Crise RSP/Zida : Les partis politiques veulent que l’armée « s’engage à ne plus perturber la transition »

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Dans les consultations engagées par le Cadre de concertations de sages pour trouver une issue à la crise que traverse le pays depuis plus de deux semaines, les partis politiques de l’ex-opposition ont été entendus. Ceux-ci disent prendre acte des doléances de l’armée, mais déclarent vouloir que la composante militaire de la transition s’engage à ne plus perturber le processus et surtout, que la date des élections soit maintenue. Mais cette position ne semble pas unanimement être partagée par les autres partis de l’ancien chef de file de l’opposition politique.

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[Article mis à jour]

Les différentes consultations du Cadre de concertations sont terminées. L’armée maintient sa position qui est le retrait des militaires du gouvernement de transition. C’est du moins ce que révèlent plusieurs sources.

Les partis politiques, interrogés sur le sujet, n’ont pas pris de position, a confié à Burkina24,  un membre de la délégation, mais juste pris acte de la décision de l’armée. « Les soubresauts sont venus de l’armée (…). L’armée doit trouver une solution à l’interne. Si l’armée décide, nous prenons acte. Nous n’avons pas de choix à faire pour l’armée. L’armée est une composante de la transition comme nous », explique-t-il.

Une position qui ne semble pas être partagée par tous les membres de l’ex-CFOP puisque le parti de Me Bénéwendé Stanislas Sankara, dans un communiqué ce 15 juillet, a déclaré  ne pas se reconnaître dans cette position.

L’UNIR/PS pas d’accord. « L’Union pour la Renaissance/ Parti Sankariste (UNIR/PS) ne se reconnait pas du tout dans cette assertion car l’UNIR/PS ne s’aligne que sur les engagements qui ont été pris devant le peuple et la communauté internationale, lesquels sont fondés sur la charte de la Transition et le consensus politique qui a prévalu entre les signataires. Les organes de la Transition, le Premier Ministre, le Conseil National de la Transition et la Commission Nationale de Réconciliation et Réformes ont été installés sur cette base », lit-on dans le communiqué.

 L’UNIR/PS  a ensuite exhorté « la « médiation » à ne pas se laisser divertir ou induire en erreur par des malins. L’UNIR/PS ne marchera pas au rythme de la baïonnette. L’UNIR/PS marchera au rythme du peuple« . A souligner sur ce point pour terminer, qu’une conférence de presse est prévue ce 16 juillet 2015 par un groupe de partis dit « Comité d’Initiative d’un groupe de Partis Politiques de l’Ex-CFOP » sur la situation nationale.

Les propositions de la délégation. Il faut noter que les membres de la délégation ont posé deux préoccupations. D’abord, sur la tenue effective des élections. «La date du 11 octobre n’est pas négociable », martèle notre source.

Ensuite, les partis politiques souhaiteraient que les forces armées nationales n’influent plus sur la marche de la transition. « Il faut que l’armée signe un engagement par écrit disant qu’elle s’engage à ne pas perturber la transition », ont proposé les membres de la délégation qui ont discuté avec le Collège  des Sages.

Après avoir recueilli les propositions de sortie de crise des différentes composantes, le Cadre de concertations de sages doit faire des recommandations au Chef de l’Etat Michel Kafando dont la décision finale est attendue, en principe, pour cette semaine.

La Rédaction B24

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