L’Afrique redevient la cible des acteurs français de la finance

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Les acteurs français de la finance ont réaffirmé le regain d’intérêt pour le continent, lors du forum franco-africain organisé à Bercy ce 6 février 2015 en présence du président français François Hollande, et ses homologues africains Macky Sall  (Sénégal), Ali Bongo (Gabon) et Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire).

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En effet, l’intérêt (nouveau dans le domaine de la finance) que porte l’Hexagone pour l’Afrique résulte du fait que les investisseurs français sont distancés par les Britanniques, les Américains, les Chinois et les investisseurs originaires d’autres pays émergents.

Et effectivement, conformément au thème de ce forum, «Pour une croissance partagée», la France voudrait alors recevoir ‘’sa part du gâteau’’, et non la moindre au regard de ses relations historiques avec le continent noir.

«L’Afrique est un continent d’avenir atteignable à partir de l’Europe. Malgré l’instabilité du continent, les investisseurs ont compris que c’est un réservoir de croissance, et ils se demandent comment participer à son développement et à son financement», s’est réjoui Hervé Schricke, président du club Afrique de l’Association française des investisseurs en capital (AFIC).

Les acteurs de la finance ont compris qu’avec une croissance annuelle de 5 à 7%, continue depuis 2000 et qui devrait se poursuivre sur 10 ans encore, l’Afrique sera l’un des pôles de développement du monde.

La France s’était désengagée du continent dans des domaines comme la bourse, la banque, dans les années 80 et 90 lorsque la croissance était quasi nulle ; cela a permis à d’autres investisseurs (Chine, Inde, Golfe, Corée, Turquie) d’apparaître.

Dans la perspective de se faire une place de choix en Afrique, Paris ne s’intéresse plus qu’à l’Afrique francophone seulement.

«Les entreprises françaises commencent enfin à s’intéresser aux pays anglophones (Nigeria, Kenya, Ghana), là où il y a le plus gros potentiel de croissance. D’autres pays sont en plein décollage (Ethiopie, Mozambique) et méritent qu’on s’y intéresse dès aujourd’hui», a souligné Patrick Dupoux, directeur associé au bureau de Casablanca du Boston Consulting Group.

Reste cependant à espérer que ce nouveau regain d’intérêt crée les conditions véritables de partenariats où l’Afrique tirera aussi un profit équitable.

Boureima LANKOANDE

Burkina24

Source :agenceecofin

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