ONEA : De nouvelles mesures pour résoudre le problème de pénurie d’eau

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Le comité de supervision des activités de l’Office national d’approvisionnement en eau (ONEA), a tenu un point de presse ce mercredi 24 juin 2015 à Ouagadougou, à l’issue de sa rencontre annuelle. Ce point de presse avait pour objectif de porter à la connaissance de la population le bilan 2014, les résultats, les finances et les mesures prises pour la satisfaction de sa clientèle.

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L’ONEA a connu des difficultés de desserte en eau, particulièrement pendant la période chaude de février à juin 2015. Les villes les plus touchées sont Ouaga et ses environnants, Ziniaré, Loumbila et Pabré, la ville de Pouytenga, Koupela, Ouahigouya, Boussé, Boulsa et Djibo. L’accroissement de la population, la forte demande en eau et la forte poussée de la chaleur en sont la cause.

Mais les résultats, selon le directeur général, Amado Ouédraogo, des activités prévues dans le cadre du programme national d’approvisionnement en eau potable à l’horizon 2015 sont assez satisfaisants. La capacité de la production au 31 décembre 2014 était à 78 528m3 pour un objectif de 64 863 prévu pour 2015, soit un taux de réalisation de 121%.

Le taux de desserte en eau, c’est-à-dire la population ayant accès à l’eau potable rapporté à la population totale de la zone couverte par l’ONEA, est de 88% et en assainissement, de 32%  en milieu urbain en 2014.

Des résultats. Quant au bilan financier, le chiffre d’affaire réalisé est d’environ 35 milliards de F CFA en 2014, et les résultats sont estimés à 2, 398 milliards de F CFA.

Les responsables de l'ONEA lors du point de presse
Les responsables de l’ONEA lors du point de presse

Pour satisfaire la demande en eau, des actions sont entreprises pour renforcer les systèmes existants et en créer d’autres. «La disposition en eau brute est largement suffisante, c’est les stations de traitement qui posent problème », confie Lacina Sanou, directeur d’exploitation.

C’est le cas notamment du démarrage de la phase II du projet Ziga, d’un coût total de 104 milliards de F CFA, qui consiste à augmenter la capacité actuelle pour permettre de faire face à la demande en eau de la ville de Ouaga jusqu’en 2030.

«La comptabilisation est en cours et on ne pourra résoudre le problème de Ouaga qu’au cours du premier trimestre 2017 ».

Comme mesures immédiates en cours pour diminuer le déficit, il est prévu la réalisation de nouveaux forages et de réhabilitation de forages existants.

Quant aux villes de Pouytenga , Koupéla et Boulsa, il a été instruit au budget 2015, la construction de barrage. A Djibo, le problème est réglé à ce jour avec des forages.

Innovations. En termes d’innovations, une série d’actions a été lancée : un centre d’appel à vocation national pour toute réclamation, l’opérationnalisation d’un compteur qui envoie les indexes à relever et d’autres modes de paiement des factures.

« L’ensemble de ces innovations vise à fiabiliser le système de facturation. Il y ( des clients, ndlr) en a dont la porte reste fermée. On n’a plus besoin d’avoir accès au compteur physiquement pour relever l’indexe à la facturation », fait comprendre le directeur.

Il a au cours de la rencontre présenté toutes ses excuses aux consommateurs pour les désagréments subis au cours de la période chaude.

Revelyn SOME

Burkina24

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