Le N23 dit  »non à l’amnistie pour le RSP »

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En attendant la tenue d’un grand meeting de soutien aux autorités de la transition au Faso, le Mouvement du N23 avec à sa tête son leader Moumouni POGRAWA a animé une conférence de presse en fin de matinée de ce mardi 22 Septembre à son siège à Abidjan.  Voici dans son intégralité le discours liminaire de Moumouni POGRAWA.

Depuis le  mercredi 16 Septembre 2015, une fois encore, le Régiment de Sécurité Présidentiel «R.S.P» a fait parler encore de lui en prenant en otage le Président de la Transition, le Premier ministre, deux ministres du gouvernement et même certains de nos camarades et frères leaders de la société civile fer de lance de cette énième révolution que le vaillant peuple du Burkina Faso a engagé depuis ces événements contre les forces du mal, contre ceux que l’union africaine a qualifié de TERRORISTES dans sa déclaration condamnant avec force et sans ambigüité cet action de terrorisme perpétré contre notre peuple par un groupe, de terroriste appelé RSP.

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Ces terroristes ont mis en œuvre leur plan sanguinaire de répression d’une barbarie inouïe et inimaginable de la population debout comme un seul homme pour les chasser de notre pays s’étant senti abandonné par la CEDEAO qui devrait être la première organisation sous régionale à venir les sauvé. Laquelle répression a occasionné une dizaine de morts et une centaine de blaisés.

Cet acte de terrorisme perpétré par le Régiment de la Sécurité Présidentiel «R.S.P» avec à sa tête leur chef le Général GILBERT DIENDERE, lequel chef a affirmé devant le monde entier qu’il sont passé à l’acte dans le seul but de permettre aux dignitaires de l’ancien régime dont les dossiers de candidature ont été rejetés par le conseil constitutionnel conformément à la loi de revenir dans le jeu electoral.

Voilà que le 17septembre le président en exercice de la CEDEAO MAKY SALL et le président du BENIN YAYI BONY se rendent dans notre pays pour transmettre un message fort de condamnation ferme de l’ensemble des états de le CEDEAO , de message de sanctions, de poursuites ou de désarmement de force  des terroristes s’ils ne déposaient pas les armes dans les 24h en libérant les otages et permettant  à la  transition de reprendre son cours normal.  Du moins c’est que nous avons crus que ces chefs d’états feraient une fois arrivés à Ouagadougou. C’est pourquoi tout le peuple avait donc fondé son espoir sur l’arrivée de ces deux personnalités.

Mais le peuple a été trahi, trompé, et abandonné.

Ce projet d’accord proposé par la médiation de la CEDEAO n’est rien d’autre qu’une trahison de tout le peuple d’Afrique, ce projet présenté par la CEDEAO est une honte pour l’Afrique et une déception pour l’humanité, ce projet est un véritable coup d’état perpétré par la CEDEAO contre la démocratie.

La CEDEAO est donc venue négocier avec des terroristes pendant qu’une coalition se forme pour désarmer BOKO HARAM, pendant qu’il y a une coalition contre AQMI, j’informe la communauté internationale que ce document contrairement à ce qui se dit n’a pas fait l’objet de discussion aucune  avec les organisations de la société civile ; les parts politiques n’ont été invités à faire de contre propositions. Ils ont pris les revendications des terroristes et veulent l’imposer au peuple. Le peuple prendra son destin en main comme nous l’avons fait les 30 et 31 octobre 2014 pour régler notre problème.  Aucune décision venant de la CEDEAO ne sera acceptée par le peuple si cette décision consacre une prime à l’impunité et au terrorisme.

Le N23, qui est le plus grand mouvement de la société civile de la diaspora burkinabé, et membre de la coordination des organisations de la société civile du Burkina Faso dans un élan patriotique et d’action citoyenne jouera son rôle sur le plan international.

Par conséquent, nous le N23 :

  • Condamnons avec la dernière force cet acte de terrorisme d’un autre âge perpétré par les éléments Régiment de la Sécurité Présidentiel «R.S.P» soutenu dans ses actions par des hommes politiques de l’ancien régime de Blaise COMPAORE que nous connaissons.
  • Rejetons totalement et catégoriquement le projet d’accord qui sera présenté lors du sommet extraordinaire qui se tien actuellement à  Abuja lequel projet n’est rien d’autre qu’une honte pour l’Afrique
  • Demandons aux compatriotes Burkinabé résidant à Abuja de se lever comme l’ont fait les patriotes et résistants burkinabé du monde entier que je salut pour avoir entendu l’appel que nous avons lancé pour aller manifester devant le siège de la CEDEAO à Abuja pour dire non non et non.
  • Exigeons la libération immédiate et sans condition ni préalable des personnes enlevées et séquestrées
  • Exigeons le rétablissement immédiat des autorités de la transition dans leurs fonctions respectifs et le respect du calendrier électoral consensuel établi par tous les acteurs
  • Réclamons le respect de la constitution et de la charte de la transition
  • Disons merci, merci et merci à notre vaillante armée nationale de toutes les garnisons venues de KAYA, BOBO, KOUPELA et de toutes les autres casernes de l’intérieur du pays qui ont démarré depuis hier soir pour Ouagadougou pour libérer notre peuple. Notre souhait est que le désarmement des terroristes se fasse sans effusion de sang.
  • Demandons aux terroristes de respecter l’ultimatum de notre armée nationale en déposant les armes avant 10 h pour éviter un bain de sang inutile.
  • Demandons aux chefs d’états de la CEDEAO de faire l’économie de leur temps, de leur énergie et de l’argent des contribuables de leur peuple en annulant cette rencontre inutile d’Abuja car le, peuple et son armée au cours de cette journée là va définitive réglé son problème comme nous l’avons toujours fait..
  • Demandons à la cour pénale internationale de s’auto saisir du cas du Burkina et qu’une enquête indépendante soit immédiatement entamée pour que les auteurs soit arrêtés et traduit devant les juridictions internationales.
  • Disons merci à tous les burkinabé du monde qui se sont mobilisés partout dans le monde.
  • informons tous les burkinabé de COTE D’IVOIRE qu’une grande rencontre est prévue pour ce samedi 26 septembre 2015 à 10h au consulat général d’Abidjan. Toutes les démarches nécessaires sont en cours auprès des autorités consulaires et ivoiriennes pour que ce grand rassemblement soit autorisé et sécurisé sans que cela n’entrave en rien la liberté d’autrui.
  • NON L’amnistie, NON à la réintégration des terroristes politiques dans le jeu électoral, NON aux terrorismes

VIVE LE BURKINA FASO

Abidjan, le 22 Septembre 2015

Pour la coordination générale

Moumouni POGRAWA

❤️ Invitation

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2 commentaires

  1. Chers enfants, cousins, et fils de la diaspora Burkinab? en C?te d?Ivoire : Merci pour votre soutien a la transition sur une dynamite a cause de l??te criminel de la Cote d?Ivoire qui est Blaise Compaor? et sa clique. Pour ce qui concerne l?amnistie, soyez assur? qu?aucun criminel du RSP n??chappera de la nouvelle justice du Burkina. Pendant qu?on n?y est, je tiens a vous pr?cis? que la transition est entour? des conseillers tr?s sages en ?ge dont je fais partie. Le code ?lectoral a ?t? fait sur mesure avec la charte de la d?mocratie de l?UA dont d?autres ignoraient comme les partisans de Blaise Compaor? qui sont MAKY SAL, ADO, et Desir? Kadr? Ou?draogo qui ont achet?s les juristes de la CEDEAO dont la transition a pris acte des r?sultats de leurs jugement, et n?a pas boug? d?un cran de l?exclusions de ceux qui ont participer au conseil des ministres le 21 Octobre 2014 pour le tripatouillage de l?article 37, dont sa lettre et son esprit interdisent tout pr?sident pr?dateur du Faso de briguer 3 mandats pr?sidentiels cons?cutifs. MAKY Sal est venu au Burkina comme m?diateur on lui a fait lire le code ?lectoral et la charte de la d?mocratie de l?UA, il a compris que leurs d?marches de partisans de blaise Compaor? est tomb? a l?eau, il n?a plus mis le pied au Burkina, m?me la r?installation de l??quipe de la transition apr?s le coup d??tat a la maternel de Diend?r? Gilbert dont il devait ?tre la vedette. L?amnistie pour les criminels jamais ! Ils passeront tous devant la vraie justice du nouveau Burkina, a commencer par le criminel n? Diend?r? Gilbert et sa femme Fatou si elle remette pied au Burkina. Je vous prie de lire pourquoi l?ancienne majorit? se plie maintenant au code ?lectoral malgr? le coup de force qui ont tu? nos enfants :.?????????L?exclusion des anciens d?put?s et anciens ministres ayant soutenu la modification de l?article 37 de notre Constitution est tout ? fait conforme aux articles 23 et 25 de la « Charte Africaine de la D?mocratie, des ?lections et de la Gouvernance », sign?e et ratifi?e par le Burkina sous le r?gne de Blaise Compaor?.
    L?article 23 dispose que « Les ?tats parties conviennent que l?utilisation, entre autres, des moyens ci-apr?s pour acc?der ou se maintenir au pouvoir constitue un changement anticonstitutionnel de gouvernement et est passible de sanctions appropri?es de la part de l?Union :
    1. Tout putsch ou coup d??tat contre un gouvernement d?mocratiquement ?lu.
    2. Toute intervention de mercenaires pour renverser un gouvernement d?mocratiquement ?lu.
    3. Toute intervention de groupes dissidents arm?s ou de mouvements rebelles
    pour renverser un gouvernement d?mocratiquement ?lu.
    4. Tout refus par un gouvernement en place de remettre le pouvoir au parti ou
    au candidat vainqueur ? l?issue d??lections libres, justes et r?guli?res.
    5. Tout amendement ou toute r?vision des Constitutions ou des instruments
    juridiques qui porte atteinte aux principes de l?alternance d?mocratique. »
    L?article 25 dispose en son alin?a 4 que « Les auteurs de changement anticonstitutionnel de gouvernement ne doivent ni participer aux ?lections organis?es pour la restitution de l?ordre d?mocratique, ni occuper des postes de dans les institutions politiques de leur ?tat. »????? Pour vous dire mes chers compatriotes, que nous les sages dont notre sagesse reste une r?f?rence de d?mocratie ancestrale appliqu? par notre guide le MOOGHO NAABA et tous les chefs coutumier de toutes les ethnies du Burkina , ne laisseront plus un criminel n? comme Diend?r? Gibert et Blaise Compaor?, de diviser une seule famille qui est le peuple Burkinab?, qui est dans un petit village qui s?appelle le pays des hommes int?gres. Ka farouche partisan de l?alternance politique et ?conomique de l?Afrique avec sa jeunesse.

  2. Pas d?amnistie pour les putschistes,pas d?inclusion pour les tripatouilleurs et non negociable la dissolution du rsp.

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