?s comme si on etait en etat de guerre et arm?s jsqo dents.de nombreuses personnes se sont fait bastoner.sai ce que je deplore…prkoi ne pas les arreter simplement?au lieu de cela,ils passent a taba les gens…arretez ?a les gars…

  2. Le dictateur Blaise Compaor? doit ?tre juger pour l’assassinat Thomas Sankara – Henri Zongo et Jean-Baptiste Boukary Lingani.

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