Opinion – « Lettre philosophique à l’intention du RSP » (1)

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Idrissa Diarra, dans cette tribune, s’adresse au Régiment de sécurité présidentielle (RSP) très présent désormais dans le débat national. 

Qui est Dieu ? Pourquoi les personnes vivent-elles plus longtemps en Occident qu’en Afrique ? Est-ce véritablement le Destin ? Il me plaît davantage de me poser ces questions, que de parler de politique. Par ce fait même, je me sens Philosophe. Et comme cette question sur Dieu, je la traîne depuis ma tendre enfance et que j’y ai trouvé des réponses, j’ose affirmer, avoir assez d’expériences pluri-décennales, pour donner des conférences philosophiques, entre autres, écrire des épîtres. Aujourd’hui, par le fait de l’Histoire nationale, plus particulièrement de l‘actualité, mon attention porte sur le RSP.

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  1. Notre démocratie, désormais inscrite dans le patrimoine mondial, n’appartient plus aux seuls burkinabè : c’est un modèle

La démocratie en construction au Burkina Faso, ne nous appartient plus en réalité ! Ce n’est plus la propriété des seuls burkinabè ! Elle appartient à ces jeunes filles dans le village de Zaabon, qui aspirent à un accès équitable à l’eau, à la santé et à l’école. Elle appartient  à tous ces citoyens de Kidal, qui aspirent à une véritable expression de leurs opinions, dans un cadre légal garantissant cette expression. Elle appartient à ces jeunes générations en RD Congo, qui aspirent avoir accès à la gestion transparente du pouvoir. Elle appartient à ces braves travailleurs des forêts tropicales gabonaises qui aspirent avoir un accès équitable aux fruits de la croissance. Notre Démocratie ne nous appartient plus à nous seuls ! Elle appartient à toute l’Afrique qui a les yeux rivés sur nous. Elle appartient désormais au monde entier, qui la considère désormais comme un MODELE, comme un PATRIMOINE MONDIAL en formation.

Par les TIC, la démocratie est devenue une exigence. C’est une réalité qu’il faut accepter regarder en face et s’y conformer, parce qu’on n’y peut rien contre ! Un exemple simple : aujourd’hui, quand Barack Obama prononce un discours important depuis le Capitole, moi, résidant du petit quartier de Dapoya à Ouagadougou, je le reçois en même temps que le Président de la République avec ma parabole  de 0,5 mètre de diamètre. Nous avons suivi la finale de la CAN 2015 en instantané, tous, au même moment. Dans les années 1980, ce n’était pas comme ça ! Y a t-il mieux pour illustrer la tendance à l’égalité des citoyens du monde ? Quiconque ose toucher ce projet démocratique, à portée universelle, se met en travers de l’Histoire, et porte gravement des égratignures, mieux, des plaies à la sensibilité mondiale, la CEDEAO avec, l’Union africaine aussi avec, de même que l’Union Européenne, les Etats Unis d’Amérique, l’ONU, etc. Faut-il le rappeler ?

  1. Pourquoi, RSP ?

Imaginons-nous un instant, en train de construire un édifice pour nous abriter tous, sans exception, où chacun apporte tantôt des briques, tantôt du sable, des pierres, etc. Dans cette œuvre, vous réussissez à élever un petit mur d’un mètre que vous appelez CHARTE TRANSITOIRE et, subitement, vous constatez par moments, certains éléments de votre équipe – de votre équipe je dis -, en train d’arracher des briques à l’édifice, dans un mouvement totalement à rebours ! A ce spectacle, quel peut bien être la réaction des autres membres de l’équipe de construction ?

Certains qui ont passé toute la journée sous le soleil, occupés à apporter des pierres à cette édification, quelque fois au prix du jeûne, seront emportés par une colère noire, voire la violence ! Beaucoup, ébaubis, resteront circonspects ! D’autres pour leurs parts, se poseront beaucoup de questions : pourquoi ? Pourquoi, RSP ? Je fais partie de ce dernier groupe. Pourquoi ?

  1. RSP : Régiment de Sagesse Possible

Je voudrais écrire à l’intention du RSP, l’une de mes plus belles lettres. Malgré ma bonne foi, l’inspiration me fait défaut. Je me suis retourné dans tous les sens pour comprendre ce blocage, mais je n’y arrive pas. Subitement, une idée qui me frappe l’esprit, semble en donner l’explication. C’est la PEUR dans mon subconscient qui me bloque. J’ai beau faire, mais rien ! D’où vient-elle cette PEUR ? Je cherche encore…

En effet, la fenêtre de ma chambre donne vers le « Conseil » ! Cet écrit s’est réalisé dans le voisinage direct du Conseil. C’est juste un petit mur mitoyen qui me sépare du Conseil. Et le Conseil lui-même, n’est rien d’autre, c’est la mère ou encore, l’aïeul  du RSP. La source du problème, de MA PEUR étant tout trouvée, j’ai décidé de me donner un petit Conseil. Et ce Conseil n’est pas d’abandonner mon écrit par PEUR. C’est plutôt, de rebaptiser RSP, c’est-à-dire, le réformer, pour donner en extension, Régiment de Sagesse Possible.  RSP devient donc, REGIMENT DE SAGESSE POSSIBLE. Il trouve ainsi une appellation hautement noble, sachant que la Sagesse est un nom de Dieu. Les missions et attributions du RSP se voient ainsi, nécessairement changées, emportant son redéploiement avec. Qui dit non à cette NOBLESSE au RSP ? (Lecture utile : Message au RSP : il faut saisir la Transition comme une opportunité pour une noble reconversion réussie, http://bayiri.com/opinions/message-au-rsp-il-faut-saisir-la-transition-comme-une-opportunite-pour-envisager-une-noble-conversion-reussie.html .)

  1. Un civil peut-il parler de questions militaires ?

Clemenceau disait-il ceci : « La guerre ! c’est une chose trop grave pour la confier à des militaires ! » D’aucuns pourraient me reprocher de ne pas connaître grand-chose en matière militaire pour prétendre réussir un tel exercice, celui de me prononcer sur la réforme d’une armée. Un tel préjugé pris dans toute sa rigueur, voudrait signifier également qu’un Président civil, dans le statut de Chef suprême des armées, n’a aucun sens ! Or, ce n’est pas le cas, si l’on se réfère aux grandes puissances démocratiques, comme les Etats Unis, la France, etc., où les Présidents sont bien des civils, à la tête d’Armée, dotée de puissance nucléaire. En outre, je reste persuadé que dans les écoles militaires, ce ne sont pas seulement les militaires qui donnent des conférences, ou dispensent des cours. C’est dire que les ressources dont un militaire a besoin dans l’exercice de ses fonctions, ne sont pas seulement des matières militaires.

En Géographie par exemple, nous avons suivi des cours de cartographie avec certains étudiants militaires du Prytanée, revêtus de leurs tenues militaires. D’ailleurs, dans les états-majors, a-t-on défendu pendant longtemps dans l’Histoire, que la carte, sert à faire la guerre  prioritairement ? Cette image de la formation en faculté, présentant des civils que nous sommes, à côté de militaires, dans le même amphithéâtre, sur les mêmes bancs, vient rappeler aux côtés d’autres arguments tout aussi solides, que nous formons un même peuple, avec la différence que la division rationnelle du travail étant, nous ne pouvons pas tous exercer les mêmes métiers (lecture utile : Le peuple dans l’Armée, l’Armée dans le peuple, https://www.burkina24.com/2014/11/12/idrissa-diarra-le-peuple-dans-larmee-larmee-dans-le-peuple/ .)

  1. De la formation du corps  du RSP ?

Le RSP est un corps d’élite, soutient-on ; c’est là son mérite. Ses éléments en effet, sont issus selon certaines sources, de la grande Armée nationale. Mieux, ils y sont sélectionnés, pour subir des entrainements et des tests spécifiques. Passés ces épreuves, ils sont aptes à réaliser certaines missions spécifiques. Ces attributs ne sauraient être déniés, -surtout par un civil. Cependant, une fois le test conclu avec succès, et le soldat intégré au corps d’élite, l’exercice de son métier, assure-t-il la noblesse de son statut au service de la République? Une affectation quelconque, d’un élément quelconque du RSP, ne suscite-t-elle pas nombre d’interrogations et de supputations ? L’exercice de sa fonction par le membre de ce corps d’élite, garantit-il toujours la sérénité? La réponse à cette question semble être non à l’évidence, sans nul besoin d’aller plus loin pour fureter !

  1. Le RSP, creuset d’incertitude pour ses propres membres

Les quelques récents évènements passés depuis l’Insurrection populaire d’Octobre, montrent que les membres du RSP, ne sont pas toujours sereins entre eux, à fortiori les citoyens civils, quand ils se trouvent à leurs contacts. Je n’invente rien ; il ne s’agit point de pure spéculation. Le Premier Ministre Zida, aux premières heures de l’Insurrection, nous a été présenté comme celui qui faisait l’unanimité au sein de l’Armée. A peine deux mois passés dans la Transition, il est présenté un peu comme une personne en divorce progressive avec ses frères d’arme, au point de faire recours à sa Majesté, le Mogho Naaba Baongo, avec le concours des autorités coutumières et religieuses, pour une médiation. Comment peut-on expliquer ces faits ?

A l’évidence, ces évènements soulèvent une incertitude au sein du RSP, mettant mal à l’aise ses propres membres, malaise qui finit par affecter et infecter notre Transition, et menacer notre pays d’instabilité. Quand il s’agit de menace de la transition et non de son accompagnement, quand il s’agit d’instabilité du pays, nul ne peut plus rester passif. Agir, devient un devoir pour chaque citoyen que nous sommes.

Les mouvements d’humeur, sont normaux dans une société humaine, notamment, celle qui se veut démocratique. C’est un fait reconnu objectivement dans l’une de mes tribunes intitulée : L’océan politique de la Transition : la démocratie pluraliste en image (lien utile : http://bayiri.com/opinions/l-ocean-politique-de-la-transition-la-democratie-plurielle-en-image.html .)

L’Armée aussi étant un corps social, elle peut par conséquent générer des mécontentements. Mais, la démarche à adopter pour résorber ces mécontentements, ne devraient en aucun cas, menacer les institutions démocratiques qui ont fait consensus. En d’autres termes, le recours aux armes, ne devrait plus s’inscrire dans les réflexes face aux dissensions de l’Armée sur des points particuliers. Tant que ce réflexe primaire n’est pas assassiné définitivement au tréfonds de nos consciences (neutralisé à jamais, en langage militaire), j’affirme ceci : il n’y aura jamais de démocratie réelle, ni au Burkina Faso, ni en Afrique ! Tant que ce réflexe primaire n’est pas éteint, nous feront toujours un bon en avant, et deux bons en arrière ; la Démocratie dandinera dans ces conditions. Elle ne sera qu’un vain mot, un leurre et le progrès socio-économique quant à lui, ne serait qu’une utopie.

Parce qu’il y a eu Insurrection populaire affectant directement la Présidence du Faso, en conséquence sa garde de sécurité, perçu jadis dans son fonctionnement et missions, comme une institution impropre à une démocratie sereine (cf. Rapport du Collège des Sages)(2), comme une distorsion, parce que confronté à des difficultés internes de fonctionnement affectant la démocratie  durable et sereine, le RSP et plus largement, l’Armée, nécessitent d’être reformées.

  1. Comment réformer l’Armée en général et la RSP en particulier ? Associer les civils

La question de réforme de l’Armée doit être appréhendée avec certaines précautions à prendre comme lorsque l’on s’engage dans une guerre. Selon la sentence citée par Clemenceau ci-dessus, on est tenté de prendre radicalement le contrepied de certains leaders de partis politiques, et de soutenir fermement ceci : pour garantir à notre Armée, un fonctionnement compatible avec la démocratie, il ne faut pas se contenter d’abandonner ses résolutions dans les seuls mains de militaires. Tel que notre Armée gère plus ou moins subtilement le pouvoir depuis 1966, il devient un euphémisme de douter qu’elle soit plus ou moins politisée. Par conséquent, il n’est pas sûr qu’elle soit toujours dotée dans ses différentes composantes, de la neutralité nécessaire, pour proposer un organigramme et des mécanismes neutres, pour répondre aux impératifs démocratiques de notre temps. Ici, la nécessité d’implication des civils neutres et démocrates dans ces résolutions, n’est pas non plus une invention, partie de rien. Elle part d’une observation tirée de notre réalité socio-culturelle, hautement salutaire.

Si l’institution royale du Mogho ne jouissait pas d’une importante audience de la part des citoyens et d’un grand respect de la part de tous les acteurs politiques, il était probable que la récente crise militaire qui a connu d’importantes concertations au palais royal du Mogho, dégénère gravement. C’est dire que les limites de nos institutions modernes démocratiques sont mises à nu, démontrant qu’il y a lieu de mettre un accent sur le volet moral et éthique, dans la gestion des institutions modernes. Visiblement, dans les institutions modernes, les acteurs n’arrivent pas à se donner des textes sacrés, et bien avant les textes, des paroles sacrées, et s’engager à les respecter scrupuleusement, pour mettre en confiance leurs interlocuteurs et demeurer crédibles. Les comportements des acteurs semblent montrer que les uns et les autres se jouent des tours… En tenant compte de ce volet éthique et moral, il y a lieu que les différents corps de l’Armée, prêtent serment, de ne points faire usage d’armes, pour des questions concernant le fonctionnement et l’organigramme de l’institution, choses bien solvables dans le calme, par le dialogue.

Associer les civils à la question de fonctionnement de l’Armée, c’est se donner des chances d’intégrer dans le fonctionnement de cette institution, certaines attentes importantes de civils, qui en tant que dirigeants incontournables du pays, sont appelés à collaborer inéluctablement avec les militaires.

Bien d’autres suggestions peuvent être faites, mais l’objectif de cette tribune n’est pas d’être long …

  1. A quoi s’exposent le RSP en particulier et l’Armée en général, sans ces réformes nécessaires ?

Sans une résolution intelligente et sereine de la situation de l’Armée de façon durable, notre Démocratie demeure exposée à l’incertitude et à des retours en arrière constants, émaillés par des épisodes de violences, qui n’arrangent ni les militaires, ni les civils. Il n’y a pas mieux comme pareilles conditions, pour assurer à un pays, de façon pérenne, le sous-développement. Il faut que la démocratie s’installe comme une routine paisible pour pouvoir s’occuper de choses essentielles autres que politiques, pour prétendre enclencher le développement. La résolution de la question de l’Armée, est donc hautement patriotique, chose que les corps armés tiennent en estime par excellence.

Le RSP joue sur sa réputation négativement en s’immisçant sporadiquement dans les affaires politiques. Au lendemain de l’Insurrection populaire d’Octobre, l’Armée s’est ravi une réputation assez confortable en observant de la retenue dans une certaine limite. En langage footballistique, l’Armée avait marqué quelques points d’honneur, quand bien même critiquable à plusieurs points de vue.

En revanche, avec les évènements du 30 décembre 2014, soit deux mois après l’Insurrection, le RSP s’est érigé lui-même comme acteur de l‘érosion de cette grande estime. Sa dernière sortie effectuée le 04 février 2015, vient empirer les choses, en ternissant gravement son image de marque. A cette dernière date, le RSP s’est illustré comme s’il n’avait cure des avancées réalisées  avec le consensus autour de la Charte, faisant rassemblement fi de tout le capital d’estime porté par la communauté africaine et mondiale sur notre pays, engagé sur la voie d’un modèle démocratique. Par ces faits, il s’est illustré comme l’élément de l’équipe de construction cité plus haut, qui arrache des briques à l’édifice déjà construit jusqu’à un certain niveau …

De l’intérieur des frontières nationales, il est difficile de mesurer avec exactitude, combien ces faits le déshonorent lui-même. Une visite à l’extérieur du pays comme aux Etats Unis d’Amérique de quelques éléments du RSP, appelé sympathiquement, « Régiment de Sagesse Possible », pourrait leur permettre de mesurer l’ampleur du regret causé par ces derniers actes, via le témoignage de leurs frères d’arme étrangers.

En rappel, le Burkina Faso suscite beaucoup d’admiration, de fierté et d’espoir en Afrique et dans le monde depuis l’Insurrection populaire d’Octobre 2014. Si ce processus qui est déjà bien enclenché, devrait rencontrer des difficultés, il est plus recevable, qu’ils proviennent d’autres sources, mais pas du RSP en tant que Régiment de Sagesse Possible, ni de l’Armée de façon générale … Au contraire, l’Armée doit venir au secours, dans ses missions républicaines, pour résorber de tels problèmes, dans le respect des valeurs républicaines !

Dans les grandes démocraties, l’Armée, loin d’être une menace pour son propre peuple et sa démocratie, a le devoir de leur assurer la sécurité et la sérénité. Ces pays disposent des armée les plus puissantes du monde, dotées d’équipements militaires les plus sophistiqués. Cependant, leurs institutions ne craignent pas en retour ces puissantes Armées. Pourquoi nous, qui prétendons suivre ces voies, devons-nous faire l’exception ? Embarqué plus que jamais dans le 21ème siècle avec sa Révolution numérique (TIC) qui est le grand nœud des autoritarismes aujourd’hui et qui a manqué dans les années 1980, la sagesse veut que l’on réalise que le retour n’est plus acceptable pour les pouvoirs militaires. Aussi, face aux peuples, davantage instruits et informés à l’instantané,  la force des armes ne saurait plus prospérer pour une gestion sereine du pouvoir.

S’il faut bien que l’on s’engage un jour, sur la voie de la démocratie réelle, mieux vaut le faire tout de suite, pour s’assurer au moins d’être des Héros dans l’Histoire et assurer aux générations futures, non plus des luttes devenues archaïques pour certains peuples, mais plutôt, la sereine jouissance de la démocratie héritée des aînés. Par ce choix résolu, nous nous plaçons dans une bonne posture, pour vanter notre mérite dans le triomphe de la démocratie au Faso, auprès de nos filles, fils, petites-filles et petits-fils dans l’avenir.

Mon souhait est que notre démocratie et notre développement social et technologique nous permette un jour, de pouvoir fabriquer nos propres équipements modernes sophistiqués, entre autres, les armes – avec le concours de l’Armée, institution dotée d’un fort potentiel -, plutôt que d’en importer à des coûts, souvent trop onéreux pour le contribuable burkinabè. A cause de ce retard technique et technologique, il devient aisé de répondre à la question posée en introduction, notamment celle de savoir, pourquoi les faibles longévités en Afrique, comparativement à l’Occident.

Ouagadougou, le 9 février 2015.

Idrissa DIARRA
Géographe, politologue.
Membre-fondateur du Mouvement de la
Génération Consciente du Faso (MGC/Faso).
Mobile : (+226) 66 95 04 90
Courriel : [email protected]


 1- Titre alternatif de cette tribune : Epître à l’intention du RSP

2 -Rappel : le Collège des Sage était composé entre autres, de trois Anciens Chefs d’Etats de notre pays et de surcroît, Hauts cadres de l’Armée, détenant respectivement, différents grades, dont celui de Général. C’est dire que les propositions de ce Collège étaient bien avisées.

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Un commentaire

  1. Tr?s bon article! j’esp?re que les gas du RSP auront des yeux pour le lire( rappelons que beaucoup d’entre ne savent pas lire)

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