Trafic d’humains : Elle « exportait » des jeunes filles vers le Liban

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La gendarmerie Nationale a lors d’une conférence de presse animée ce samedi 10 janvier 2015 à la gendarmerie de KOSYAM fait le point sur une affaire de traite de personnes du Burkina vers le Liban.

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La gendarmerie nationale a présenté à la presse ce samedi les preuves concernant un trafic de personnes.

En effet, d’après l’adjudant-chef Major Abdoulaye Sawadogo, il s’agit des jeunes filles qui sont recrutées par une femme et qui sont envoyées ensuite vers le Liban pour des travaux ménagers.

Recrutement d’un autre genre. Toujours d’après l’adjudant-chef Major, la recruteuse en question a été arrêtée par la gendarmerie le 07 janvier dernier, après des investigations menées suite à une dénonciation.

« D’après la femme que nous avons arrêtée, une fois qu’elle a une cliente qui est intéressée par son projet, elle fait établir un passeport qu’elle scanne parce qu’elle a un partenaire au Liban. Elle envoi le passeport à son partenaire au Liban, et celui-ci s’occupe du reste de travail pour faire partir la fille vers le Liban » a affirmé Abdoulaye Sawadogo.

Il a par la suite indiqué que les investigations se poursuivent car il y a encore d’autres recruteurs sur le sol burkinabè.

Un Libanais en ligne de mire. « La dame nous a cité un autre partenaire libanais qui est sur place ici mais nous n’avons pas encore pu l’interpeller. Nous sommes dans les investigations pour nous assurer de ce qu’elle nous a dit avant de poursuivre », a souligné l’adjudant-chef Major.

Le capitaine Issa Paré a indiqué que ces trafics ne se font pas seulement vers le Liban mais aussi vers d’autres pays comme le Qatar, la Chine et autres.

Selon les gendarmes, il reste encore des suspects dans leur collimator
Selon les gendarmes, il reste encore des suspects dans leur collimateur

Selon l’une des victimes, les promesses faites en amont du voyage redeviennent un enfer une fois arrivé à destination.

Esclavage. « Elle nous a dit qu’elle a un boulot pour nous au Liban en nous montrant un contrat de travail. Mais arrivées là-bas, nous avons vu que c’était le contraire, c’était de l’esclavage et quand on amène le contrat au bureau on nous dit que le contrat là n’est pas valable soit on travaille, soit on laisse. C’est de l’esclavage quand tu te lèves le matin pour faire le ménage, c’est à minuit que tu vas dormir et tu vas te réveiller à 5h », a témoigné l’une des victimes.

Suicide. Ce n’est pas tout, d’après la victime, les conditions de travail sont tellement infernales qu’il y a des filles qui se donnent la mort pour échapper à cet enfer. Ainsi, elle a lancé un appel aux filles et fils de ce pays de faire attention aux vendeurs et aux vendeuses de rêves.

Mahmoud ABDELRASSOUL (Stagiaire)

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Rédaction B24

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9 commentaires

  1. Je viens dans le m?me ordre id?e que le pr?c?dent. Je ne vois pas du tout ce qu’on reproche ? cette dame. Dans l’aventure il ya toujours l’inconnu et il faut assumer ses responsabilit?s une fois sur place. La dame n’a oblig? personne. La preuve est que les soi-disant victimes prennent le temps de faire leurs passeports ici avant de partir. J’ai pas les preuves mais je sais aussi quelles paient une partie du voyage pour aller. S’il vous pla?t laisser la dame tranquille car je ne pense pas qu’elle ait escroqu? ces filles. Rien d’ill?gal dans son activit

  2. soyons s?rieux les gars,ce que le gendarme a expliquer ? la t?l? nationale je n’ai rien trouver de d’accablant.pour ?tre indign? proposons quelque choses qui puisse retenir les candidats au d?part.au lieu de tout condamner aveuglement.

  3. Il faut aussi voir les conditions des m?mes bonnes ou serveuses ici. C’est pas loin qlqfois de l’esclavage (nombre d’heures de travail, salaires de mis?re et souvent impay?) bref de quoi exposer ces filles aux rapaces. Ce spectacle est si fr?quent au point que ?a fini par ?tre normal. Les marchands d’illusion auront alors de beaux jours encore.

  4. C’est triste, ils traitent nos soeurs comme de la marhandise malheureusement avec la complicit? de Burkinab? cupides. Aucune solidarit? de notre part pour dire non aux abus de cette communaut? ? qui nous avons offert notre hospitalit? et nos soeurs. Quant ? leurs femmes on ne peut m?me pas y regarder.

  5. Je suis outre de voir cette image.Et d’ailleurs je ne considere pas une image,c’est un monument entoure de motos.C’est un coup de gueule que je lance,je ne peux pas comprendre que vous nous publier l’image cachee d’une presumee trafiquante de filles vers le liban.Et vous dites pour necessite d’enquetes.Il faut que vous publiez les images decouverts des delinquants que vous montrez a travers la presse pour que la population puisse vous aider dans vos enquetes.En voyant ces images nous pouvons vous aider a demasquer leurs complices.Ne dites pas a travers vos points de presse que nous demandons a la population de collaborer,c’est plutot vous qui devez creer les conditions d’une collaboration.
    Amicalement votre et merci de m’avoir compris.

  6. illettricit? et la naivet? conduient dans cette situation. Le Liban pays en ruine par la guerre et que les libanais eux-m?me y fuient pour venir en Afrique, des gens sans info ou connaissance prealable du pays peuvent croire qu’il y a du boulot labas!!! Merci encore la gendarmerie nationale burkinab?… Vigilence…

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