La dépénalisation des délits de presse dans le viseur du président Kafando

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Au cours de la rencontre entre la presse et Michel Kafando, président de la transition, les hommes de médias ont soumis leurs préoccupations au chef de l’Etat. Occasion pour lui de leur faire part des mesures envisagées à leur égard au cours de son mandat. C’était ce 22 janvier 2015 à Ouagadougou.

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Plusieurs préoccupations ont été soumises au président du Faso, parmi lesquelles la mise en œuvre concrète des décrets sur la fiscalisation du matériel entrant dans la production des services de presse tant écrite qu’audiovisuelle, le renforcement en ressources humaines qualifiées et compétentes des rédactions de radio communautaires, la mise en place d’une structure professionnelle de distribution de la presse écrite, la redistribution judicieuse de la publicité institutionnelle  entre médias internationaux, publics et privés nationaux, l’implémentation des outils de connexion haut débit et leur accessibilité par les rédactions à des tarifs sociaux de même que la tarification unique eaux et services offerts par la SONABEL et l’ONEA.

Jean Baptiste Ilboudo, le président de l’Observatoire burkinabè des médias,  a aussi demandé au nom des organes de presse et des associations fonctionnelles de presse, la relecture des statuts de médias de service public et celui des journalistes des médias et services privés, pour donner une autonomie aux médias et un peu plus d’indépendance aux journalistes, le relèvement conséquent de la subvention de l’Etat à la presse privée, la mise en place du fonds d’appui ou fonds de garantie à la presse privée, et la dépénalisation des délits de presse.

Des doléances que Michel Kafando dit avoir enregistrées, tout en s’appesantissant sur quelques points.

« Le principe qui a été adopté au niveau du gouvernement, c’est de faire adopter une loi concernant la dépénalisation des délits de presse » a-t-il assuré avec l’appui de Frédéric Nikiéma, ministre de la communication. Selon leurs explications, l’avant-projet de loi sera soumis au Conseil national de Transition. Aussi, deux sous-commissions de la future commission réconciliation auront à travailler sur la question relative aux médias.

De même, Michel Kafando a affirmé travailler avec son gouvernement, pour appuyer la presse privée à travers une subvention. La nature et la quantité de cette subvention n’est pas encore déterminée.

Mouniratou LOUGUE

Burkina24

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