« Nous devons investir de façon intelligente », Dr Bachir Ismaël Ouédraogo (à l’ouverture des JACE 2015)

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C’est parti pour les deuxièmes JACE 2015 (Journées des acteurs de la communication sur les énergies). Organisées par l’association des Journalistes et communicateurs pour les énergies renouvelables et le développement durable (JED), l’ouverture des deuxièmes journées a eu lieu l’après-midi de ce jeudi 10 septembre 2015 au ministère des affaires étrangères et de la coopération régionale. Le panel d’ouverture a servi de cadre à certains candidats et des représentants pour d’autres de faire part de la place qu’occupent les énergies renouvelables dans leur programme de société.

Le parrain de cette deuxième édition des JACE, Dr Bachir Ouédraogo a débuté son intervention en louant l’idée de promotion des énergies renouvelables par les journalistes et communicateurs. Coordonnateur du projet d’appui à l‘entreprenariat des énergies renouvelables de la Communauté économiques des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), le parrain n’a pas manqué de relever le problème d’électricité auquel fait face le « grand » Nigéria, premier producteur de pétrole en Afrique.

« L’électricité, c’est la base de tout développement. La corrélation entre production d’électricité et économie d’un pays est une corrélation positive. Et nous savons que sans électricité, nous ne pouvons pas avoir une industrie. C’est donc dire que nous ne pouvons pas produire et aider les populations à sortir de cette léthargie qu’est le chômage en Afrique », a déclaré Dr Ouédraogo.

« Nous n’avons pas communiqué assez »

C’est donc là un problème « crucial » sur lequel les acteurs de la communication ont mis le doigt. Et pour lui, il est temps de mettre l’accent sur l’exploitation de cette source d’énergie plutôt que celles couramment exploitées jusque-là.

Comme frein, le parrain a indexé le manque de communication. « Nous n’avons pas communiqué assez. Nous n’avons pas été à mesure de montrer aux gens pourquoi ils devraient investir dans les énergies renouvelables », fait-il comprendre avant de d’ajouter que « nous devons investir de façon intelligente. Nous ne devons pas investir notre argent dans des systèmes de production qui ne sont pas à mesure de nous faire sortir de cette léthargie ». Rappelant que le pays a le meilleur ensoleillement au monde, Dr Bachir Ouédraogo s’indigne face à son tâtonnement en matière d’énergie renouvelable.

Aux présidentiables. «Place des énergies renouvelables dans les programmes de société des candidats à l’élection présidentielle du 11 octobre 2015 au Burkina Faso » est le thème de cette deuxième édition des JACE. La parole a donc été donnée aux candidats à la présidentielle (Ram Ouédraogo) et leurs représentants pour d’autres (UNIR/PS et MPP). A ces derniers Dr Bachir Ouédraogo, rappelle que le potentiel du solaire n’est plus à démontrer.

RDEBF. Pour Ram Ouédraogo, candidat écologiste, il ne s’agira pas de consacrer tout le budget de l’Etat au domaine mais une part « conséquente ». Lui également dit être convaincu que le combat contre le chômage passe avant tout par la réduction du coût de l’énergie.

MPP. Alpha Omar Dissa, représentant du candidat du MPP, a annoncé que le candidat du parti compte procéder à une réforme du cadre institutionnel. Cela se fera par la création d’une agence nationale des énergies renouvelables. Il a aussi fait part de son intention d’installer 7 centrales de 15 Mégawatts chacune  à travers le pays.

UNIR/PS. Athanase Boudo, le représentant de Me Bénéwindé Stanislas Sankara s’est voulu rassurant. Selon lui, il n’y a nul besoin de faire part que des intentions en la matière, mais de trouver le financement pour concrétiser. Il a fait part néanmoins de leur intention de créer un parc solaire à vocation sous régionale.

Oui Koueta

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Oui Koueta

'The vitality of a country can also be measured through that of its journalists'

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