Démenti sur les produits périmés au restaurant universitaire : La gérante explique

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Mina Yaméogo, la gérante du restaurant universitaire (RU) central de Zogona était face aux Hommes de médias, ce mercredi 18 mars 2015 à Ouagadougou. Elle dit venir s’expliquer et apporter un « démenti sur les rumeurs qui circulent actuellement à propos du RU de Zogona ».

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Le restaurant universitaire central de Zogona, selon Mina Yaméogo, est un restaurant qui sert en moyenne entre 9.000 et 10.000 plats par jour actuellement.

Elle dit avoir « des fournisseurs qui sont sur place. Nous les contactons et ils nous livrent les produits. Quand les produits arrivent, nous avons toute une traçabilité ». Des documents justificatifs ont été présentés à la presse par la gérante.

Le produit incriminé : Le lait

Selon les explications de Mina Yaméogo, « nous avons des fiches pour les produits frais et les produits non-frais. Quand le lait arrive, nous avons la date, le nom du fournisseur, la quantité, l’heure, son conditionnement, sa température, les mesures prises sur le produit ne sont pas conformes et la signature du livreur ».

Mais  récemment, il y a « un groupe d’étudiants » qui ont déclaré que les produits sont avariés au sein du restaurant universitaire. Chose qui, selon elle, n’est pas vraie notamment les informations que ces derniers ont relayées dans la presse.

« Ils ont dit qu’ils ont fait une saisie de 15 bidons d’huile périmés. Ils ont pris des photos d’huile Palme d’or, huile Dinor. Ils ont dit aussi que quand ils sont venus, on mettait le doigt sur la date et qu’elle s’effaçait », a-t-elle rappelé.

Eléments de réponses…

Elle a expliqué que « d’abord, c’est une huile qui se périme en 2016. Deuxièmement, l’huile Palme d’or ne suffit même pas sur le marché, le fournisseur n’arrive pas couvrir la demande nationale. Je pense que c’est quand même bizarre qu’un produit qui ne suffit même pas, vous puissiez l’avoir, le conserver jusqu’à une date de péremption qui se dépasse.

Troisièmement, ils ont dit que quand on passe le doigt sur la date de péremption, l’huile s’efface. Soyons raisonnable, l’huile et l’encre n’ont jamais fait bon ménage. Si vous laissez une goutte d’huile tomber sur une écriture, vous verrez l’effet que cela fait. De plus, dans les photos qui ont été présentées par la presse, on ne voit rien qui nous mentionne la date ».

Elle se demande pourquoi les étudiants n’ont pas pris la photo de tout le lot sur place. Elle martèle d’ailleurs que « ce n’est pas dans le magasin que la photo a été prise. On aurait souhaité que quand, ça s’est passé, qu’on ait amené quelqu’un qui ait fait le constat sur place ».

Elle a également fait savoir que leur fournisseur de lait a été approché et qu’il leur a remis le certificat avec tout le numéro de lot contenant la date de péremption inscrite sur les sacs de lait. « Notre fournisseur est prêt à attester que le produit qu’il nous a vendu n’est pas de mauvaise qualité. Nous préparons des plats depuis des années, on ne nous a jamais fait cas d’intoxication », révèle-t-elle.

Mina prenait des pâtes chez OBOUF

« Quand l’affaire s’est passée, nous on croyait que le CENOU allait nous approcher ou qu’on allait nous amener la gendarmerie, la police ou interpeller le laboratoire d’analyse, la ligue des consommateurs », informe-t-elle.

Mais qu’il n’y a pas eu de réaction. Elle indique cependant avoir déjà pris l’initiative d’appeler le laboratoire qui a conclu que rien n’est périmé. « On vous accuse de quelque chose et personne ne vient pour faire des investigations », déplore-t-elle. Elle a rassuré toutefois que les relations qu’elle entretient avec le CENOU se sont toujours bien passées.

Concernant sa relation avec OBOUF, Mina Yaméogo réplique : « c’est nous qui avons dit aux étudiants que nous prenons nos pâtes chez OBOUF. Ce ne sont pas eux qui l’ont découvert. Nous leur avons signifié que si nous partions chez OBOUF, c’est pour éviter de prendre des marques différentes de spaghetti ».

« Mais, si l’affaire d’OBOUF a éclaté, est-ce qu’on doit nous incriminer en tant que consommateur ? », se demande-t-elle avant de réconforter l’opinion publique que le restaurant a cessé de prendre son unique produit, les pâtes, chez OBOUF.

Noufou KINDO

Burkina24

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Noufou KINDO

@noufou_kindo s'intéresse aux questions liées au développement inclusif et durable. Il parle Population et Développement.

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23 commentaires

  1. mon ami je pense sinc?rement que la transition aussi est entrain de pourrir. Heureusement qu’il leur reste 07 mois. Pour cela ils vont profiter retirer des march? donner ? leur proches avant de quitter. Il faut pas croire ? tout ce qu’on vous raconte. Au Burkina personne ne court derri?re l’int?r?t collectif mais individuel.

  2. vous pouvez revendiquer mais aller jusqu’? fermer le restaurant et demander qu’on trouve un autre prestataire je pense que y a anguille sous roche. Tout cela sans preuve palpable. Juste retirer le march? donner ? un de vos amis ou parents. Les autorit?s de la transition devront ouvrir l’oeil sur ces agissements. A qui profite toutes ces manoeuvres? La transition se veut inclusive donc ?vitez les injustices car cela peut entrainer une sorte de vengeance apr?s. J’?tais tr?s content de cette transition mais aujourd’hui je me rend compte que chacun manoeuvre pour ses propres int?r?ts. Refus de ministre, refus de DG…

  3. N’allez pas loin cher amis , touts cx que nous consommons sont tr?s souvnt des produits p?rim?s ou de mauvaise kalit?s !! huile , lait , sucre , riz , sardines et jn passe !! Que Dieu Nous Protege !!

  4. c’est decevant que des gens qui possedent des diplomes agissent de la sorte sans la moindre preuve palpable. je ne defends pas la restaurantrice ni accus? mes camarades etudiants.

  5. Faut les rendre le resto, c est a cause de tout cela il y a ce boucan ! Si depuis fana vous n avez pas intoxique c est pas maintenant. De plus Observatrice Bf a raison. Bonne suite

  6. Arretez de tirez en l’air. que l’etat prend ses responsabilites et eclaircit l’opunion publique. si non nous voyons deja une guerre d’interet.

  7. moi je pense qu’il faut une lumi?re plus serieuse sur cette affaire qui commence a faire trop de bruit.que la justice soit faite afin de nous situer reelement sur la verit?.pour ce que je sais apr?s etre all? a l’hopital plusieurs etudiants se sont interdire de manger au RU.?a reste donc a desirer….

  8. D?sole c’est ceux ? quoi on nous force ? faire pour ce faire entendre. si ta un probleme dans ce pays et que tu passe par les voix l?gale les gens vont toujour jouer au tourtu pendant ce temp toi tu p?ri mais si te bloc tous comme tu le dit sa ce regle ? cout sur (sa pas commenc? maintna depuis c’est le r?gim de compaor?).1exemple pour ta compr?hension: l’ETAT burkinab? au ouvert des centres de formation professionnel qui d?livre des diplom qui ne sont pas reconnu ni au burkina ni dans aucun autr pays;les etudiants on fai pare du problem au autorit? d’entr temp et actuel et depui 2011,rien n’est fait pour eux tandis que les formations continu? chaque ann?e.Quant’on va bloqu? les cour et commac? ? ferme le minist?r il vont dire encore ceci-cela.

  9. Oui… On a aussi dit que les boissons p?rim?s n’?tait pas nocif pour la sant? des consommateurs… Donc ?a ne veut rien dire « repas de bonne qualit?  » Si c’est p?rim?, c’est p?rim?, vous mangez ?a si ?a vous chante mais pas vendre aux personnes qui n’ont pas choisi de manger p?rim

  10. Le fournisseur a tout int?r?t ? dire cela. Il est parti ce qui l’emp?che d’?tre bon juge. Aussi, une fois que le produit est achet?, le fournisseur ne peut pas garantir que vous l’utilisez avant la date de p?remption.

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