« Pour un Burkina sans faim », les femmes sont prêtes à aller jusqu’au bout de l’effort

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Les « femmes rurales, pour un Burkina sans faim » invitent les femmes et hommes candidats aux élections à l’action en allant au-delà des paroles. Elles ont animé une conférence de presse ce mercredi 9 septembre 2015 au siège de la confédération paysanne du Faso (CPF) pour annoncer le lancement de leur campagne de plaidoyer auprès des leaders politiques engagés dans la course aux législatives et présidentielle.

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Ce sont des femmes rurales convaincues qu’un Burkina sans faim ne saurait exister sans la prise en compte de leurs préoccupations qui se sont présentées à la presse ce matin. Et elles entendent le signifier aux candidats aux prochaines élections.

Signature d’engagements. Un plaidoyer axé autour des « dix mesures pour bâtir un Burkina sans faim » a permis à ces femmes d’obtenir à ce jour la confirmation de leur prise en compte par quatre partis politiques. Il s’agit de l’UNIR/PS, du PAREN, de la NAFA et de l’UPC.

Elles lancent un défi aux partis tels que le MPP, le CDP, le PDC, Le Faso Autrement, l’UBN et le Collectif Natama qui « sont restés en marge » à s’y mettre s’ils veulent recueillir la voix des femmes et gagner les prochaines élections.

La signature des engagements est prévue pour le 15 septembre prochain au pavillon de la créativité du SIAO. Les six autres partis qui « sont en marge » sont donc invités à se joindre à l’activité. A ceux qui ont déjà accepté de signer les engagements, le message est clair.

« Avant on se contentait des t-shirts. Actuellement, ce n’est pas les t-shirts qui nous importent. C’est le bien-être du Burkina Faso et le bien-être des femmes rurales du Burkina que nous voulons. Nous allons lutter pour que les engagements puissent être honorés après les votes. Ce n’est pas signer et aller déposer. C’est signer et honorer », a martelé Mariam NANA, présidente de l’Union des femmes étuveuses de Bagré.

Le message est tout aussi clair à l’endroit de Saran Sérémé de la part de ces femmes décidées à œuvrer dans le sens d’un « Burkina sans faim » « A notre sœur qui dit qu’elle est là pour défendre la cause des femmes, elle doit répondre positivement. On l’attend au tournant », a lancé Korotoumou Gariko, secrétaire à l’organisation du collège des femmes.

Les femmes prévoient créer des comités de suivi sur toute l’étendue du territoire pour qu’après les élections, les élus puissent mettre en œuvre les engagements signés. Affirmant que quand femme veut, Dieu veut, Korotoumou Gariko a rappelé le rôle que les femmes ont joué lors de l’insurrection. « Si partout dans les 13 régions, les femmes sortent dans les rues, il (le prochain président du Faso, NDLR) va se ressaisir et il va respecter les besoins des femmes », a-t-elle ajouté.

En rappel, la campagne « femmes rurales, pour un Burkina sans faim » fait suite à celle dénommée « où sont passés nos 10% » qui a été menée en 2014 pour promouvoir en quantité et en qualité les investissements dans le secteur agricole. Elles sont toutes issues de la Campagne CULTIVONS qui milite en faveur de l’émergence de politiques agricoles efficaces au service des plus vulnérables.

Oui Koueta

Burkina24

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Oui Koueta

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