Sams’k Le Jah: « Ce que je ne comprends pas, c’est le silence des autres corps de l’armée »

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Le coup d’Etat au Burkina Faso est maintenant confirmé. Des foules tentent de se réunir ce jour 17 septembre 2015 dans la capitale pour dire non au putsch. Elles sont dispersées par le Régiment de sécurité présidentielle (RSP). Les mouvements citoyens, eux n’entendent pas céder. L’un deux, Le Balai citoyen demande à la jeunesse de demeurer mobilisés afin de faire échec au putsch.

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Actuellement, tous les petits groupes qui tentent de se rassembler dans les rues de la capitale sont dispersés par des éléments de la garde de sécurité présidentielle (RSP). Des voix se sont élevées pour dénoncer ce coup de force de l’armée. A l’intérieur du pays, les syndicats et les mouvements citoyens tentent de mobiliser la jeunesse à laquelle ils demandent de s’opposer à l’action des putschistes.

« Actuellement quand on essaie de se réunir, le RSP vient et il tire », nous a fait savoir Sams’k le Jah. Pour lui il ne faut pas laisser de la place à l’intimidation. Le mouvement demande à la jeunesse de s’organiser afin de ne pas laisser le coup d’Etat s’imposer. Il demande par conséquent à celle-ci de ne pas laisser les éléments de ce régiment de circuler.

Refuser le coup d’Etat. Pour cela, il demande aux citoyens en général et à la jeunesse en particulier de ne pas céder aux manœuvres et à  la panique. « Nous demandons à la jeunesse de rester mobilisés et d’entreprendre des actions partout dans le pays et à Ouagadougou pour faire échec à ce coup d’Etat », nous a confié l’un des leaders. Aux jeunes ils demandent surtout de ne pas laisser de la place à l’intimidation et de refuser le coup d’Etat à travers des actions dans les quartiers.

« Silence » des partis politiques, de l’autre partie de l’armée et des forces de sécurité

Les leaders du balai citoyen se disent indignés face à l’inaction et au « silence » des partis politiques, de même que le reste l’armée et les forces de défense et de sécurité. « Ce que je ne comprends pas, c’est le silence des autres partis politiques, le silence des autres corps de l’armée. On se demande s’il y a une complicité. Ce serait vraiment grave pour ce pays »,  s’offusque Sams’k le Jah.

En rappel la Confédération générale des travailleurs du Burkina (CGT-B) a lancé un appel à la grève illimitée à partir de ce jeudi 17 septembre 2015.

Oui Koueta

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Oui Koueta

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4 commentaires

  1. effectivmt,c? c q j m demande aussi,? la 2?me question q j m pose ? q prkoi on a laiss? c gars s permettre d circul? coe il veu? on savai ts kil ?tais l mieux renseign? ? l bras droit d blaise comment s fait-il q xa arrive ?

  2. N’importe quoi qu’il sorte de sa cachette et organiser la r?sistance on va voir. Toute compromission se paie l’arm?e a d?j? pris son camp en avalisant le coup d’?tat salvateur. La transmission du pouvoir a ?chou

  3. Il faut les ignorer, continuer votre r?sistance. DIEU EST DU C?T? DE LA V?RIT?.

  4. Il y’a trop de peureux dans notre arm?e. Je peux pas comprendre que 1300 connards puissent terroriser pr?s de 13000 hommes.J’ai honte de cette arm?e dont j’?tais si fi?re. nous voulons des armes le peuple courageux du Burkina ne se laissera jamais faire.la patrie ou la mort nous vaincrons

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