Burkina : La Commission de la réconciliation nationale et des réformes est créée

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Le Président de la transition, Michel Kafando, a créé par décret ce 4 décembre 2014, la Commission de la réconciliation nationale et des réformes.

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Conformément à la Charte de la transition du 16 novembre 2014, cette commission est rattachée au Premier ministère dirigé par le lieutenant-colonel Isaac Zida.

La mission de cet organe technique de la transition  est « de restaurer et de renforcer la cohésion sociale et l’unité nationale« . Elle est composée de cinq sous-commissions.

Il s’agit de la sous-commission vérité, justice et réconciliation nationale,  la sous-commission réformes constitutionnelles,  politiques et institutionnelles, la sous-commission réforme électorale,  la sous-commission finances publiques et respect du bien public  et la sous-commission gestion des médias et de l’information.

Réformes. Les attributions, la composition, l’organisation et le fonctionnement de cette commission seront bientôt précisées par un autre décret présidentiel, pris  en conseil des ministres.

Les autorités de la transition, après le départ de  Blaise Compaoré du pouvoir, ont assuré, et ce conformément aux vœux exprimés lors de la rédaction de la Charte de la transition, le document de référence par excellence de la transition, que des réformes seront effectuées dans divers secteurs de la société burkinabè.

Il s’agit de la question de l’armée, qui doit subir une refonte, notamment en ce qui concerne le Régiment de sécurité présidentielle. Le Premier ministre Isaac Zida et le président de la transition avaient déclaré que ces réformes seront faites pour raffermir la cohésion et le caractère républicain de l’armée burkinabè. Les textes législatifs comme la Constitution ou le code électoral sont aussi, et entre autres, susceptibles de faire  l’objet des réflexions de cette commission.

Réconciliation. La question de la justice devrait être également traitée, surtout en ce qui concerne tous les crimes de sang commis sous l’ère Compaoré et non encore élucidés, de même que les circonstances de la mort des martyrs de la Révolution.

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Rédaction B24

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