Changements climatiques : Société civile veut parler d’une même voix à l’international

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La société civile se mobilise pour la cause de la désertification et de la dégradation des terres face aux changements climatiques. En atelier préparatoire du 9 au 10 avril, les organisations de la société civile réfléchissent à l‘adoption d’une position commune en matière de protection de l‘environnement qu’elles défendront à la 21e conférence des parties sur le changement climatique (COP21) à Paris en décembre prochain.

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L‘initiative est du Réseau sahel désertification (RéSaD), sous la coupe du Secrétariat permanent des organisations non gouvernementales (SPONG), dans le cadre d’un atelier préparatoire à la rencontre internationale du l‘ONG Desertif’Actif à Montpelier et de a Conférence des parties sur les changements climatiques (COP21).

Cet atelier de deux jours devrait donc permettre aux 40 participants issus en majorité des organisations de la société civile intervenant dans le domaine de la protection de l‘environnement au Burkina d’avoir une position commune.

« Cet atelier qui regroupe un certain nombre d’organisations très actives dans le domaine de l‘environnement vise à faire des échanges sur les différentes pratiques et observations au niveau du Burkina qui pourront aboutir à des recommandations fortes en vue de pouvoir les porter à la conférence des Nations Unies qui aura lieu en décembre à Paris », a expliqué le président du conseil d’administration du SPONG, Yongo Nignan.

Le SPONG et ses partenaires tiennent à  ce que la société civile parle d'une même voix à la COP21 ©
Le SPONG et ses partenaires tiennent à ce que la société civile parle d’une même voix à la COP21 ©DR

Selon l‘ambassadeur de France qui a présidé l‘ouverture des travaux, le combat contre la désertification et la dégradation des sols ne saurait atteindre son but sans une implication réelle de la société civile.

« Ce combat, on ne peut le gagner que si tous ensemble nous nous engageons et les organisations non gouvernementales, vous avez un rôle à jouer de part les volets que vous avez au sein de la société. Chaque citoyen est concerné par cette lutte et il faut que ceux qui constituent les relais  vis-à-vis de la société s’engagent pleinement pour leur présenter les enjeux de ce combat», s’est exprimé Jules Thibault.

Il félicite par ailleurs les organisations actives dans la thématique environnementale pour avoir su préserver le cap en matière d’actions malgré les bouleversements qu’auraient pu causer la situation de transition dans laquelle le Burkina Faso se trouve actuellement.

Notons que l‘année 2015 est déclarée année internationale des sols et la décennie 2010-2020 consacre la lutte contre la désertification.

Maratou SOUDRE

Burkina24

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