Recours contre l’éligibilité de 63 candidats aux législatives : L’UNIR/PS s’explique

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Des membres de la Direction nationale de campagne de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) ont organisé une conférence de presse sur le contentieux électoral, ce mardi 18 août 2015 à Ouagadougou. Au cœur des échanges : le recours formulé le samedi 15 août dernier par l’UNIR/PS auprès du Conseil Constitutionnel contre l’éligibilité de 63 candidats aux élections législatives du 11 octobre prochain.

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Le recours en invalidation déposé par l’UNIR/PS devant le Conseil Constitutionnel concerne des candidats titulaires ou suppléants du CDP (29 candidats), de l’ADF/RDA (10), de l’UPC (1), du MPP (2), de la NAFA (14), du NTD (3), de l’ODT (1), de l’UBN (2) et de l’UNDD (1).

Pourquoi un tel recours, surtout qu’il touche des partis membres de l’ex-Chef de file de l’opposition politique (CFOP) comme l’UPC et le MPP ?

A la question, Athanase Boudo, le directeur national de campagne de l’UNIR/PS, répond : « L’UNIR/PS est un parti de principe ; le principe de constance, le principe de logique, le principe de respect des engagements pris avec le peuple ».

Selon lui, si ensemble avec le peuple, la lutte contre les partisans de la modification de l’article 37 a abouti à l’insurrection populaire, si ensemble avec le peuple insurgé, les organes de la transition ont été mis en place et si ensemble le Code électoral, qui rend inéligibles ceux qui ont soutenu le projet de modification de l’article 37, a été voté le 7 avril dernier, c’est ensemble qu’il faut demander l’application du nouveau Code électoral.

L’UPC déboutée de ses plaintes et condamnée aux dépens…

« Comment comprendre que le moment venu pour demander l’application de ce Code pour lequel on a tant bataillé, des partis de l’ex-CFOP croisent les bras et se mettent en retrait pour laisser le soin à la société civile d’attaquer les candidatures de ceux qui sont visés ? », se demande Athanase Boudo.

C’est sans doute, selon lui, parlant des partis de l’ex-CFOP, « pour ne pas se faire hara-kiri, puisqu’ils ont positionné des candidats jadis bannis sur leurs listes ». Le directeur national adjoint de campagne de l’UNIR/PS, Alexandre Sankara, a par ailleurs ajouté que ce recours n’est pas « sélectif » et qu’il touche tous les partis qui ont alignés sur leurs listes, des anciens députés de la majorité et des anciens membres du gouvernement.

Notons que face à ce recours en invalidation déposé devant le Conseil Constitutionnel, des militants de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) ont assigné l’UNIR/PS en justice pour demander l’annulation de certaines de ses listes.

Après l’audience tenue au tribunal administratif le 17 août dernier et le délibéré rendu ce 18 août, le parti de Zéphirin Diabré, à écouter Athanase Boudo, a été débouté sur toutes ses plaintes et a été condamné aux dépens.

Noufou KINDO

Burkina24

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Noufou KINDO

@noufou_kindo s'intéresse aux questions liées au développement inclusif et durable. Il parle Population et Développement.

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