Chronique du gouvernement – Déconcentration de l’ENAM : Valoriser le capital humain

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Ceci est l’hebdomadaire chronique du gouvernement sur la décontration de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature.

L’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature est l’établissement public de formation professionnelle de référence le plus ancien du Burkina Faso. Elle a été Créée à la veille des indépendances par décret n° 231/PRES du décembre 1959.

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L’une des actions novatrices entreprises par l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature est la création et l’opérationnalisation des Instituts Régionaux d’Administration, décision prise par le Gouvernement qui témoigne par ailleurs la volonté de faire de l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature un instrument privilégié pour la réforme globale de l’administration et structure de formation de haut niveau pouvant accompagner le processus de décentralisation en cours dans notre pays.

Il est créé dans chaque région un institut régional d’administration qui constitue une structure déconcentrée de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature. A ce jour, les régions suivantes disposent de ces structures déconcentrées de l’ENAM, en matière de formation professionnelle :

  • La région des Hauts – Bassins                   2010
  • La région de l’Est                                     2011
  • La région du Nord                                     2012
  • La région du Plateau Central                       2012
  • La région de la Boucle du Mouhoun           2013
  • La région du Sud-Ouest                           2013

A la fin du processus, chaque région devrait disposer d’un institut régional d’administration.

Missions et attributions

En termes de missions et d’attributions, l’institut régional d’administration est spécifiquement chargé de la formation professionnelle des agents de l’Etat, de ceux des collectivités territoriales, des établissements publics et parapublics. Outre, cette mission première, les instituts doivent assurer la formation continue des élus des collectivités territoriales.

Ils ont mission par ailleurs de développer leur expertise dans le domaine de l’assistance – conseil et de la mettre à la disposition des différents acteurs, notamment les administrations de l’Etat, les collectivités territoriales et les établissements publics et parapublics ainsi que leur partenaires.

Dans le domaine de la formation initiale, les Instituts régionaux d’administration assurent l’encadrement pédagogique des élèves aux concours d’entrée à l’ENAM, pour les Cycles C et B.

Objectifs

La mise en place de ces structures de formation vise essentiellement trois objectifs majeurs à savoir :

  • Valoriser le capital humain ;
  • accompagner le processus de décentralisation ;
  • déconcentrer la formation professionnelle ;
  • L’accompagnement du processus de décentralisation et la valorisation du capital humain.

En effet, la création des IRA dans notre pays répond à la fois à une stratégie de déconcentration de l’ENAM et à la volonté du Gouvernement d’accompagner la décentralisation par la formation et la mise à la disposition des collectivités territoriale de ressources humaines de qualité, afin de leur permettre de s’acquitter au mieux de leur mission de promotion de la démocratie et du développement à la base.

La création des IRA s’inscrit ainsi en droite ligne de la vision de consolidation du capital humain comme levier de la croissance économique accélérée contenu dans le Plan stratégique décennal de modernisation de l’Administration.

En accueillant et en formant les futurs agents de la fonction publique d’Etat et de la fonction publique territoriale, les IRA concourent à la mise en œuvre de la politique du Gouvernement en matière de valorisation du capital humain. Ils participent aussi à la viabilisation et au renforcement du processus de décentralisation en cours dans notre pays depuis plus de deux décennies.

IRA, continuité et non rupture

La réussite du processus de décentralisation nécessite de la par de l’Etat un transfert des ressources humaines qualifiées permettant ainsi d’accompagner les communes dans leur stratégie de développement à la base.

Le facteur humain est la base de tout développement effectif ; et ce, dans la mesure où la réussite de tout projet de développement dépend, en premier lieu, de sa réponse aux besoins des populations concernées et de sa compatibilité avec leurs spécificités géographiques, sociales, culturelles et religieuses. Cette réussite dépend également de la mobilisation des potentialités humaines, dans le cadre d’une synergie des efforts procédant d’une volonté commune d’instaurer un cadre de vie meilleur.

En outre, un soutien durable et un encadrement approprié demeurent nécessaires ; d’où l’importance de l’implication de toutes les forces vives de la société, acteurs politiques et économiques, société civile, etc. Dans cet esprit, et conscient de l’importance de la démarche participative, le Burkina Faso s’est engagé à travers la communalisation intégrale à garantir à tous les burkinabé un développement harmonieux et équitable.

Cela constitue une rupture avec la conception traditionnelle selon laquelle l’Etat peut assumer, à lui seul, la gestion des affaires publiques. Désormais, l’implication directe de tous les acteurs de la société est devenue une nécessité impérieuse pour l’élaboration de projets de développement qui répondent aux aspirations des citoyens aussi bien sur le court terme, que sur le long terme.

Ainsi, et contrairement à l’idée qui attribue la capacité de mener à bien les actions de développement aux seules élites politiques et administratives et aux experts économiques, le développement est devenu l’affaire de tous les citoyens. En effet, la nouvelle culture de développement, et plus particulièrement au niveau local, considère chaque citoyen comme un acteur de développement par excellence.

Pour accompagner cette nouvelle culture du développement à la base, les collectivités territoriales doivent disposer de ressources humaines compétences, qualifiées et bien formées.   Dans leur mission de formation des ressources humaines au profit des acteurs locaux, les Instituts régionaux d’administration contribuent du même coup à l’accompagnement du processus de décentralisation par la mise à la disposition des ressources humaines compétentes.

La déconcentration de la formation professionnelle

Outre la création et l’opérationnalisation des d’instituts régionaux de formation et le développement de nouvelles filières de formation, la deuxième innovation majeur a consisté en la décontraction de la formation professionnelle.

Ce souci de déconcentration entre par ailleurs en droit ligne de la politique de déconcentration entreprise par l’Etat d’une part et d’autre par la volonté constante et affirmée des premières autorités de l’Ecole de fournir une formation professionnelle de qualité en désengorgeant les effectifs de plus en plus nombreux des élèves.

Ministère de la fonction publique, du travail et de la sécurité sociale

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Rédaction B24

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