SONABHY : La CCVC exige la baisse des prix du carburant

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La coalition contre la vie chère(CCVC) était devant la presse, ce  lundi 19 janvier au centre d’éducation ouvrière. Cette conférence avait pour but «d’interpeller les autorités et prendre à témoin l’opinion publique sur la question de la baisse des prix des hydrocarbures et sur la pénurie de gaz ». Pour elle, ce n’est pas à la population de payer le manque à gagner de la SONABHY.

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 La CCVC estime que le gouvernement peut et doit opérer une baisse sensible des prix des hydrocarbures malgré les réponses apportées aux syndicats par le premier ministre et « les arguments peu convainquants donnés par le directeur de la SONABHY ».

Les raisons avancées sont, entre autres, la baisse du prix du baril de pétrole. En 2012, le baril était à 130 dollars, ce qui avait servi d’argument pour le gouvernement pour augmenter les prix à la pompe. En plus, une ordonnance avait été prise en 2013 qui cédait à la SONABHY 75 francs par litre consommé pour lui permettre de rééquilibrer ses comptes.

De nos jours, le baril est à 49 dollars, «ce qui représente une baisse de plus de 40%. Si on doit répercuter cela sur les prix, on devrait avoir le litre de super à 467,3 francs et le gasoil à 408,75 francs, il est incompréhensible que le consommateur paie plus de 500francs aujourd’hui», selon les explications de Basolma Bazié, sécrétaire général de la CGTB.

Les dettes dues par l’Etat et la SONABEL à la SONABHY (respectivement 18 et 36 milliards,  selon le premier ministre) ne s’expliquent pas non plus parce que les consommateurs paient leurs factures et au-delà des pénalités.

Face à cette situation, la CCVC exige du gouvernement la baisse substantielle du prix des hydrocarbures et propose une baisse de 100 à 150 francs et non 15 francs proposé par le premier ministre lors de leur rencontre.

Toutefois, elle exige des autorités de la transition la réalisation d’un audit sérieux sur la gestion de la SONABHY, la réduction du train de vie de l’Etat et souhaite que d’ici le prochain conseil de ministre, le chef de l’Etat et les ministres disent combien ils touchent.

 Concernant la pénurie de gaz, des mesures doivent être prises pour assurer la disponibilité du gaz.

Par conséquent le vice-président de la CCVC, Chrysogone Zougmoré, indique dans la déclaration liminaire : «si rien n’est fait dans ce sens et dans les meilleurs délais, elle se donnera les moyens de mobiliser les populations et de mener des actions en vue de la satisfaction des revendications ».

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2 commentaires

  1. On attend que votre mot d?ordre.La C?te d?ivoire a baiss? le prix de ses hydrocarbures,idem pour le Togo.A pr?sent c?est notre tour.Ils dilapident l?argent et apr?s c?est le peuple qui doit payer le manque ? gagner.?a suffit

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