Togo-Congo : Des réformes constitutionnelles en perspective

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Dans leurs respectifs discours à la Nation, les présidents togolais, Faure Gnassingbé et congolais, Denis Sassou Nguesso ont abordé la question de la modification de leurs constitutions dans le cadre de la limitation de mandat présidentiel.

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Les deux Chefs d’Etat ont été selon plusieurs observateurs « entretenu le flou » sur la question.

Ce fut l’occasion pour Faure Gnassingbé d’annoncer la création d’une commission de réflexion approfondie sur l’adaptation du modèle en vigueur au Togo à ses réalités sociologiques conformément à la huitième recommandation du Rapport de la Commission Vérité Justice et Réconciliation qui souligne la nécessité de régler la question des réformes institutionnelles dans le cadre d’une réflexion.

«Cette commission sera composée d’historiens, de personnalités politiques, de juristes, de sociologues et de représentants de la société civile. Sa mission consistera à proposer dans les meilleurs délais et conformément à l’approche préconisée par la CVJR, un texte de réforme politique, de réforme institutionnelle et constitutionnelle qui tient compte de notre histoire, reflète nos réalités et répond aux aspirations les plus profondes des Togolaises et des Togolais.  Je souhaite vivement que cette initiative contribue à nourrir le débat et à restaurer davantage de sérénité dans ce débat politique», a-t-il déclaré tout en demandant aux acteurs politiques « de faire preuve de retenue, de responsabilité et de dignité ».

Sur les bords du fleuve Congo, Denis Sassou Nguesso  a de façon subtile effleuré la question en insistant sur la légitimité de ce débat qui bouillonne dans la classe politique Congolaise.

« Aujourd’hui, les uns et les autres parlent de l’avenir institutionnel du Congo. Que cela soit dans le droit ou non, je les entends. Je suis heureux qu’à ce sujet, un débat simple et responsable se soit instauré ; que des opinions différentes et divergentes s’expriment librement ; que les convictions les plus assurées s’opposent à de pertinentes objections ; qu’il y ait un camp qui préconise des solutions alternatives et un autre qui prône le statu quo. C’est cela la démocratie », a déclaré le président Denis Sassou Nguesso.

Son opposition considère cette approche comme étant une diversion si l’on s’en tient à la déclaration le mardi 31 décembre dernier du Parti Congolais du Travail, parti au pouvoir, qui a appelé au changement de la Constitution de 2002 pour permettre au président Denis Sassou Nguesso de briguer un troisième mandat en 2016 pendant que la constitution le disqualifie d’office.

Kouamé L.PH. Arnaud KOUAKOU

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