FESPACO 2015 : Quelles opportunités pour le cinéma africain à l’ère du numérique ?

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Le colloque international sur le thème du FESPACO, « Cinéma africain : production et diffusion à l’ère du numérique », a débuté ce 4 mars 2015. Durant deux jours, les professionnels du cinéma échangeront autour de la problématique du numérique et ses enjeux pour le cinéma et l’audiovisuel africain.

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Le but de ce colloque est d’aboutir avec tous les acteurs du cinéma africain, à l’adoption de résolutions et de mesures concrètes au bénéfice des professionnels africains du cinéma.

Pour ce faire, les échanges portent sur les outils et techniques de fabrication d’un film, le financement de la production cinématographique africaine, la diffusion des films en streaming et sur les medias interactifs, la salle de cinéma, les droits et contrats en audiovisuel et nouveaux supports, de même que le cinéma africain et le défi esthétique à l’ère du numérique. A l’ouverture, les attentes des participants se sont fait sentir.

«On espère qu’au sortir de ce colloque, toutes les décisions ou propositions qui seront prises ne vont pas dormir dans les tiroirs», s’est inquiété Adama Rouamba, producteur réalisateur.

Pour lui, il ne sert à rien d’organiser un colloque, de mener une réflexion assez profonde sans qu’il n’y ait de résultats. Il a préconisé de trouver les solutions nécessaires pour adapter l’avancée technologique à notre contexte, c’est-à-dire la maitrise réelle de l’outil informatique de l’Afrique.

Cette proposition vient conforter celles de Mathias Zantea, représentant du ministre de la culture. « Les nouvelles technologies et le multimédia constituent de nos jours les fondements même de la société mondiale de l’information et des savoirs. Par conséquent, il appartient au pouvoir public de penser les politiques ambitieuses en la matière », a-t-il déclaré.

Il a ajouté que la production numérique devra permettre de rendre les programmes plus attractifs, de sorte à conquérir le marché international. La coproduction serait alors une alternative intéressante, qui offrirait des opportunités entre les organismes publics et le privé.

De même, la politique d’incitation dans nos pays devra reposer sur la régulation du marché audiovisuel au niveau local. A la fin de ces deux jours de colloque, les professionnels du cinéma africain espèrent se quitter avec des résolutions sur la production et la diffusion à l’ère du numérique.

Mouniratou LOUGUE

Burkina24

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