Projet de loi sur le bail locatif : René Bagoro invite les enquêtés à fournir des données « fiables »

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L’enquête qui permettra de connaitre les attentes des Burkinabè avant la soumission du projet de loi portant sur le bail locatif a été lancée ce mercredi 9 septembre 2015. La cérémonie s’est déroulée en présence du premier responsable du ministère de l’habitat et de l’urbanisme dans les locaux du Centre de gestions des cités (CEGECI).

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C’est donc parti pour le sondage. La quinzaine d’enquêteurs et les cinq superviseurs ont la charge de rapporter des données « fiables » pour l’élaboration de l’avant-projet de loi sur le bail locatif au Burkina. Ils sont amenés à sillonner les six capitales régionales que sont Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Koudougou, Dédougou, Fada N’Gourma, Ouahigouya et la ville minière de Dori.

Ce choix selon le ministre Réné Bagoro a été guidé par les critères démographiques, la pression sociale et foncière desdites villes. « Nous invitons les populations à réserver un accueil chaleureux aux enquêteurs, à leur dire réellement ce qu’ils pensent de ce travail. Il est bon qu’ils s’ouvrent, qu’ils disent ce qu’ils pensent parce que c’est dans leur intérêt que nous le faisons », demande le ministre aux enquêtés.

Même son de cloche aussi du côté des trois cabinets retenus pour mener les études. Présent lors du lancement, Sam Anselme du cabinet Afriques Compétences a exhorté les enquêteurs à apporter le socle nécessaire à l’élaboration de la loi.

C’est donc pour ne pas prendre ce qu’il y a chez le voisin pour le dupliquer au Burkina qu’il a été décidé de mener ce sondage. « Il faut aller à la source, parce que la loi est censée régler les problèmes entre les bailleurs et les locataires. C’est normal de rencontrer ceux qui sont en situation de location et de propriété, de les écouter et proposer un cadre qui nous permet de juguler les rapports », a fait savoir Sam Anselme du cabinet Afriques Compétences.

Pour les besoins de l’enquête, un échantillon de 750 personnes à  interviewer a été arrêté. Il est subdivisé en 200 bailleurs et 500 locataires. Sam Anselme invite les enquêtés à ne pas fournir des informations « biaisées ». Il rappelle ainsi la nécessité pour tous de coopérer pour qu’on puisse tenir compte des problèmes rencontrés lors de l’élaboration de la loi.

Oui Koueta

Burkina24

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