Conseil supérieur de la magistrature : Les états généraux de la justice sur la table

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La première session de l’année 2015 du conseil supérieur de la magistrature(CSM) se tient ce 6 février à Ouagadougou.

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Cette session du CSM a été ouverte en présence de Michel Kafando, président du Faso et président du conseil supérieur de la magistrature, de Joséphine Ouédraogo, ministre de la justice, des droits humains et de la promotion civique, garde des sceaux, première vice-présidente du CSM, et de Thérèse Traoré/Sanou, premier président de la cour de cassation et deuxième vice-président du conseil supérieur de la magistrature.

A l’occasion de la première session de l’année 2015 du CSM, Joséphine Ouédraogo, ministre de la justice, des droits humains et de la promotion civique, garde des sceaux et première vice-présidente du CSM, a rappelé les problèmes que connait le système judiciaire.

« D’un côté, il s’agit d’un dysfonctionnement grave au sein du système judiciaire ; tandis qu’au plan externe s’imposent des interactions malheureuses entre la justice et les autres composantes de la nation, qui ont fini par compromettre lourdement le sacro-saint principe de l’indépendance des magistrats ». A cela elle a ajouté la rupture de confiance entre le peuple et le système judiciaire burkinabé, en témoignent l’incendie du palais de Bobo Dioulasso et la revendication de la justice par les forces vives lors des manifestations d’octobre dernier.

Ces problèmes, selon elle, devraient être résolus par l’organisation des états généraux de la justice, l’accélération de la réforme institutionnelle par la finalisation et la mise en application des textes, la restauration de la confiance entre les justiciables et la justice, la probité dans le traitement des grands dossiers de crimes de sang et de crimes économiques et la prise en compte des droits humains dans le système judiciaire.

Michel Kafando et Thérèse Traoré Sanou
Michel Kafando et Thérèse Traoré Sanou

La présente session ayant pour mission principale de veiller au renforcement des juridictions et au fonctionnement efficient du système judiciaire à travers une gestion opportune et équitable des mouvements des magistrats et de leur carrière, les débats vont porter sur les nominations et affectations des magistrats, les litiges basés sur différentes appréciations de l’ancienneté de certains magistrats, et la tenue prochaine des états généraux de la justice.

Mouniratou LOUGUE

Burkina24

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