Le RAJIT forme des journalistes sur les questions minières

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Le Réseau africain des journalistes pour l’intégrité et la transparence (RAJIT) a organisé un atelier de formation des journalistes sur les enjeux de l’exploitation minière au Burkina dans la perspective de la relecture du code minier. L’atelier qui s’est tenu ce mardi 5 mai 2015 au centre de presse Norbert Zongo, à Ouagadougou,  a connu la participation de différents médias de la place, des membres de plusieurs autres organisations intervenant dans le secteur minier.

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Parti du fait que les médias ne semblent pas trop s’intéresser au secteur minier, le RAJIT a organisé un atelier de formation de journalistes sur les enjeux de l’exploitation minière au Burkina.

Le président du RAJIT, Tiergou Pierre Dabiré cite l’exemple de Poura. « On a exploité des centaines de tonnes d’or à Poura mais  la population vit aujourd’hui comme au moyen âge, les dégâts environnementaux sont jusque dans le cœur de la ville », dit-il, appelant les journalistes à plus de conscience afin de sensibiliser, de porter l’information juste, afin que « face aux injustices, les choses  changent ».

Le secteur minier est mentionné dans la SCADD (Stratégie de croissance accélérée et de développement durable) comme un pilier de développement, la relecture du code serait donc une occasion pour la population de bénéficier des retombées.

Trois panels étaient à l’ordre du jour de la formation. Les enjeux politiques, économiques, financiers, les impacts sociaux et environnementaux de l’exploitation minière et les initiatives de bonne gouvernance des industries extractives.

Ces communications étaient animées par différents agents et membres issues de plusieurs structures  intervenant dans le secteur minier, le ministère des mines, Mine alerte, l’ITIE, ABSM, Oxfam America et du RAJIT.

Dans le cadre de la relecture du code minier,  prévue pour le 25 mai prochain au Conseil national de la transition, les organisations de la société civile sont revenues sur des propositions faites en vue de l’amélioration du code minier.

La contribution des sociétés minières à hauteur de 1% de leur chiffre d’affaire annuel au lieu de 0,5%. La séquestration du fonds de réhabilitation de l’environnement, la détention d’un seul titre minier ou permis d’exploitation par une personne physique et deux pour la personne morale.

Ne peuvent obtenir des titres miniers ou permis d’exploitation, les membres du gouvernement, les fonctionnaires, la question des droits, de santé et des intérêts des communautés riveraines des sites miniers sont, entre autres, propositions.

Des propositions que le président de la coalition de la société civile Jonas Hien dit être faites en s’inspirant de la directive de la CEDEAO, dont l’intention est d’arriver à créer d’ici 2017, une même législation pour tous les pays membres afin d’éviter les concurrences déloyales.

Revelyn SOME

Burkina24

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