Amnesty Burkina : Bientôt une campagne sur la contraception

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L’ONG Amnesty International a mis sur pied une campagne pour sensibiliser et interpeller sur la santé de la reproduction notamment l’accès à la contraception par les femmes et filles du Burkina. Les grands axes de l’activité, dont le lancement officiel interviendra le 15 juillet prochain, ont été dévoilés ce vendredi 10 juillet 2015 à Ouagadougou.

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« Levons les obstacles », c’est le slogan de cette campane mondiale dénommée « mon corps, mes droits » au Burkina. Elle fait suite à une étude menée en 2010 sur les décès maternels et va être axé sur le volet accès aux méthodes contraceptives par les femmes et filles.

En effet, le Burkina Faso fait partie des 20 pays parmi lesquels les femmes et les filles ont le moins accès à la contraception (17% d’accès en moyenne) et un besoin de 29% en produits de contraception non couvert, a expliqué Blandine Thiéba, présidente de l’association des gynécologues.

« Pendant les sept jours à venir, l‘ensemble des délégués de Amnesty international venus de la France, de la Belgique, du Mali, du Togo, du Sénégal, vont communier avec les communautés et avec nos partenaires tant à Ouagadougou qu’à l‘intérieur du pays pour mobiliser hommes, femmes, décideurs, leaders politiques et leaders coutumiers et religieux  en vue de lever les obstacles majeurs qui empêchent les femmes et les jeunes filles de faire des choix sur des questions qui les concernent», a indiqué le directeur de Amnesty Burkina, Yves Boukari Traoré.

La campane « mon corps, mes droits » va s’accentuer plus dans les milieux ruraux
La campane « mon corps, mes droits » va s’accentuer plus dans les milieux ruraux

La campane « mon corps, mes droits » va s’accentuer plus dans les milieux ruraux où les femmes ont accès difficilement à l‘information et aux méthodes contraceptives.

Le lancement symbolique sera dans le cadre de la journée mondiale de la population, ce 11 juillet dans la localité de La-todin à Yako. Quant au lancement officiel des activités, il aura lieu le 15 juillet au SIAO sous la présidence du président du Faso, Michel Kafando.

D’ores et déjà, un manifeste de Amnesty International, signé par 31 autres organisations intervenant dans le domaine de la santé de la reproduction et de la lutte contre les violences faites aux femmes, a été adressé, depuis le 1er juillet, à tous les partis politiques et aux candidats à l’élection présidentielle.

« C’est de la responsabilité du gouvernement d’assurer les droits des femmes. Notre travail à nous dans le cadre de cette campagne est de rappeler ce devoir de nos Etats mais aussi de faire un travail de plaidoyer auprès des pays qui pourraient les aider à financer ce secteur», souligne Kiné Fatim Diop, chargée des campagnes de l‘Afrique de l‘Ouest de Amnesty International.

Ce manifeste, qui a déjà recueilli des résultats positifs selon ses initiateurs, invite les futurs dirigeants du Burkina, en l‘occurrence le président du Faso à venir, à s’engager, entre autres, à « renforcer le plan national d’action pour les droits humains afin qu’il respecte, protège et garantisse les droits sexuels et reproductifs des femmes et filles…, modifier les fois sur les violences faites aux femmes et filles afin de criminaliser toutes les formes de violences basées sur le genre et garantir leurs droits à obtenir justice et réparation ».

Maratou SOUDRE

Burkina24

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