Commission internationale des grands barrages : Adama Nombré fait le bilan de sa gestion

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Le mandat du président de la Commission internationale des grands barrages (CIGB) est à son terme. A cet effet, une conférence de presse a été donnée ce samedi 25 juillet 2015 dans la salle de conférence du ministère des ressources animales. L’objectif a été de revenir sur le bilan  des travaux du 25ème congrès et de la 83ème réunion annuelle de la structure.

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Le 25ème congrès et la 83ème réunion annuelle de la CIGB se sont tenus du 10 au 20 juin 2015 à Stavanger en Norvège. Les travaux étaient axés sur l’élection du nouveau président et sur quatre thèmes sur l’innovation dans l’utilisation des barrages et réservoirs, des évacuateurs de crues, des barrages en remblai et barrage de stériles miniers et celle de la réhabilitation des barrages existants.

Adama Nombré, président sortant de la CIGB, par railleurs président du Comité national des barrages du Burkina (CNBB) est revenu sur les acquis engrangés par l’organisation au plan international. Parmi ceux-ci, le renforcement de la capacité décisionnelle de la CIGB. « La plupart des nouveaux barrages dans le monde seront construits en Afrique. C’est nous qui avons le plus besoin des connaissances accumulées. Il fallait qu’on travaille à renforcer cette organisation-là », a-t-il annoncé.

Son combat, il l’avait aussi axé sur les possibilités de financement de la construction des infrastructures en eau que sont les barrages au regard de publications allant à l’encontre de la construction des ouvrages. « Il y a eu des décisions importantes sur le plan mondial. La conclusion est qu’on a besoin des barrages », affirme-t-il.

Il estime urgent le besoin de capacité de stockage d’eau abondante pour régulariser les apports renouvelables d’eau et pour développer l’irrigation et les installations hydrauliques, l’énergie propre renouvelable et bon marché en grandes quantités et les capacités de stockage accrues pour gérer les crues et les sécheresses.

Acquis. Adama Nombré voit en l’occupation du poste de la présidence par sa personne un rayonnement pour le Burkina, parce que cette présidence d’un an a permis de mieux faire connaitre pays à l’échelle mondiale dans ce secteur d’activité.  Sa présidence, a permis au-delà de la défense de la cause de l’eau, de former et de renforcer les capacités d’une centaine d’ingénieurs et techniciens africains dont une vingtaine de Burkinabè, relève-t-il.

Une chose est de construire des barrages, une autre est d’assurer la sécurité des populations avoisinantes. « Un barrage est une masse d’eau importante qui est stockée. En cas de rupture, il peut constituer des dommages importants pour les vies humaines et les biens. La première chose est donc de garantir la sécurité de ces barrages », a-t-il conclu.

Au terme de son mandat (remplacé par le Pr Anton Schleiss de la Suisse), le président a été élevé au rang de membre d’honneur de la CIGB.

Oui Koueta

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