Hamed Savadogo s’adresse à la transition: « Evitez de créer le désordre collectif »

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Dans une note d’information datée du 26 Janvier, le Consulat Général du Burkina Faso en Côte d’Ivoire informait, entre autres, la communauté burkinabè en Côte d’Ivoire de la tenue prochaine du « mois de la solidarité » organisé par le Ministère de l’Action Sociale et de la Solidarité Nationale. Cela a fait réagir Hamed Savadogo, porte-parole de la jeunesse burkinabè de Côte d’Ivoire et président de la jeunesse du Yatenga de Côte d’Ivoire, dans une lettre ouverte à la transition. Lisez donc.

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La pertinence de la note d’information N° 2 CGBF-A émanant du Consulat Général du Burkina-Faso en Côte d’Ivoire et signée par Monsieur Daouda Diallo m’inspire une certaine réflexion que je souhaite vous  faire partager.

Je considère que la question du « mois de la solidarité » n’est qu’une partie des manœuvres qui œuvrent à ternir l’image de l’insurrection du peuple et plus encore discréditer les valeurs de la transition.

Je pense que ce changement et la transition sont nés  du refus sans équivoque du peuple burkinabè de la modification de l’article 37 et que cela soit bien soit clair !

Naturellement, cela a occasionné le départ de l’ex-président, Blaise Compaoré. A son départ, le tissu social et économique ne souffrait d’aucune ambiguïté, et encore de manque de solidarité.

Au lieu de mener des caravanes en la mémoire de nos héros tombés les 30 et 31 octobre pour marquer l’histoire à jamais, on nous parle de « mois de solidarité » comme si le Burkina Faso, notre très cher pays, venait d’être victime d’une catastrophe naturelle. Il faudrait que nous assumions en partie notre changement pour ne pas être la dernière salive de certains hommes politiques.

Quant je pense qu’il y’a un moment les membres d’assises du CNT touchaient 1.700.000f mensuellement et que le « mois de solidarité » allait introduire ce virus de collecte de fonds, cela m’interpelle plus que jamais.

A cet effet, j’ai une préoccupation : À qui profite notre collecte de fonds parce qu’au cours de  tous les conseils de ministres,  aucun membre du gouvernement n’a évoqué un quelconque manque d’argent pour troubler la quiétude du peuple burkinabè ?

En ce qui me concerne en tant jeune Burkinabè résidant en Côte d’Ivoire, je voudrais juste interpeller les autorités à ne pas créer le désordre collectif afin que les voies d’escroquerie n’envahissent notre communauté en Côte d’Ivoire
comme ce que nous constatons  ces derniers temps.

Il faut que la transition soit à la hauteur de nos attentes et supporter les charges de notre pays grâce aux ressources du pays.

Il faudrait que les autorités de la transition fassent preuve de beaucoup de prudence car dans la quête de ressources, nous risquons de retomber dans un cercle d’endettement préjudiciable au peuple burkinabé.

Messieurs de la transition, nous pensons humblement et cette opinion est également  partagée par la majorité de la diapora burkinabè en Côte d’Ivoire, que s’il faudrait solliciter une participation financière de notre part pour la réparation de nos édifices endommagés, ce serait l’occasion de majorer le coût de nos cartes consulaires de 3.000 FCFA (puisqu’elles ne sont plus biométriques) à 7.000 F CFA comme indiqué auparavant.
Merci de souffrir de mon opinion.

Hamed Savadogo

Porte-parole de la jeunesse burkinabè de Côte d’Ivoire

Président de la jeunesse du Yatenga Cote d’Ivoire


La titraille est de la rédaction B24

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