Changement climatique : De l’importance des zones humides

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Dans le cadre de la journée internationale de la désertification, l’association media vert Burkina et la fondation NATURAMA ont initié un débat sur l’environnement. Cette rencontre d’échange qui s’est déroulée entre les acteurs du monde environnemental et les hommes de la presse s’est tenue ce 17 juin 2015 au centre national de presse Norbert ZONGO de Ouagadougou sous le thème :  « changements climatiques et zones humides au Burkina Faso ».

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Appréhender et impliquer les medias sur les questions relatives au changement climatique et les zones humides au Burkina Faso, telle est l’idée prônée par l’association de journalistes et communicateurs « media vert Burkina» en collaboration avec la fondation des amis de la nature NATURAMA à travers ces échanges sur l’environnement.

Pour comprendre  le lien qui existe entre les changements climatiques et les zones humides, trois experts du monde environnemental ont dirigé  le panel. Au cours de ces échanges, Lamek KABORE, point focal du RAMSAR (Convention relative aux zones humides d’importance internationale) a souligné que  «  la méconnaissance de l’importance des zones humides par la population fait d’elles des victimes des changements climatiques ».

Cela s’explique par les actions anti-environnementales de l’homme, à savoir les pratiques agricoles néfastes sur les nids des marres, l’occupation des berges et les dépôts des ordures et déchets parfois toxiques  sur ces espaces.

Selon  Souleymane ZEBA, membre du panel, « on ne peut parler de la  préservation de zones humides sans parler des populations riveraines car leur participation se trouve au cœur de la convention de RAMSAR ». Pour ainsi dire que l’homme est acteur du bon fonctionnement de son écosystème et peut lutter contre les changements climatiques en posant des actions positives sur les zones humides.

Hormis les risques de changements climatiques, ces zones répondent à des besoins des communautés qui y vivent, comme  l’a fait savoir le chercheur Jean Marie OUADBA. Elles offrent des impacts économiques par le biais des activités à revenus comme la pêche et l’agriculture.

Pour des solutions prospères dans le domaine de l’environnement et un Burkina vert, la fondation NATURAMA intervient sur les zones humides à travers trois axes majeurs. Il s’agit de la protection et  la conservation des sites, l’amélioration de la résilience des populations riveraines face au changement climatique et des actions de communication et plaidoyer.

La fondation NATURAMA  compte 15 sites reconnus par le RAMSAR dont trois sont actuellement actifs  (lac Higa, la mare d’Oursi et la vallée du Sourou) .

Benié APPIA (Stagiaire)

Burkina24

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