Respect du quota genre : Des femmes déterminées à faire appliquer la loi

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Une coalition d’organisations de la société civile burkinabè se dit décidée à  demander aux institutions de faire respecter le principe du quota genre sur les listes électorales. Le cas échéant, elle réclame que les sanctions soient appliquées.

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Composées du Conseil des Femmes du Burkina, de la Marche mondiale des femmes, et de la Coordination d’Organisations de la Société Civile, la coalition des OSC a fait, lors d’une conférence de presse ce 20 août 2015 à Ouagadougou, une analyse des dispositions règlementant les listes de candidature des partis politiques dans l’objectif  d’inviter les différentes parties prenantes à plus de vigilance pour le respect de ces textes.

Les conférenciers ont indiqué que l’alinéa 5 de l’article 154 de la loi N° 005 2015 /CNT du 07 avril 2015 portant modification de la loi n°014_2008/AN du 03 juillet 2001 portant code électoral dispose que : «  Sous peine de nullité, les listes  de candidatures doivent comporter au moins un candidat de l’un ou l’autre sexe ». Selon la déclaration de la coordination d’organisations de la société civile, «  force est de constater, après analyses des listes validées, que certaines d’entre elles ne respectent pas le prescrit de l’alinéa 5 de l’article 154 du code électoral ».

Ayant constaté cela, le Conseil des femmes du Burkina et la Marche mondiale des femmes ont introduit un recours auprès du conseil constitutionnel. L’objectif de ce recours est que la sanction financière qui fait perdre 50% du financement des partis politiques par l’État pour les campagnes électorales soit appliquée.

Pour Martine YABRE, présidente du Conseil des Femmes du Burkina, « la CENI peut encore se racheter en dressant un rapport sur le respect ou non du quota afin que cette fois-ci, le Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation octroie les financements sans complaisance. Car selon l’esprit de la loi, si on peut se passer du minimum de 30% de l’un et l’autre sexe, on doit pouvoir se passer effectivement de 50% du financement ».

A entendre Mme YABRE, toutes les organisations féminines et les autres OSC signataires de la déclaration sont déterminées à se battre pour que justice soit faite.

                                   

 Saâhar-Iyaon SOME BEKUONE (Stagiaire)

Burkina 24

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